Tout a commencé dès cinq heures du matin avec le blocage du dépôt pétrolier de la Corse, route du Vazzio, à Ajaccio. Une quinzaine de militants de la CGT sont déjà présents pour marquer le coup. Le ton est donné de manière pacifique. Un sentiment qui va prédominer durant toute la journée. Sans trafic routier. Exit les interminables bouchons en centre-ville ou dans la périphérie. Il faut souligner que le mouvement de grève sera particulièrement suivi notamment dans les secteurs importants des transports, du service public ou de l’Education Nationale où l’on note 80% de grévistes…
Vers quinze heures, le rassemblement se dessine aux abords de la place de la gare. Par centaines, retraités, adultes, ados, quelques enfants arrivent au point d’ancrage. Des élus sont déjà là. On aperçoit notamment Gilles Simeoni, président de l’Exécutif de Corse, des élus de la municipalité (Christophe Mondoloni, Stéphane Vannucci), de l’opposition (Etienne Bastelica, Paul-Antoine Luciani). François Filoni, Guy Castellana, Jean-François Casalta et Vannina Buresi, leaders de la liste « Pà Aiacciu », Dominique Bucchini sont aussi au départ du rassemblement tout comme A Manca Naziunale, Jacques Casamarta ou des personnalités telles que Petru Poggioli ou Petru Leca. Bref, un soutien important issu de la plupart des courants politiques de l’île. Au son de « On lâche rien » du groupe « Les Saltimbanks », le cortège quitte la gare en direction de la Préfecture. Au total, près de 2000 personnes. « Au-delà du courant national, quatre revendications sont portées e...
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