Sur le fond
Pourquoi nos décideurs sont-ils en quête permanente de sites d’enfouissement ?
Pourquoi depuis 10 ans, un véritable tri à la source, n'a-t-il pas été organisé pour valoriser tout ce qui peut l’être par recyclage et compostage ?
Le constat
La Corse ne recycle au mieux que 20 % de ses déchets ménagers et assimilées (DMA), en incluant les encombrants et autres apports en déchèteries.
En général et surtout en milieu urbain l’organisation du tri est très insuffisante et l’apport volontaire ne marche pas. Seules des personnes motivées trient une partie des déchets valorisables. Les biodéchets humides et lourds (plus du tiers du poids de la poubelle) ne sont pas collectés ni traités séparément : pourtant ce sont eux qui, mélangés au reste des déchets, les souillent et génèrent les nuisances et pollutions des décharges.
Les tonnages transportés à l’enfouissement ne baissent pas ou très peu.
Le protocole de 2015 établi, lors de la première crise à la fermeture de Tallone, entre l’État, le Syvadec et toutes les communautés de communes et d’agglomérations n’a pas été respecté par la majeure partie des signataires. Extrait du protocole : « Engagement formel de l’ensemble des collectivités assurant la compétence collecte, à mettre en œuvre immédiatement de...