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Covid : le gouvernement évoque une possible fin du pass vaccinal dès "fin mars, début avril"


La rédaction avec AFP le Mercredi 9 Février 2022 à 17:37

Il existe des "raisons d'espérer" que "fin mars-début avril nous puissions lever le pass vaccinal", en raison de l'amélioration de la situation sanitaire, a déclaré ce mercredi 9 février le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal, évoquant l'amélioration de la situation sanitaire.



Photo illustration archives CNI - Michel Luccioni
Photo illustration archives CNI - Michel Luccioni
Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a évoqué ce mercredi la possible fin du pass vaccinal à partir de "fin mars-début avril".  "Le niveau de personnes hospitalisées reste très élevé, supérieur au record que nous avions connu au printemps 2020, mais dans les projections que nous faisons (...), il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesures", a-t-il estimé.
Sur le front des contaminations, "la baisse franche, nous y sommes", a ajouté le porte-parole.
Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer a pour sa parté estimé mercredi devant le Sénat qu'une levée du pass vaccinal était envisageable "d'ici la fin mars" début "avril" si une série de conditions étaient remplies. "D'un point de vue scientifique et médical, il faut un taux d'incidence réduit, on est à 2.500. Réduit ça veut dire largement moins, au moins 10 ou 20 fois moins, mais il y a des éléments de contexte, vous donner un chiffre n'aurait pas de sens", a-t-il dit.
Il a aussi évoqué la nécessité que "la surcharge hospitalière actuelle ait disparu, que les hôpitaux reviennent à un état de fonctionnement habituel et que les patients non-Covid puissent être traités sans délais, sans retard". Il faut également une "couverture vaccinale de rappel élevée", a-t-il dit.
Alain Fischer a souligné que l'exercice de prospective était "un terrain fragile", mais selon lui "ça peut aller assez vite", car l'incidence diminue "assez vite".
Gabriel Attal a abondé, en indiquant que le pass vaccinal serait levé  "dès lors qu'il y aura une normalisation de la situation à l'hôpital, c'est-à-dire qu'il n'y aura plus un hôpital sous très forte tension du fait du Covid".
Le nombre de morts en France depuis le début de l'épidémie s’élevait mardi soir à 133.614. Plus de 80% de la population totale a reçu au moins une injection de vaccin, tandis que 78,5% est complètement vaccinée avec deux doses.