"Cette nouvelle victoire intervient au terme de trois années de combat acharné mené pour la dignité de Marc et celle de tous les prisonniers et anciens prisonniers politiques corses" souligne Sulidarità. "Elle est donc avant tout politique et historique, légitimant l'action du mouvement national. Le soutien aux patriotes persécutés est un travail de longue haleine, parfois peu visible du grand public, nécessitant sérieux et engagement quotidien. Sulidarità continuera sa mobilisation jusqu'à la fin de toutes les persécutions politiques et l'amnistie de tous les faits liés à la question corse."
Per a ghjustizia, per a dignità , per i patriotti, ùn cappieremu mai !"
Dès leur sortie, Félix Benedetti, aux côtés de Jean-Marc Dominici et de Stéphane Tomasini, a présenté sur le parvis de TGI de Bastia, le fameux communiqué.
"Nous avons été condamnés à plusieurs années de prison dans le cadre de la lutte d'émancipation du peuple corse.
À notre sortie, nous avons refusé de nous soumettre au FIJAIT créé pour lutter contre les islamistes radicaux, après les attentats meurtriers de Charly Hebdo et du Bataclan.
Ce fichage, d'une durée de 20 ans, limite nos libertés de mouvement et nous impose un contrôle judiciair...
« Malgré la décision du TGI de Paris favorable à son effacement du FIJAIT, Marc Clément comparaitra une fois de plus devant la tribunal correctionnel de Bastia le mercredi 13 février prochain à 13h30, pour une audience d'appel suite à sa condamnation de juin 2018. Il s'agira là d'une nouvelle étape dans le long combat mené par notre frère pour sa dignité et celle de tous les anciens prisonniers politiques corses. En effet, l'appareil judiciaire français ne suspend pas les procédures dans l'attente d'une décision définitive de la Chambre d'Instruction de Paris. Libéré en mars 2014, Marc fait l'objet d'un véritable harcèlement judiciaire du fait à son refus d'être assimilé au terrorisme islamiste qu'induit son inscription au FIJAIT. Depuis juillet 2016, il enchaine convocation, garde à vue, mises en examen et procès pour non-respect des obligations liées à ce fichier infamant. Au-delà de son cas personnel, cette lutte est celle de tous les anciens et actuels prisonniers politiques, celle de notre peuple tout entier. Sulidarità appelle donc d'ores et déjà à u...