23 ans après cette terrible soirée est toujours dans toutes les mémoire des familles des disparus. Des blessés. Des parents et des proches qui ont vécu des heures tragiques durant plusieurs semaines De ceux qui en portent encore les stigmates visibles et invisibles.
Mardi, devant la stèle, qui à Furiani, rappelle l'ampleur du drame, nous allons tous prier pour tous ceux qui, hélas, ne sont plus là. Nous allons aider tous ceux qui ont été atteints dans leur chair et dans leur âme.
Mais nous allons tous dire aussi une fois encore, une fois plus "Furiani, mai piu".
Et, encore plus fort, jusqu'à le faire entendre à qui de droit "Plus de match le 5 Mai".
Tous ceux qui ne sont plus et qui sont morts pour aller supporter leur club de cœur, tous ceux qui sont partis assister à un match de football et qui en sont revenus marqués et traumatisés à vie, méritent bien qu'en retour ce football français, reconnaissant, leur accorde, enfin, à son tour l'hommage qu'il leur doit et que toute la Corse leur rendra aujourd'hui.
Pour notre part à CNI, où la catastrophe ne nous est pas étrangère, nous avons pris le parti, à compter d'aujourd'hui et durant une semaine, de barrer notre page d'accueil et tous nos articles du "#PasDeMatchMe5Mai" durant une semaine.
Ce n'est pas grand chose certes, mais au moins aurons-nous apporté notre petite contribution à cette noble entreprise que mène, comme une croisade, le Collectif des victimes du 5 Mai 1992.
Les 18 victimes
Angelini Antoine
Brunel Guy
Campana Marie-Pierre née Clement
Casta André
Drillaud Alexandra
Dumas Jean-Baptiste
Geronimi Antoine
Giampietri Thierry
Giannoni Dominique
Grimaldi Santa
Guidicelli Pierre-Jean
Lalliat Cédric
Marsicano Lucien
Mattei Christian
Mortier Michel
Ottaviani Marie-Laure née Guerrieri
Rao Patrick
Vivarelli Michel
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