Photo Eyefinity Prod/Kevin Guizol
Le 8 mars dernier, journée internationale de la femme, CorseNetInfos relayait le message émouvant de Jessica Cviklinski victime d'inceste par son oncle Jacques Linski, condamné en première instance et en appel à 12 ans de prison puis en cassation en mars 2020 à 15 ans pour viols sur sa fille Caroline et sa nièce Jessica.
Déterminée à poursuivre son combat, Jessica va plus loin dans ses déclarations en accusant aussi son oncle Marc Linski, navigateur professionnel, et son grand-père, Jacques Linski, ancien directeur de la station France3 Marseille, qui ont tous deux perdu la vie en mer le 2 juillet 1996 alors qu'ils effectuaient une traversée en mer entre Calvi et Saint-Mandrier.
"Tout comme l'une de mes sœurs alors âgée de 14 ans, j'ai également été violée par mon oncle Marc. J'avais 16 ans. Les viols ont été commis dans la maison de nos grands parents à Lumio. Mon grand-père m'a lui agressé un été ou je travaillais à Lumio. Mon père Luc qui habite en Corse à temps partiel, a couvert et protégé ses deux frères Jacques et Marc ainsi que leur père. Il se trouve que ma plus jeune soeur a été victime d'inceste par mon père pendant toute son enfance. Il existe des familles comme ça. - déclarait dans nos colonnes la victime - Cette stèle en l'honneur des Cviklinski est d'un grand cynisme, elle ressemble à un couteau dans la plaie des victimes de cette famille, et de toutes les victimes de viols incestueux" précise notamment Jessica.
L'association Donne in lotta quia lancé une pétition en ligne demandant à ce que le quai d'honneur Jacques et Marc Linsi du port de plaisance de Calvi soit débaptisé a aussi contribué
à que la mairie de Calvi prenne la décision de débaptiser le quai Jacques et Marc Linski et de retirer la stèle inaugurée à l'époque par le ministre Bernard Pons, en attendant que justice soit rendue.
Suite à cette décision, l'association "Donne in lotta » a rédigé un communiqué dans lequel se félicite du retrait. "Ce retrait symbolise la prise en compte de la parole des victimes qui osent dire publiquement leurs souffrances tout en sachant les risques qu’elles courent dans bien des domaines : opprobre, soupçons, calomnies ou vindictes patriarcales ...,
Ce retrait tout symbolique qu’il soit nous rappelle à quel point les mobilisations populaires sont l’aiguillon du débat comme du changement en politique."
Déterminée à poursuivre son combat, Jessica va plus loin dans ses déclarations en accusant aussi son oncle Marc Linski, navigateur professionnel, et son grand-père, Jacques Linski, ancien directeur de la station France3 Marseille, qui ont tous deux perdu la vie en mer le 2 juillet 1996 alors qu'ils effectuaient une traversée en mer entre Calvi et Saint-Mandrier.
"Tout comme l'une de mes sœurs alors âgée de 14 ans, j'ai également été violée par mon oncle Marc. J'avais 16 ans. Les viols ont été commis dans la maison de nos grands parents à Lumio. Mon grand-père m'a lui agressé un été ou je travaillais à Lumio. Mon père Luc qui habite en Corse à temps partiel, a couvert et protégé ses deux frères Jacques et Marc ainsi que leur père. Il se trouve que ma plus jeune soeur a été victime d'inceste par mon père pendant toute son enfance. Il existe des familles comme ça. - déclarait dans nos colonnes la victime - Cette stèle en l'honneur des Cviklinski est d'un grand cynisme, elle ressemble à un couteau dans la plaie des victimes de cette famille, et de toutes les victimes de viols incestueux" précise notamment Jessica.
L'association Donne in lotta quia lancé une pétition en ligne demandant à ce que le quai d'honneur Jacques et Marc Linsi du port de plaisance de Calvi soit débaptisé a aussi contribué
à que la mairie de Calvi prenne la décision de débaptiser le quai Jacques et Marc Linski et de retirer la stèle inaugurée à l'époque par le ministre Bernard Pons, en attendant que justice soit rendue.
Suite à cette décision, l'association "Donne in lotta » a rédigé un communiqué dans lequel se félicite du retrait. "Ce retrait symbolise la prise en compte de la parole des victimes qui osent dire publiquement leurs souffrances tout en sachant les risques qu’elles courent dans bien des domaines : opprobre, soupçons, calomnies ou vindictes patriarcales ...,
Ce retrait tout symbolique qu’il soit nous rappelle à quel point les mobilisations populaires sont l’aiguillon du débat comme du changement en politique."
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