Municipales à Ajaccio : Négociations et prises de position

Simon Renucci s'est réuni avec son équipe autour de la  même table avec José Filippi et ses colistiers, ce lundi après midi. Après quelques heures de négociations, aucun terrain d'entente n'avait été trouvé entre les deux parties. Mais pour le maire sortant, qui était pourtant donné gagnant dans les différents sondages précédents le premier tour, il importe dans la configuration de lendemain de premier tour, d'étoffer son réservoir de voix. 
Alors que va-t-il se passer au second tour?
Les capacités de rassemblement de "Tonton Simon" auraient elles atteint leurs limites?
Le réservoir de voix le plus important est celui constitué par les électeurs du Front National qui, pour le moment, ne s'est toujours pas positionné officiellement.
Alors que sur le plan national, aucun accord UMP- Front national n'a été passé, serait il envisageable que cela se passe à Ajaccio?
Ces électeurs du Front National sont ils de droite ou de gauche? Ou simplement lassés des discours de ces deux partis qui détiennent le monopole depuis trop longtemps?
José Risticoni a déclaré après les résultats que l'idéologie dont il se sentait le plus proche était celle des nationalistes. Ce qui explique certainement  son silence de José Risticoni puisque les nationalistes n'ont pour le moment pris aucune décision. 
Laurent Marcangeli qui est soutenu, officiellement, par Jacques Billard et François Filoni, récupéreraient donc plus de 5 points... Mais c'est ans compter sur les libertés individuelles des électeurs qui malgré les appels au vote continuent d'avoir le choix de les suivre ou non.
Beaucoup d'inconnues pour le moment donc dans l'équation des Municipales ajacciennes.
Dans le clan Marcangeli, on reste, cependant, serein, galvanisé par le fait d'avoir fait mentir des sondages qui le donnaient perdant d'avance.
Anne-Marie Lucciani, qui tiendra une conférence de presse mercredi, devrait se positionner pour une victoire de la gauche.
José Filippi, pour sa part, a déclaré que, selon lui, "aucun des deux partis ne pourraient répondre à leurs exigences tant elles sont élevées".
Mais les négociations entre Simon Renucci et José Filippi auraient repris dans la soirée, avec comme revendication, entre autres, la présidence de la CAPA.
Les négociations se sont poursuivies jusqu'à très tard.
Il est bien évident que si aucun terrain d'entente n'est trouvé avant ce mardi soir, le scrutin s'annoncerait difficile pour Simon Renucci dans cette triangulaire.