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"Ni oubli, ni pardon" : avant le procès pour le féminicide de Julie Douib l’hommage des « colleuses »


La rédaction le Lundi 7 Juin 2021 à 11:24

A quelque jours de l'ouverture du procès de Bruno Garcia – Cruciani, accusé du meurtre de son ex-compagne Julie Douib, des membres du mouvement féministe L’Amazone ont collé ce dimanche 6 juin des messages sur les murs de Vaires-sur-Marne où vivent les parents de la victime, assassinée le 3 mars 2019 à Lisula.




"Ni oubli, ni pardon" : avant le procès pour le féminicide de Julie Douib l’hommage des « colleuses »
Ce sont les mots de Julie Douib que cinq femmes du collectif d'activistes féministes L'Amazone ont collé sur les murs  de Vaires-sur-Marne ce dimanche à quelque jour du procès devant la cour d'assises de Haute-Corse de son ex-compagnon soupçonné de féminicide. L'homme sera jugé pour avoir, le 3 mars 2019 à Lisula, abattu par balles cette mère de famille de 34 ans. Incarcéré à la prison de Borgo, en préventive, le meurtrier présumé, s'était présenté quelques instants après avoir commis le délit aux gendarmes, reconnaissant les faits.  

Deux ans après ce drame, qui est loin d'être un cas isolé, le combat des colleuses de L'Amazone rejoint celui de la famille de Julie Douib, de ses proches et des associations locales qui attendent ce procès pour que justice soit faite. " Avec ce geste qu'on a fait pour Julie on souhaite alerter sur ce qu’il se passe et sensibiliser la population. Nos sommes des femmes de tous âges, de la région parisienne et noues collons dans la rue parce que noues pensons que c'est la meilleure façon d'alerter le public sur les violences faites aux femmes." nous indique une de colleuse du collectif qui demande à l'Etat  que la police soit formée à l'accueil des victimes, que des tribunaux spéciaux soient mis en place pour traiter l'urgence des demandes, "que des places d'hébergement pour les victimes soient massivement ouvertes, que les téléphones grand danger et les bracelets électroniques soient massivement étendus." 

"Dans la majorité des cas de féminicides, comme pour le cas de Julie, - elle conclue - les victimes avaient alerté sur le danger qu'elles couraient, mais elle n'ont pas été prises au sérieux"






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