« La réforme Blanquer va aboutir à l’éviction du corse de l’école publique. »
Sur un ton ferme, Vannina Buresi, présidente de la commission ad hoc sur la réflexion autour des politiques publiques de la langue corse a donné le ton, ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est déroulée à l’Hôtel de Région.
En présence d’une vingtaine d’enseignants investis dans les filières bilingues, de Jean-Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse et Petru-Antò Tomasi, leader du groupe « Corsica Libera », de plusieurs syndicats (STC, SNALC, SGEN-CFDT), de représentants de l’ESPE, l’inquiétude est palpable.
Il faut dire qu’avec le projet de loi Blanquer qui inclut la future réforme du lycée et du baccalauréat à compter de 2020, la langue corse en prend un sacré coup. « Nous avions déposé une motion, en octobre dernier, explique l’élue, elle avait été votée à une large majorité mais nous ignorions réellement, à l’époque, en quoi consistait cette réforme. Les Basques nous ont informés, ce week-end des tenants et aboutissants de cette réforme. Ils avaient prévu de donner une conférence de presse ce mercredi, le contact a été pris avec les Occitans et les Bretons pour une conférence de presse, donnée le même jour mais pas forcément à la même heure. Nous avons élargi la nôtre, justifiant qu’avec cette réforme, la langue corse serait en péril. »
Le coefficient d...
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