Et si la Corse était la destination "de niche", pour les touristes français cet été ?
C'est ce qui semble se dégager des tendances observées par les principaux transporteurs insulaires depuis la fin avril et l'annonce du gouvernement d'un déconfinement progressif. Au mois de mai, les voyageurs ont effectué les premières réservations pour l'avant-saison et certains étaient déjà là lors du week-end de l'Ascension sur les plages, dans les sentiers de randonnées ainsi que dans les ruelles de l'île comme dans le Sartenais où des campings affichaient, déjà, complets.
Malgré une arrivée remarquée, la compagnie maritime Corsica Ferries explique que par rapport à l'année 2019 (année référence avant Covid), sur mai et juin elle observe un recul de 30% des réservations. De son côté Luc Bereni, président du directoire d'Air Corsica en est sûr : "Nous n’atteindrons pas les niveaux de mai et juin 2019, car la reprise des loisirs est trop tardive pour être assimilée à l'avant Covid".
Le président du directoire de Air Corsica compte tout de même sur quelques ventes de dernière minute, une façon de voyager qui s'est généralisée depuis le début de la crise sanitaire.
Un été identique à 2019
En revanche, les transporteurs sont unanimes pour juillet et août : les touristes seront bien là.
"Notre taux de prise de commande ressemble à celles des années avant Covid", précise Luc Bereni. De la même façon, pour la Corsica Linea, compagnie maritime faisant la liaison entre la Corse et le continent, la saison se présente bien. Elle enregistre une hausse de 30% de réservations par rapport à 2020.
Du côté des bateaux jaunes et blancs, pour le moment les taux de remplissages ne sont pas encore identiques à 2019 mais Pierre Mattei est lui aussi optimiste : "Les réservations varient très vite. On a bon espoir de se rapprocher de 2019."
Alors pourquoi un tel engouement comparé à l'an dernier ?
Les transporteurs s'accordent à dire que le top départ donné par le gouvernement est arrivé plus tôt que l’an dernier, les voyageurs ont donc plus de temps pour s'organiser et voir les choses venir. Mais surtout, la Corse bénéficierait selon eux "d’une image rassurante sur le plan sanitaire, notamment grâce à son important taux de vaccination ou encore à l’obligation réglementaire de présenter un test RT-PCR négatif de moins de 72 heures dans le sens Continent vers l'Ile de Beauté". La fermeture des frontières avec les pays lointains favorise également la venue de la clientèle française en Corse qui reste selon eux "une destination attractive par le dépaysement qu'elle procure".
C'est ce qui semble se dégager des tendances observées par les principaux transporteurs insulaires depuis la fin avril et l'annonce du gouvernement d'un déconfinement progressif. Au mois de mai, les voyageurs ont effectué les premières réservations pour l'avant-saison et certains étaient déjà là lors du week-end de l'Ascension sur les plages, dans les sentiers de randonnées ainsi que dans les ruelles de l'île comme dans le Sartenais où des campings affichaient, déjà, complets.
Malgré une arrivée remarquée, la compagnie maritime Corsica Ferries explique que par rapport à l'année 2019 (année référence avant Covid), sur mai et juin elle observe un recul de 30% des réservations. De son côté Luc Bereni, président du directoire d'Air Corsica en est sûr : "Nous n’atteindrons pas les niveaux de mai et juin 2019, car la reprise des loisirs est trop tardive pour être assimilée à l'avant Covid".
Le président du directoire de Air Corsica compte tout de même sur quelques ventes de dernière minute, une façon de voyager qui s'est généralisée depuis le début de la crise sanitaire.
Un été identique à 2019
En revanche, les transporteurs sont unanimes pour juillet et août : les touristes seront bien là.
"Notre taux de prise de commande ressemble à celles des années avant Covid", précise Luc Bereni. De la même façon, pour la Corsica Linea, compagnie maritime faisant la liaison entre la Corse et le continent, la saison se présente bien. Elle enregistre une hausse de 30% de réservations par rapport à 2020.
Du côté des bateaux jaunes et blancs, pour le moment les taux de remplissages ne sont pas encore identiques à 2019 mais Pierre Mattei est lui aussi optimiste : "Les réservations varient très vite. On a bon espoir de se rapprocher de 2019."
Alors pourquoi un tel engouement comparé à l'an dernier ?
Les transporteurs s'accordent à dire que le top départ donné par le gouvernement est arrivé plus tôt que l’an dernier, les voyageurs ont donc plus de temps pour s'organiser et voir les choses venir. Mais surtout, la Corse bénéficierait selon eux "d’une image rassurante sur le plan sanitaire, notamment grâce à son important taux de vaccination ou encore à l’obligation réglementaire de présenter un test RT-PCR négatif de moins de 72 heures dans le sens Continent vers l'Ile de Beauté". La fermeture des frontières avec les pays lointains favorise également la venue de la clientèle française en Corse qui reste selon eux "une destination attractive par le dépaysement qu'elle procure".
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