Le rassemblement des socioprofessionnels, jeudi soir sur le port de Porto-vecchio, à proximité du Jean-Nicoli a dégénéré et a contraint le navire de la SNCM à quitter le port après des incidents qui se sont produits dans l'enceinte portuaire où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre les effets du mouvement social.
Les manifestants qui ont tiré des pierres en direction du navire ont également jeté des fusées de détresse sur le bâtiment avant de mettre le feu aux amarres du Jean-Nicoli.
Le commandant du navire a alors décidé pour des raisons de sécurité de reprendre la mer à destination de Marseille où il devrait arriver vendredi vers 9 h30.
Après les faits le délégué syndical de la CGT dénonçait le laxisme dont on fait preuve les forces de l'ordre.
"Elles étaient prévenues de la manifestation depuis le matin mais nous n'avons pas compté plus de 15 gendarmes pour 300 manifestants. On se demande seulement comment ils ont pu franchir la grille du port" soulignait-il jeudi soir en rappelant que dans la journée les marins grévistes avaient été conviés, à travers les grilles du port fermées, à une rencontre avec les socioprofessionnels. "Nous étions prêts à recevoir une délégation à bord, mais bien vite cela s'est avéré impossible."
Les marins ont alors rejoint le bord où ils se sont enfermés. Dans le même temps les socioprofessionnels mécontents gagnaient l'enceinte portuaire lançant divers projectiles et inscrivant des "Fora" sur la coque du navire. Et pendant que certains manifestants mettaient le feu aux amarres d'autres jetaient des fusées de détresse sur le bateau "sans que les forces de l'ordre soient intervenues" selon le délégué syndical de la CGT des marins qui, eux, ont riposté en aspergeant les manifestants d'eau avec les tuyaux du bord.
Finalement, et pour mettre le Jean-Nicoli en sécurité, le commandant décidait de reprendre la mer à destination de Marseille.
Il est reparti avec un blessé à bord touché à la tête par une pierre qui a nécessité trois points de suture.
Du côté des socioprofessionnels ont faisait également état de quelques blessés et de quelques personnes incommodées par des jets de lacrymogènes.
Les manifestants qui ont tiré des pierres en direction du navire ont également jeté des fusées de détresse sur le bâtiment avant de mettre le feu aux amarres du Jean-Nicoli.
Le commandant du navire a alors décidé pour des raisons de sécurité de reprendre la mer à destination de Marseille où il devrait arriver vendredi vers 9 h30.
Après les faits le délégué syndical de la CGT dénonçait le laxisme dont on fait preuve les forces de l'ordre.
"Elles étaient prévenues de la manifestation depuis le matin mais nous n'avons pas compté plus de 15 gendarmes pour 300 manifestants. On se demande seulement comment ils ont pu franchir la grille du port" soulignait-il jeudi soir en rappelant que dans la journée les marins grévistes avaient été conviés, à travers les grilles du port fermées, à une rencontre avec les socioprofessionnels. "Nous étions prêts à recevoir une délégation à bord, mais bien vite cela s'est avéré impossible."
Les marins ont alors rejoint le bord où ils se sont enfermés. Dans le même temps les socioprofessionnels mécontents gagnaient l'enceinte portuaire lançant divers projectiles et inscrivant des "Fora" sur la coque du navire. Et pendant que certains manifestants mettaient le feu aux amarres d'autres jetaient des fusées de détresse sur le bateau "sans que les forces de l'ordre soient intervenues" selon le délégué syndical de la CGT des marins qui, eux, ont riposté en aspergeant les manifestants d'eau avec les tuyaux du bord.
Finalement, et pour mettre le Jean-Nicoli en sécurité, le commandant décidait de reprendre la mer à destination de Marseille.
Il est reparti avec un blessé à bord touché à la tête par une pierre qui a nécessité trois points de suture.
Du côté des socioprofessionnels ont faisait également état de quelques blessés et de quelques personnes incommodées par des jets de lacrymogènes.
Les socioprofessionnels sur le port de Porto-Vecchio avant les incidents
A bord du Jean-Nicoli : Atmosphère enfumée et projectiles. (Photos DR)
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