Le même jour à 11h30 et au même endroit - sur la RT20 - sur le territoire de la commune de Corte, un automobiliste âgé de 33 ans a lui, aussi, été contrôlé, par la brigade motorisée de Moltifao et les mêmes gendarmes de la compagnie de Corte, à la vitesse de 153 km/h (vitesse retenue 143 km/h) sur un axe limité à 80 km/h.
Son permis lui a été immédiatement retiré.
Un peu plus tard, toujours sur ce même axe routier c'est un conducteur âgé de 35 ans qui a été sanctionné pour un nouvel excès de vitesse - 140 km/h sur un axe limité à 80 km/h. Son permis lui a été retiré sur le champ et son véhicule fait l'objet d'une immobilisation administrative de 7 jours.
Le lendemain à 17h25 c 'est sur la RT30, à Palasca, hors agglomération, qu'un automobiliste âgé de 21 ans s'est fait surprendre par les motocyclistes de la brigade motorisée de Moltifao et les gendarmes de la brigade territoriale de l'Ile-Rousse, à la vitesse de 138 km/h (vitesse retenue 131 km/h) sur un axe limité à 80 km/h...
N’étant pas légalement en mesure de conserver ce bel héritage, les armes, chargeurs, cartouches, holster et chargette ont été abandonnées à l’État en vue de leur destruction dans les conditions fixées par la loi.
Si vous trouvez ou héritez d’armes de poing et d'épaule de catégorie B, sans être titulaire de l'autorisation requise, vous devez vous dessaisir des armes ou les faire neutraliser dans un délai de 3 mois. Si vous souhaitez les conserver, vous disposez d’un an pour obtenir l'autorisation nécessaire auprès des services de la préfecture.
Acheter, vendre ou détenir une ou plusieurs armes de catégorie B sans en avoir l’autorisation est sanctionné d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000€ d’amende."
En effet, durant l’été de nombreux touristes du continent, germanophones, italophones… affectionnent l’île de Beauté comme destination de vacances.
Ainsi, dans le cadre de la police sécurité du quotidien (PSQ), la mise en place de la brigade européenne représente un véritable atout pour faciliter les échanges avec les touristes.
Aux côtés des gendarmes de Ghisonaccia durant l’ensemble de la période estivale, ces renforts étrangers participent aux missions quotidiennes de la gendarmerie et constituent une présence rassurante pour les touristes.
Ils ont ainsi pu aller au contact des élus de Linguizzetta et Aleria, et assurer la surveillance de l'étang de Diane à Aleria.
"Aujourd'hui qu'est ce qui vous préoccupe le plus ?
Il serait difficile de nier que la menace terroriste est au coeur de nos préoccupations, même si la Corse n'est pas plus menacée qu'un autre territoire. Nous nous devons d'apporter toute l'attention nécessaire aux manifestations qui sont organisées, dans les villages comme dans les villes, et également au cours d'un certain nombre d'événements particulier comme nous venons de le faire pour la rentrée scolaire. Nous devons montrer à la population que nous sommes à ses côtés, pour la protéger et la rassurer.
Quelle est la situation de la délinquance en Corse ?
La délinquance que l'on constate est d'une intensité très faible. Les statistiques montrent que la région est à un niveau de délinquance comparable aux départements les plus ruraux. Nous n'avons pas d'inquiétude en termes de délinquance aujourd'hui.
Notre travail doit consister à faire en sorte que cette délinquance ne se propage donc pas. Nous avons un certain nombre d'objectifs, en ce qui concerne notamment les trafics de drogues. Ces trafics engendrent eux-mêmes d'autres trafics et de la violence, qui seraient extrêmement perturbateurs pour la Corse, qui vit dans sa grande majorité en paix. L'île a une réputation d...
"En 24 heures, nous avons subi de lourdes pertes dans nos rangs. Vendredi 20 mai, lors d'une mission de préparation opérationnelle en montagne, quatre de nos camarades - le capitaine Jean-Christophe Royer, le major Dominique Jamet, l'adjudant-chef Christophe Cavaillès et l'adjudant-chef Lionel Loussalez-Artets - périssaient dans la chute de l'EC 145 à bord duquel ils avaient pris place. Le lendemain 21 mai, alors qu'il s'engageait sur la commune de Gassin pour mettre un terme à la folie meurtrière d'un individu, l'adjudant Alain Nicolas tombait, blessé mortellement par arme à feu.
Ces hommes étaient tous des professionnels de haut niveau, des spécialistes reconnus, des gendarmes passionnés par leur métier. Ils avaient tous en commun un engagement fort au service du Pays. Ils avaient tous en commun d'être père de famille.
A chaque fois, la même tristesse d'avoir perdu un être cher, un camarade, un ami. A chaque fois aussi, la même dignité pour honorer la mémoire de ceux qui ont péri dans l'accomplissement de leur mission et de leur devoir.
Nous observons tous une minute de silence au moment où début...
« Je veux dire aux familles toute ma compassion, tout mon soutien dans cette difficile épreuve qui frappe l’ensemble des forces de l’ordre. C’est un hommage solennel dans un contexte bien particulier que nous honorons leur mémoire. 17 morts à Paris il y a un mois, parmi lesquels des membres des forces de l’ordre qui assuraient leur mission de protection des Français. Ils ont agi avec courage et efficacité aux cours de ces faits tragiques. L’Etat, et c’est une fierté, peut compter sur ses forces qui ont fait preuve de courage. La République est reconnaissante à celles et ceux qui la servent. Nous ne les oublierons jamais… »
Tel était le message délivré par le ministre de la Défense lu par le préfet de Corse.
Un dépôt de gerbe a suivi : Laurent Marcangeli, député-maire d’Ajaccio, Christophe Mirmand et le Général Cayat, respectivement préfet de la Corse et commandant Régional de la Gendarmerie en Corse, en présence de Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse Après la sonnerie aux morts, la délégation a salué les drapeaux.
Cette "task force" devait être essentiellement chargée du renseignement opérationnel et de la coordination des enquêtes, avait précisé la ministre.
On avait également dit que la "task force" serait formée d'une équipe de spécialistes issus des rangs de la police et de la gendarmerie et serait dissoute en fin de mission, chacun rejoignant son corps originel.
En Septembre on reprendra donc le même concept et on recommencera.
En effet selon l'entourage de Manuel Valls une unité de lutte commune contre la criminalité organisée (ULCOC) et une autre de même nom aux Antilles-Guyane - c'est la nouveauté- où est inclue aussi la "lutte contre les violences" seraient opérationnelle en Septembre.
Police judiciaire et gendarmerie nationale devraient travailler de concert au sein de cette structure dont le projet de création doit encore obtenir l'adhésion de la parité syndicale de la police !