Les retraités CGT, FO, UNSA et ANR étaient aussi présents pour faire eux aussi remonter leurs revendications au gouvernement, via le préfet de la Haute-Corse qui a reçu une délégation en fin de matinée.
« L’Etat doit prendre conscience que les services d’aide, d’accompagnement et des soins à domicile sont d’intérêts publics et soient reconnus comme tels » déclarait sur place Sandrine Mazeau, déléguée ADMR CGT Haute-Corse. « Le secteur de l’aide à domicile n’est pas un secteur marchand, il n’est pas à vendre. Nous travaillons au plus près de l’humain, nous intervenons auprès de publics fragiles jusqu’à la mort, il faut donc de vrais moyens à la hauteur des besoins. C’est un choix de société basé sur la solidarité intergénérationnelle et non pas celle du chacun pour soi » ajoutait-elle notamment. Les Aides à domicile réclament donc une reconnaissance de leur métier, une revalorisation de leurs salaires et des formations adaptées.
Outre ces revendications de niveau national, la déléguée a aussi fait état de revendications locales. « En Corse on est doublement pénalisés car on est sur une ile. Certains départements du continent jouent le jeu et prennent en charge les frais de km ou les changements de pneus par exemple. Ici ce n’est pas le cas. On connait aussi le problème des salaires payés en différé ce qui nous occasionne des frais bancaires. On souhaite aussi avoir des éclaircissements sur l’argent dévolu aux conseils départementaux pour qu’il soit distribué aux associations d’aide à domicile, aux ephad et dont personne n’a vu la couleur. On va demander au préfet où est passé cet argent ».
Du coté des retraités, Jean-Claude Graziani, délégué CGT, pestait contr...
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