« Il s’appelait Addou, Ahmed, Ali, Aqqa, Bassou, Hamou, Jean, Lhaboub, Lhassen, Mohammed, Nasser. Ils ont fait le sacrifice de leur vie. Durant trois jours de combat obstiné, souvent au corps à corps, 49 hommes sont tués, 130 blessés. Teghime tombe le 3 octobre, dans l’après-midi, ouvrant la voie vers Bastia. Le 4 octobre 1943, la Corse est le 1er département français à être libéré. » En quelques phrases, un panneau, au pied de la stèle commémorative du col de Teghime, résume ce que la Corse doit aux Goumiers marocains, venus se battre et mourir loin de chez eux pour aider à libérer un pays qui n’est pas le leur. La stèle, qui rappelle le souvenir de ces sacrifices dans les deux langues, français et berbère, est unique en France. Alors, malgré le vent glacé qui soufflait sur le col de Teghime, jeudi après-midi, c’est avec beaucoup d’émotion qu’un hommage a été rendu à ces combattants de la liberté. Pour l’occasion, certains survivants, âgés de 90 à 104 ans, ont retraversé la Méditerranée et sont revenus, pour la 1ère fois, sur la terre corse, sans avoir rien oublié de la dureté des combats.
L’émotion du ministre
Devant les caméras des télévisions françaises et marocaines, en présence de quelques personnalités politiques de Haute-Corse, le député Sauveur Gandolfi-Scheit, le président du Conseil général Joseph Castelli, le maire de Bastia Emile Zuccarelli, le leader nationaliste Gilles Simeoni, l’élu communiste Michel Stefani, le maire de Barbaggi...
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