- Vous étiez aux côtés des agriculteurs, ce jeudi à l’Assemblée de Corse. Que peut-on retenir de cette entrevue ?
- Il y a des tensions qui ont conduit la profession à réagir, on se doit de les prendre en compte. Les choses se tendent et il est de notre devoir, en tant qu’élus, de réagir. Nous sommes solidaires de la profession et de ceux qui sont aujourd’hui dans la difficulté. Mais je rappelle les conditions dans lesquelles je suis prêt à m’engager fortement et à aller jusqu’au bout à leurs côtés. C’est bien que l’on soit à l’aise et que l’on puisse défendre la profession du mieux possible. Pour cela, et pour éviter tout reproche de la part des responsables à l’échelle nationale, il est important, en amont, de veiller à éviter tout excès.
- L’accident du 12 octobre dernier survenu dans les bouches de Bonifacio nous rappelle que nous ne sommes pas à l’abri d’une grosse catastrophe en Corse. Inquiétant ?
- Maintenant que cela s’est bien terminé, on peut considérer que cet événement peut, effectivement être mis au crédit d’un cri d’alerte que l’on porte systématiquement vis-à-vis de l’opinion publique et des instances internationales en considérant que Bonifacio est dangereux de ce point de vue. Je rappellerais, toutefois, que Bonifacio, c’est la plus grande catastrophe maritime en Méditerranée avec le naufrage de la Sémillante qui fit 773 morts en 1855, le Fenes, échoué aux îles Lavezzi en octobre 1996 et aujourd’hui le Rhodanus. C’est une zone où il y a 200 jours de vent par an, une géologie dangereuse avec tous ces îlots et où le trafic monte en puissance. Au-delà de la crainte d’une grande catastrophe maritime, c’est celle de ce type de trafic qu’i...
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