En réalité, le député de la Seine-Saint-Denis, « fidèle et insoumis », n’a pu que répéter le discours victimaire de son chef, sans oser présenter la moindre excuse aux magistrats, policiers et journalistes, publiquement provoqués et insultés par le leader de la France insoumise. Alors qu’une série de plaintes ont été déposées contre lui, Mélenchon continue de présenter ses victimes comme des agents politiques pilotés par l’Elysée pour le discréditer et l’affaiblir.
Pas d’excuses, donc, pour le porte-parole ; et pour cause : la plupart des autres organes de presse ne présentent pas Corbière comme un démineur, mais comme la voix de son maître, et même comme son « serviteur niais » (Editorial de L’OBS du 25 octobre 2018). Mais, après tout, les commentaires des journalistes n’engagent qu’eux-mêmes et leurs journaux ; leur liberté d’expression doit impérativement être respectée, pour peu qu’elle soit elle-même respectueuse des faits et de la dignité des personnes. Plus significatifs, en revanche, sont le rappel du parcours politique de l’intéressé et la restitution de ses propos.
S’agissant de ses engagements, on lit dans les « repères » retenus dans l'article, que Corbière, après 5 ans de militantisme trotskiste au sein d...