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Le Corse Luc-Marie Charles, candidat à la Présidentielle de 2022


Livia Santana le Samedi 18 Décembre 2021 à 16:17

Le 8 décembre 2021, Luc-Marie Charles Andreani a déclaré en préfecture sa candidature à l'élection présidentielle de 2022. Dans un entretien accordé à CNI, l'homme originaire de La Porta se présente, développe ses axes de campagne et détaille son ambition pour le pays et pour la Corse.



Luc-Marie Charles : "Les propositions que j’amène ne sont pas de droite ou de gauche, elles redressent juste notre pays"
Luc-Marie Charles : "Les propositions que j’amène ne sont pas de droite ou de gauche, elles redressent juste notre pays"


- Qui êtes-vous ? 
- Je m'appelle Luc-Marie Charles, j'ai 64 ans, je suis divorcé et j'ai 3 garçons. Je suis retraité de la communication, de la gestion d’entreprise et de la formation professionnelle. J’ai eu une vie assez dure car j’ai été dans plusieurs familles d’accueil, j’ai même été à la rue à l’âge de 15 ans. Mais ma vie professionnelle a été assez riche et variée. J’ai fait 8 métiers différents dans la production, l’industrie, le bâtiment, le transport durant 46 ans. 
 
- Politiquement où vous situez-vous ? 
- Je ne suis pas encarté. Je ne peux pas me situer à droite même si mon programme est plus à droite. Je ne peux pas me situer à gauche même si mon programme pour l’industrie et le social est à gauche. Idem pour le centre. Je ne suis pas non plus extrémiste, ni d’extrême-droite car ses systèmes ne me plaisent pas - on ne peut pas accuser les gens qui vivent dans notre pays -, ni d’extrême gauche comme Mélanchon. Je suis un ensemble. On me dit que je suis comme Emmanuel Macron, mais non car il a une politique très européiste voir mondialiste et je ne suis absolument pas mondialiste. Ce n’est pas que je ne suis dans le marché mondial, il a toujours existé et ça serait stupide de le nier, par contre je suis plus dans la préservation de notre industrie. Mes propositions ne sont pas de droite ou de gauche, elles redressent juste notre pays. 

- Pourquoi vous avez décidé de rentrer dans la vie politique et de vous présenter à ces présidentielles ? 
- Ce n’est pas quelque chose de nouveau, lorsque j’ai fait de la formation professionnelle j’ai beaucoup travaillé pour les chambres de commerce, de métiers mais aussi pour les régions, je formais les gens aux discours. En 2018, un an après l’élection de Emmanuel Macron, le système ne me plaisait pas. Notre pays étant dans le déclin, notre industrie dégringolant, le chômage augmentant, la pauvreté devenant grandissante, les charge devenant impossible à supporter pour les entreprises… ça a commencé à m’agacer. Des solutions existent, elles sont simples mais pas appliquées car les règlementations européennes nous oppriment. L’Europe n’a pas apporté que du bien. Alors, j’ai commencé à faire des vidéos en expliquant comment récupérer notre démocratie. Ce qui m’a aussi incité à faire ces enregistrements c’est que les gens vont de moins en moins voter et participent de moins en moins à la vie de notre nation. Ils ont baissé les bras. Les vidéos ont bien pris, j’ai commencé à écrire un programme et j’ai fini par me lancer cette année.   

- Quels sont les points clés que vous défendez ?  
- Dans mon programme il y a 26 grands thèmes. Ce qui va déranger c’est la gestion de notre Parlement. Je propose de le réorganiser pour qu'il soit représentatif de tous nos concitoyens. Pour qu’ils étudient les lois correctement, je propose qu’ils ne puissent les voter que s’ils sont au moins 500 dans l’hémicycle pour être représentatifs de la nation. Ceux qui sont absents trois fois sans justificatif, seront suspendus. Les gens sauront qu’ils sont bien représentés alors ils iront voter. Le second axe, c’est de retrouver notre industrie, de retrouver une autonomie au niveau de l’agriculture et de l’artisanat. Pour cela, je propose des prêts d’Etat pour reconstruire les industries ainsi qu’un ajustement des prix des produits importés en les taxant pour les rendre aussi chers que les produits français. Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français, j’enlèverai les taxes sur les taxes. C’est-à-dire sur l’énergie, sur les produits pétroliers. J’aimerais aussi fixer un prix du mètre carré pour verrouiller les loyers.  

- Et pour la Corse ? 
- Je propose pour le territoire insulaire comme pour toutes les autres régions, de leur redonner plus d’autonomie. Nos régions apportent de la valeur ajoutée, il va falloir décentraliser et donner un pouvoir régalien pour qu’elles puissent organiser la gestion de leurs industries, leurs commerces, leurs constructions pour qu’ils ne subissent plus ce qui se passe à Paris.  

Tout le programme est à retrouver sur le site internet en cliquant ici.