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​Le baryton Ludovic Tézier reçu à Bastia - Josepha Giacometti-Piredda « Je crois beaucoup en l’éducation et la transmission »


Laurent Hérin le Mardi 22 Septembre 2020 à 20:49

Josepha Giacometti-Piredda, conseillère exécutive en charge de la culture, du patrimoine, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, a reçu, ce mardi 22 septembre, le célèbre baryton français, Ludovic Tézier et son épouse la soprano Cassandre Berthon, pour un moment d’échanges et de convivialité. Cet artiste lyrique de renommée internationale est venu en Corse dans le cadre d’une résidence d’artiste organisée par le Centre d’Art Polyphonique de Sartène.



Josepha Giacometti rencontre Ludovic Tézier et la soprano Cassandre Berthon
Josepha Giacometti rencontre Ludovic Tézier et la soprano Cassandre Berthon
Tout est prêt ce mardi 22 septembre à l’Hôtel de Région de Bastia pour accueillir comme il se doit un tel artiste. Le célèbre baryton français Ludovic Tézier et sa femme sont reçus par Josepha Giacometti-Piredda qui n’avait pas encore eu le loisir de les rencontrer pour cause de planning chargé. « Cest un honneur de vous recevoir, souligne d’emblée la conseillère exécutive, je nai malheureusement pas pu être avec vous à Sartène, je tenais donc à vous voir ce matin, avant votre départ. Nous avons à cœur de développer ce centre dArt Polyphonique de Corse. Cest un outil formidable à mettre en marche et qui doit avoir un rayonnement sur lîle et, au-delà, sur la Méditerranée. » Ludovic Tézier et sa compagne répondent en chœur: « Nous avons été impressionnés. On est ravi dêtre reçus en Corse et aussi bien accueillis.»
A leurs côtés, sont présents, Andrée Grimaldi, Directrice de la Culture de la Collectivité de Corse, Marie-Pierre Valli, responsable communication, les trois professeurs du centre d’Art, la soprano Julia Knecht que l’on a pu voir sur scène cinq jours plus tôt pour César Vezzani, mais aussi Laetitia Pekle, DGA en charge de la culture, du patrimoine, du sport et de la jeunesse ou encore le conseiller de la conseillère exécutive, Jean-Pierre Arrio.
Tout ce beau monde s’assoit pour partager un petit-déjeuner et échanger à propos de l’art lyrique, du chant et de la culture en général.
 
« Nous avons besoin de culture au regard des incertitudes »
En aparté, Josepha Giacometti Piredda nous confirme : « Il était important pour nous daccueillir un tel artiste, pas en simple invité mais de le faire participer à un projet. Je crois particulièrement à léducation et la transmission. Malgré toutes les bonnes volontés, le centre est resté fermé trop longtemps. Depuis son ouverture, nous tenons à le faire exister. Avec lui, la Corse devient centrale. A la fois enracinée et ouverte. A Sartène, nous avons fait le pari de la qualité et de lexcellence. Cest un très bel outil, la preuve, il nous permet daccueillir une personnalité comme Ludovic Tézier qui vient de nous faire la promesse de revenir et de sinvestir. Dautant plus que nous avons besoin de culture au regard des incertitudes actuelles. Cest le lyrisme mais aussi le chant, la polyphonie ou encore les comédies musicales que les enfants vont découvrir dans ce centre qui leur est destiné. Si vous saviez les frissons que jai eu en y allant et en entendant les voix de ces enfants qui résonnent dans le lieu ! »
On sent la conseillère particulièrement émue mais elle se reprend : « Je veux faire de lhumain au centre de ce projet. Nous ne voulons surtout pas devenir des politiques “comptables”. Des résidences, des masterclass sont déjà prévues et nous allons nous tourner vers la Toscane voisine ou encore la Sardaigne.»


Restitution
Une restitution de la résidence avait lieu ce lundi au Palais des Gouverneurs, précédée d’une conférence. Deux autres dates prévues, une à Ajaccio et l’autre à Canari, haut lieu du chant lyrique en Corse, ont malheureusement du être annulées, COVID19 oblige.
« Mais Ludovic Tézier sera à Folelli cet après-midi avec des scolaires, précise Josepha Giacometti. Je suis attachée à faire venir la culture dans le rural, pas seulement à Ajaccio ou Bastia. »
Une manière d’offrir à des enfants de la plaine orientale un moment qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.