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Le collectif Patriotti demande à être reçu par le nouveau ministre de la Justice Dupond-Moretti


Livia Santana le Vendredi 10 Juillet 2020 à 18:31

Le collectif "Patriotti" pour la libération des prisonniers dits politiques a convié la presse ce vendredi 10 juillet pour faire part de leur volonté de rencontrer le nouveau Garde des Sceaux, l'avocat Eric Dupond-Moretti, fervent défenseur des droits.



Le collectif Patriote demande une rencontre avec Eric Dupont-Moretti, nouveau garde des sceaux.
Le collectif Patriote demande une rencontre avec Eric Dupont-Moretti, nouveau garde des sceaux.
Le collectif "Patriotti", composé de 110 anciens prisonniers dits politiques, dénonce ce vendredi 10 juillet la "répression du gouvernement français" envers ses compatriotes incarcérés sur le continent, notamment pendant la période de confinement écoulée. "13 500 détenus en fin de peine ont été remis en liberté pendant le confinement mais aucun de nos prisonniers.", affirme Ghjuvan-Filippu Antolini porte-parole du collectif. 
Patriotti refuse l'assimilation de ses détenus à des "terroristes". Désignation qui n'a d'ailleurs pas permis à certains "prisonniers politiques" de bénéficier de mesures de libération. 

Depuis la fin du confinement, Patriotti dénonce "des tentatives de prélèvements financiers" de la part du Trésor Public sur Jean-Marc Dominici, Félix Benedetti, Stéphane Tomasini et Ghjuvan/Filippu Antolini. Il dénonce également des "tentatives de fichage politique sur Jean-François Gandon" qui passera en procès ultérieurement pour "son refus de collaborer avec l'appareil répressif". 

Ainsi, le collectif entend être reçu par le nouveau garde des Sceaux et ministre de la Justice,  l'avocat Eric Dupond-Moretti, fervent défenseur des droits pour lui exposer sa volonté de retirer les détenus corses du fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes (Fijait), de demander leur rapprochement ainsi que leur libération. "Il ne s'agira pas, comme on l'entend souvent dans la presse, de demander la levée de son inscription sur le registre des détenus particulièrement signalés (DPS), mais bien de faire part de toutes nos revendications.", conclue Olivier Sauli, ancien prisonnier et membre du collectif.






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