- Sur quels thèmes faites vous votre campagne ?
François Casasoprana : J'entends, bien sûr, porter dans cette élection des valeurs et représenter les idées auxquelles je crois. Mais l'élection au Conseil général impose surtout de rassembler des citoyens sur une démarche: présence, disponibilité, efficacité...
Etre Conseiller Général, ce n'est pas disposer d'une tribune, déclamer des jérémiades généralistes, lointaines. C'est agir. Et les Ajacciens ont besoin d'action, pas de slogans, de paroles.
Cette élection n'est donc pas le concours du meilleur camarade. Elle est quelque chose de sérieux. On parle de mener une bonne politique: former un bouclier social, construire la justice fiscale, investir pour la qualité de vie, défendre les services publics...
A travers mon bilan, j'ai prouvé qu'on pouvait obtenir des résultats concrets, régler des problèmes du quotidien, engager des dossiers lourds longtemps bloqués. J'entends mener à bien ces projets. Je les ai portés, parfois envers et contre tous: la rénovation de l'avenue Beverini, la transformation du quartier du Tribunal, le transfert dans le domaine public de nombreuses voies...
Il nous faudra également mener un travail en profondeur: réécrire le partenariat financier entre le département et la ville, rétablir la justice fiscale. Je propose ainsi, qu'une enveloppe financière soit spécifiquement dédiée aux projets urbains et ajacciens.
Marie-José Joly : Suppléante en 2011, lorsque François m'a proposé de constituer cette équipe, j'ai immédiatement approuvé. Cela a été facile puisqu'il m'a toujours associé aux dossiers, aux réunions sur le canton. Nous avons arpenté ce canton très souvent ensemble ; les citoyens nous connaissent et, je le crois, nous apprécient. Il était tout naturel de partir pour cette élection. Cette assemblée qui est la plus ancienne des institutions locales, va être profondément transformée puisque le gouvernement a voulu introduire la parité. Ce « scrutin binominal mixte majoritaire à deux tours "est ainsi le signe d’un renouveau démocratique.
Les nouvelles limites cantonales peuvent également nous permettre de rééquilibrer l’action territoriale, afin notamment de bien prendre en compte les spécificités urbaines.
Etre Conseiller Général, ce n'est pas disposer d'une tribune, déclamer des jérémiades généralistes, lointaines. C'est agir. Et les Ajacciens ont besoin d'action, pas de slogans, de paroles.
Cette élection n'est donc pas le concours du meilleur camarade. Elle est quelque chose de sérieux. On parle de mener une bonne politique: former un bouclier social, construire la justice fiscale, investir pour la qualité de vie, défendre les services publics...
A travers mon bilan, j'ai prouvé qu'on pouvait obtenir des résultats concrets, régler des problèmes du quotidien, engager des dossiers lourds longtemps bloqués. J'entends mener à bien ces projets. Je les ai portés, parfois envers et contre tous: la rénovation de l'avenue Beverini, la transformation du quartier du Tribunal, le transfert dans le domaine public de nombreuses voies...
Il nous faudra également mener un travail en profondeur: réécrire le partenariat financier entre le département et la ville, rétablir la justice fiscale. Je propose ainsi, qu'une enveloppe financière soit spécifiquement dédiée aux projets urbains et ajacciens.
Marie-José Joly : Suppléante en 2011, lorsque François m'a proposé de constituer cette équipe, j'ai immédiatement approuvé. Cela a été facile puisqu'il m'a toujours associé aux dossiers, aux réunions sur le canton. Nous avons arpenté ce canton très souvent ensemble ; les citoyens nous connaissent et, je le crois, nous apprécient. Il était tout naturel de partir pour cette élection. Cette assemblée qui est la plus ancienne des institutions locales, va être profondément transformée puisque le gouvernement a voulu introduire la parité. Ce « scrutin binominal mixte majoritaire à deux tours "est ainsi le signe d’un renouveau démocratique.
Les nouvelles limites cantonales peuvent également nous permettre de rééquilibrer l’action territoriale, afin notamment de bien prendre en compte les spécificités urbaines.
Les enjeux de l’élection ?
FC : Une problématique très concrète me vient immédiatement à l'esprit: la vitalité du centre-ville et des quartiers avoisinants. Car concourent dans cette élection des personnes qui ont systématiquement joué contre le développement du centre urbain par leurs choix: promotion des grands aménagements commerciaux à la périphérie, aucune stratégie sur la circulation, déséquilibre des investissements départementaux...
Vous savez, plusieurs millions d'euro ont été engagés pour la traversée de villages de moins de 100 habitants tandis que le conseil général débattait sans fin pour savoir si la route des Sanguinaires, la route du Salario ou le Bd Sampiero sont des itinéraires stratégiques... Au final, seulement 3,8% de l'investissement départemental concerne Ajaccio. Je suis le seul élu ajaccien qui s’est élevé contre cette gestion partisane. Je ne l'ai pas fait pour opposer l'urbain et le rural mais parce que l'inefficacité de cette politique est avérée. Donc un autre enjeu est de changer d'approche.
Je souhaite également faire vivre un espoir, porter dans l'assemblée départementale un message moderne et audacieux. C'est pourquoi il faut maintenir un certain équilibre au sein du conseil général. Les chambres monocolores, la concentration de tous les pouvoirs au sein d'un même groupe ne sont jamais profitables à l'intérêt public.
MJJ : Il est simple. Il est dirigé vers l'intérêt général. Plus concrètement, dans le domaine du social , de la dépendance et des personnes âgées, il s’agit d'avoir une vision moderne de la prise en charge tournée vers un développement davantage centré sur la personne humaine. Le concept de « silver économie » recouvre cet objectif. Ce que nous voulons porter, c'est avant tout un projet départemental, alliant les nouvelles technologies et le numérique au réseau existant des services à domicile, des transports, de tous les partenaires institutionnels (CTC, l’ARS, les communes...) mais également des acteurs territoriaux de l'innovation.
Ce projet se construit évidement grâce aux services sociaux du Département, qui ont une expérience incomparable face aux problèmes des personnes âgées. Je ne manque pas à chaque occasion de rappeler leur rôle et leur qualité. Nous pouvons leur donner une nouvelle impulsion.
Vous savez, plusieurs millions d'euro ont été engagés pour la traversée de villages de moins de 100 habitants tandis que le conseil général débattait sans fin pour savoir si la route des Sanguinaires, la route du Salario ou le Bd Sampiero sont des itinéraires stratégiques... Au final, seulement 3,8% de l'investissement départemental concerne Ajaccio. Je suis le seul élu ajaccien qui s’est élevé contre cette gestion partisane. Je ne l'ai pas fait pour opposer l'urbain et le rural mais parce que l'inefficacité de cette politique est avérée. Donc un autre enjeu est de changer d'approche.
Je souhaite également faire vivre un espoir, porter dans l'assemblée départementale un message moderne et audacieux. C'est pourquoi il faut maintenir un certain équilibre au sein du conseil général. Les chambres monocolores, la concentration de tous les pouvoirs au sein d'un même groupe ne sont jamais profitables à l'intérêt public.
MJJ : Il est simple. Il est dirigé vers l'intérêt général. Plus concrètement, dans le domaine du social , de la dépendance et des personnes âgées, il s’agit d'avoir une vision moderne de la prise en charge tournée vers un développement davantage centré sur la personne humaine. Le concept de « silver économie » recouvre cet objectif. Ce que nous voulons porter, c'est avant tout un projet départemental, alliant les nouvelles technologies et le numérique au réseau existant des services à domicile, des transports, de tous les partenaires institutionnels (CTC, l’ARS, les communes...) mais également des acteurs territoriaux de l'innovation.
Ce projet se construit évidement grâce aux services sociaux du Département, qui ont une expérience incomparable face aux problèmes des personnes âgées. Je ne manque pas à chaque occasion de rappeler leur rôle et leur qualité. Nous pouvons leur donner une nouvelle impulsion.
Qu'apportez-vous à travers vos candidatures ?
FC : Il m'a semblé naturel que Marie José Joly m'accompagne dans cette élection. Elle a été ma suppléante en 2011. Je l'ai associée au suivi des dossiers du canton. Elle m'a beaucoup aidé notamment dans tout ce qui relève de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
La solidarité avec nos aînés, c'est le cœur des compétences du conseil général. Et Marie José est parfaitement au fait de ces questions. Elle est notamment la fondatrice du Centre de coordination locale ou du premier accueil de jour pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Elle est également une des personnes en Corse qui maîtrise le mieux la thématique de la "silver économie", c'est à dire cette nécessité de mettre l'activité économique et la capacité d'innovation du territoire au service du grand âge.
Avec elle, nous travaillons depuis de longs mois sur les difficultés réelles que rencontrent nos concitoyens: reste à charge, recours sur succession... Il était donc tout à fait normal qu'elle porte avec moi ce programme et nos propositions nouvelles sur chacune de ces questions.
Silver Silvestri, mon suppléant, est une figure du canton, un enfant du Borgu connu et apprécié de tous. Antinéa Donsimoni, c'est la jeunesse, l'énergie et l'engagement pour la sauvegarde de la vitalité économique et sociale du quartier. Elle est un relais efficace des attentes et des espoirs des acteurs économiques du canton.
MJJ : c'est tout aussi naturellement que j'ai demandé à Antinéa Donsimoni d'être ma remplaçante. Elle est une battante, elle connait bien le terrain, le concret des gens. Dans sa vie professionnelle, par exemple, elle se confronte au délicat problème du logement.
Elle travaille dans le canton et nous avons fait sa connaissance lors des précédentes élections cantonales. Elle m’a dit apprécier notre sérieux et notre engagement dans les domaines de la sécurité, de la lutte contre les inondations, pour la défense du commerce de proximité....
La solidarité avec nos aînés, c'est le cœur des compétences du conseil général. Et Marie José est parfaitement au fait de ces questions. Elle est notamment la fondatrice du Centre de coordination locale ou du premier accueil de jour pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Elle est également une des personnes en Corse qui maîtrise le mieux la thématique de la "silver économie", c'est à dire cette nécessité de mettre l'activité économique et la capacité d'innovation du territoire au service du grand âge.
Avec elle, nous travaillons depuis de longs mois sur les difficultés réelles que rencontrent nos concitoyens: reste à charge, recours sur succession... Il était donc tout à fait normal qu'elle porte avec moi ce programme et nos propositions nouvelles sur chacune de ces questions.
Silver Silvestri, mon suppléant, est une figure du canton, un enfant du Borgu connu et apprécié de tous. Antinéa Donsimoni, c'est la jeunesse, l'énergie et l'engagement pour la sauvegarde de la vitalité économique et sociale du quartier. Elle est un relais efficace des attentes et des espoirs des acteurs économiques du canton.
MJJ : c'est tout aussi naturellement que j'ai demandé à Antinéa Donsimoni d'être ma remplaçante. Elle est une battante, elle connait bien le terrain, le concret des gens. Dans sa vie professionnelle, par exemple, elle se confronte au délicat problème du logement.
Elle travaille dans le canton et nous avons fait sa connaissance lors des précédentes élections cantonales. Elle m’a dit apprécier notre sérieux et notre engagement dans les domaines de la sécurité, de la lutte contre les inondations, pour la défense du commerce de proximité....
- Quelle est votre position sur la collectivité unique et la suppression des conseils généraux ?
FC : J'ai toujours été favorable à la constitution d'une collectivité unique. Comment peut-
on imaginer rivaliser avec les régions les plus dynamiques lorsque pour mener à bien un projet d'investissement, même de taille modeste, il faut obtenir l'accord de trois ou quatre collectivités différentes aux règlements d'aide différents et complexes? Il n'y a qu'à constater le montant des subventions accordées aux communes par le conseil général qui ne sont jamais réellement consommées. Combien de projets d'assainissement, d'adduction d'eau votés mais jamais concrétisés?
Je note d'ailleurs que sur ce sujet, j'ai été d'une grande clarté. Je ne me suis pas associé au vote de la motion présentée par la majorité départementale UMP qui visait à condamner toute possibilité de réforme. Mais, j'ai bien saisi que, pour certains, le concept du "camp du progrès et des évolutionnistes" était malléable: les propos de campagne ne reflètent pas toujours les convictions... Je ne pratique pas cette forme d'opportunisme. Je crois avoir démontré, au contraire, que je savais rester fidèle à mes convictions.
Pour autant, sur le projet de réforme tel qu'il a été adopté, je pense qu'il faudra aller plus loin dans la capacité d'action de cette nouvelle collectivité unique. Il faudra également donner davantage de garanties à tous les territoires et rassurer les personnels. Je suis disponible pour participer à ce travail de fond qui apparaît nécessaire, comme je l'ai été quand la commission Chaubon de l'Assemblée de Corse s'est ouverte aux propositions des élus.
MJJ : Faire de la politique c'est avoir une vision pour l’avenir, ne pas avoir les yeux rivés sur un calendrier électoral. Avec François, nous sommes pour une collectivité unique.
Nous voulons agir pour le mieux vivre de tous nos concitoyens ; et cela demande du temps.
Les deux prochaines années seront employées à travailler sur des dossiers et à être aux plus près de tous.
on imaginer rivaliser avec les régions les plus dynamiques lorsque pour mener à bien un projet d'investissement, même de taille modeste, il faut obtenir l'accord de trois ou quatre collectivités différentes aux règlements d'aide différents et complexes? Il n'y a qu'à constater le montant des subventions accordées aux communes par le conseil général qui ne sont jamais réellement consommées. Combien de projets d'assainissement, d'adduction d'eau votés mais jamais concrétisés?
Je note d'ailleurs que sur ce sujet, j'ai été d'une grande clarté. Je ne me suis pas associé au vote de la motion présentée par la majorité départementale UMP qui visait à condamner toute possibilité de réforme. Mais, j'ai bien saisi que, pour certains, le concept du "camp du progrès et des évolutionnistes" était malléable: les propos de campagne ne reflètent pas toujours les convictions... Je ne pratique pas cette forme d'opportunisme. Je crois avoir démontré, au contraire, que je savais rester fidèle à mes convictions.
Pour autant, sur le projet de réforme tel qu'il a été adopté, je pense qu'il faudra aller plus loin dans la capacité d'action de cette nouvelle collectivité unique. Il faudra également donner davantage de garanties à tous les territoires et rassurer les personnels. Je suis disponible pour participer à ce travail de fond qui apparaît nécessaire, comme je l'ai été quand la commission Chaubon de l'Assemblée de Corse s'est ouverte aux propositions des élus.
MJJ : Faire de la politique c'est avoir une vision pour l’avenir, ne pas avoir les yeux rivés sur un calendrier électoral. Avec François, nous sommes pour une collectivité unique.
Nous voulons agir pour le mieux vivre de tous nos concitoyens ; et cela demande du temps.
Les deux prochaines années seront employées à travailler sur des dossiers et à être aux plus près de tous.
- Comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui est amenée à disparaître ?
FC : L'architecture institutionnelle de la Corse va se transformer, effectivement. Et il faut réussir cette transformation. C'est l'un des enjeux de cette élection. C'est pourquoi il faut des élus impliqués, au fait du fonctionnement de l'institution et avec des idées sur les changements à opérer. Car les prochains élus départementaux devront veiller à ce que la transition ne s'opère pas au détriment de la Corse du Sud.
Par ailleurs, le Conseil général va continuer à œuvrer durant les trois prochaines années.
Et ses compétences ne sont pas des moindres: social, logement, politique de la ville et de proximité, routes... Dans ces domaines il y a de vraies urgences et personne ne saurait se satisfaire d'un attentisme.
Le choix que vont faire nos concitoyens est donc d'une grande importance. Avec Marie José, nous leur proposons de faire un choix fort.
Nous savons qu'ils ne se laisseront pas voler leur liberté par des promesses folles ou par tous ces discours qui visent à galvauder cette élection.
MJJ : Cette question rejoint la précédente. Il faut du sérieux, de l’honnêteté, de l'écoute et toujours être au plus près des personnes qui nous sollicitent. Je crois que c’est cette ligne de conduite que vont juger les citoyens ; ils ne vont pas se désintéresser de ce scrutin autant que certains l’espèrent. J’en suis convaincue.
Par ailleurs, le Conseil général va continuer à œuvrer durant les trois prochaines années.
Et ses compétences ne sont pas des moindres: social, logement, politique de la ville et de proximité, routes... Dans ces domaines il y a de vraies urgences et personne ne saurait se satisfaire d'un attentisme.
Le choix que vont faire nos concitoyens est donc d'une grande importance. Avec Marie José, nous leur proposons de faire un choix fort.
Nous savons qu'ils ne se laisseront pas voler leur liberté par des promesses folles ou par tous ces discours qui visent à galvauder cette élection.
MJJ : Cette question rejoint la précédente. Il faut du sérieux, de l’honnêteté, de l'écoute et toujours être au plus près des personnes qui nous sollicitent. Je crois que c’est cette ligne de conduite que vont juger les citoyens ; ils ne vont pas se désintéresser de ce scrutin autant que certains l’espèrent. J’en suis convaincue.
Vos thèmes de campagne ?
FC : Nous allons à la rencontre des habitants pour échanger sur les solutions qui peuvent être apportées aux difficultés de leur quotidien.
Sur le logement, malgré les contraintes budgétaires, on peut maintenir l'effort déployé en faveur de la construction d'habitat neuf (social et en accession à la propriété) et pour la rénovation des immeubles anciens (l'opération d'amélioration concernant le centre-ville doit être maintenue).
Nous connaissons bien chacun des quartiers de notre canton. Le rôle du conseiller général est d'y débloquer les travaux qui sont attendus parfois depuis très longtemps: rénovation de l'avenue Beverini (j'ai fait avancer le projet technique et obtenu que le Conseil général débloque 1 million d'euros), rénovation de la place Abbatucci, travaux de la rue Maestroni, de la rue des Aloès, de la montée du Parc Sainte Lucie... Pour ces dernières voies, plus que des promesses, il faut régler préalablement l'intégration des voiries et réseaux dans le domaine public.
Enfin, nous portons un projet à l'échelle du département. D'importantes réformes sont à mener pour une juste prise en compte de l'effort fiscal fourni par les Ajacciens, pour anticiper les besoins sociaux du département, pour innover dans le soutien aux communes...
- Quel est pour vous l’enjeu de cette élection dans votre canton ?
FC : Les projecteurs sont braqués sur ce canton, c'est vrai. Mais on ne peut y résumer l'engagement public à une simple lutte partisane.
Les habitants de ce canton ont besoin d'être considérés. Il y a de très grands écarts de niveau de vie, parfois même d'une rue à l'autre. Il faut donc veiller à ne pas caricaturer les lieux, à ne pas oublier certains quartiers.
Notre canton a également besoin de projets menés à bien, pas de promesses. Rue Maestroni, rue Choury, Parc Sainte Lucie, les habitants en ont assez de ces promesses de travaux qui ne viennent jamais. Ils savent bien qu'il faut d'abord discuter avec les copropriétés pour avoir la maîtrise du foncier. Nous, nous ne faisons pas que parler des problèmes, nous proposons des solutions vraies, crédibles, réalistes.
MJJ : Ce canton, comme tant d'autres, a besoin d'une politique globale, en concertation avec la commune pour la voirie, la circulation automobile, les cheminements piétons...
Et bien sûr il en sera de même pour ses missions de solidarité (petite enfance, RSA, handicap, troisième âge...). Le besoin de proximité est important. Il faut bien le prendre en compte pour mener à bien une politique efficace. Nous avons, je crois, un tour d'avance : les habitants de ce canton nous ont déjà accordé leur confiance une fois, en 2011. Ils peuvent juger des premiers résultats obtenus.
Les habitants de ce canton ont besoin d'être considérés. Il y a de très grands écarts de niveau de vie, parfois même d'une rue à l'autre. Il faut donc veiller à ne pas caricaturer les lieux, à ne pas oublier certains quartiers.
Notre canton a également besoin de projets menés à bien, pas de promesses. Rue Maestroni, rue Choury, Parc Sainte Lucie, les habitants en ont assez de ces promesses de travaux qui ne viennent jamais. Ils savent bien qu'il faut d'abord discuter avec les copropriétés pour avoir la maîtrise du foncier. Nous, nous ne faisons pas que parler des problèmes, nous proposons des solutions vraies, crédibles, réalistes.
MJJ : Ce canton, comme tant d'autres, a besoin d'une politique globale, en concertation avec la commune pour la voirie, la circulation automobile, les cheminements piétons...
Et bien sûr il en sera de même pour ses missions de solidarité (petite enfance, RSA, handicap, troisième âge...). Le besoin de proximité est important. Il faut bien le prendre en compte pour mener à bien une politique efficace. Nous avons, je crois, un tour d'avance : les habitants de ce canton nous ont déjà accordé leur confiance une fois, en 2011. Ils peuvent juger des premiers résultats obtenus.
Comment appréhendez-vous cette consultation ?
FC : Nous abordons ce grand rendez-vous avec sérénité. Je crois que les Ajacciens sont pleinement conscients des enjeux. Ils connaissent notre bilan. Ils sont tournés vers l'avenir. Ils veulent des actes. Avec eux, nous portons un choix fort.
MJJ : nous sommes des candidats sérieux et honnêtes avec une expérience forte du terrain et de la vie publique. Nous avons su fédérer des compétences. Nous avons su créer et maintenir avec les habitants du canton un lien fort. Mais nous concourront dans un contexte particulier, dans un nouveau territoire, avec des enjeux inédits. Je suis également une nouvelle candidate, même si on me connait dans mon domaine professionnel et associatif. Il faut que les Ajacciens votent.
MJJ : nous sommes des candidats sérieux et honnêtes avec une expérience forte du terrain et de la vie publique. Nous avons su fédérer des compétences. Nous avons su créer et maintenir avec les habitants du canton un lien fort. Mais nous concourront dans un contexte particulier, dans un nouveau territoire, avec des enjeux inédits. Je suis également une nouvelle candidate, même si on me connait dans mon domaine professionnel et associatif. Il faut que les Ajacciens votent.
Un dernier message à vos électeurs
FC : Nous avons toujours porté le même message: rassembler la gauche et nous ouvrir car nous n'avons qu'un seul parti: Ajaccio.
Je crois surtout que lorsque les choses sont claires, il n'y a aucune raison de ne pas parvenir à rassembler les volontés, les énergies.
Mais sceller un accord, ce n'est pas une question de personnes. Ce ne peut être en aucun cas un arrangement entre individus, une conjonction d'intérêts particuliers. Un accord politique nécessite une vision de ce qui peut être fait la durée d'un mandat.
Nous sommes, quant à nous, porteurs d'un projet, d'une éthique et d'une constance dans notre engagement.
Je le redis, nous sommes sereins.
Je crois surtout que lorsque les choses sont claires, il n'y a aucune raison de ne pas parvenir à rassembler les volontés, les énergies.
Mais sceller un accord, ce n'est pas une question de personnes. Ce ne peut être en aucun cas un arrangement entre individus, une conjonction d'intérêts particuliers. Un accord politique nécessite une vision de ce qui peut être fait la durée d'un mandat.
Nous sommes, quant à nous, porteurs d'un projet, d'une éthique et d'une constance dans notre engagement.
Je le redis, nous sommes sereins.