"A nouveau, CORSICA linea pourra assurer pleinement sa mission de service public dans le cadre de la desserte de la Corse.
Retrouvez le point sur nos traversées sur la page dédiée de notre site Internet :
https://www.corsicalinea.com/plus/situation-exceptionnelle "
Aujourd’hui, alors que la procédure suivie par l’Assemblée de Corse a été, pour la première fois depuis fort longtemps, inattaquable sur le plan juridique, l’hypothèse d’une desserte sous forme d’OSP qui remettrait en cause à terme emplois, statuts, et service public dont la Corse a besoin, nous éloigne un peu plus de la maîtrise de ses transports par la Corse.
L’Assemblée de Corse doit pouvoir continuer à travailler dans la concertation, et en toute transparence, dans ce dossier, en maintenant le cap de la création d’une compagnie maritime au service de la Corse. Nous contribuerons, quant à nous, à trouver rapidement de vraies solutions de nature...
Marc-Aurèle Orsoni poursuit : "On avait alerté la direction sur le risque de la mise en propriété des navires, elle n’a pas non plus voulu sécuriser l’un des deux ports principaux comme on lui avait demandé. Ses dirigeants ne l’ont pas fait. Nous n'avons pas été écoutés. On ne veut pas être les victimes des mauvais choix stratégiques de la compagnie."
Le propos confirme les termes du préavis de grève rendu public dans la journée.
"On demande clairement l’annulation de la DSP et que les deux compagnies soient présentes dans un partenariat pour les prochaines DSP.
À l’heure actuelle, rien ne nous garantit que l’on récupère, au-delà des 15 mois, les emplois à terre qui existent actuellement sur les ports principaux.
La perte de la Méridionale entrainerait un risque de monopole sur tous les grands ports corses, ce qui ne serait pas bon pour l’économie. “
Ce dont on est sûrs, c'est que la grève sera suivie avec détermination par tou...
L'attribution des lignes de desserte de la Corse par délégation de service public s'inscrit pleinement dans un cadre néo-libéral. Il ne s'agit pas d'une opération « neutre », sans enjeu majeur.
Sur fond de déréglementation de l'ensemble du secteur des transports, des compagnies maritimes se livrent à une concurrence dont le but réel est de s'emparer de marchés juteux. Le transport du fret et les flux touristiques font l'objet principal de ce bras de fer entre opérateurs privés. Notons que ces derniers bénéficient de l'argent public pour exercer leurs activités.
Dans ce contexte, les intérêts collectifs et ceux des travailleurs de la mer ne comptent pas. Des sociétés dont le siège social se trouve au Luxembourg et une holding dont les actionnaires principaux sont fortement positionnés dans l'industrie du tourisme n'ont comme unique préoccupation que la réalisation maximale de bénéfices.