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Edmond Simeoni : " La situation politique en Corse se dégrade inexorablement "


le Mardi 4 Juin 2013 à 14:59

C'est Edmond Simeoni qui l'affirme : "La situation politique en Corse se dégrade inexorablement parce que l’Etat nie l’existence de la « question corse ».



Edmond Simeoni : " La situation politique en Corse se dégrade inexorablement "
Dans le texte qu'il nous a fait parvenir le docteur Simeoni poursuit en ces termes;
"Le Ministre de l’Intérieur affirme « je ne lâcherai rien » (sic) ; selon lui, il y aurait ici deux problèmes : lutte contre la criminalité où nous obtenons, dit-il, des résultats exceptionnels (resic) ? - 86 assassinats en 6 ans et une seule élucidation - et le développement économique que le ministre prend à bras le corps, avec la signature de la troisième tranche du PEI, décidée il y neuf ans – 18.000 chômeurs et une économie atone ! -
Des partis et mouvements politiques tirent en vain la sonnette d’alarme, refusent de rencontrer M.Valls ; le ministre lui, écarte – on se demande à quel titre- une révision éventuelle de la Constitution française, indispensable pour installer la co-officialité de la langue corse, largement votée par l’Assemblée de Corse.
Nous pensions que le pouvoir  dans ce domaine relevait du président de la République ( Défense nationale et Affaires étrangères) et du Premier ministre "
qui détermine et conduit la politique de la nation" ; et non pas du chef de la Police, comme dans les républiques bananières.
Cette confusion des genres est  et serait gravement préjudiciable si elle devait perdurer.
Cette fermeture laisse présager de graves difficultés. SI l’Assemblée de Corse et une majorité de citoyens veulent des réformes et que l’Etat les refuse, il est aisé de prévoir de fortes turbulences.Un tel déni de démocratie ne pourrait pas rester sans conséquences. I
Il y a une seule solution pour le peuple corse et pour l’Etat :  le véritable dialogue et la sortie pérenne de crise, prenant en compte les intérêts légitimes des parties
."





Commentaires

1.Posté par arbasgiu le 04/06/2013 17:16
Aprés les multiples provocations de Valls (on va pas y revenir), malgré la trêve annoncé le 7 Décembre par le FLNC, pour tendre la main à une solution politique et démilitariser le champ politique (info peu ou pas reprise sauf par la PQR, 10 lignes, alors que cela avait une portée historique). Fallait s'y attendre.....hélas.... Un extrait du communiqué du FLNC :"... Il y a un an, il affichait une couleur politique de gauche, et misait sur l'arrivée d'un nouveau gouvernement socialiste pour la reconnaissance des revendications portées depuis 40 ans par les nationalistes. Mais aujourd'hui il affiche sa déception. Jamais, nous n'avons connu un tel chaos, citant le poids de la voyoucratie dans l'ile, instrumentalisée par l'Etat pour combattre le nationalisme. La France reste à ce jour un Etat colonisateur, et les élus corses, étant pour la plupart spectateurs ou complices...". C'est dommage, je regrette cette décision, "mais tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse". Hollande à recadrer trop tard Valls "...Le chef de l'Etat a remis en place son ministre de l'Intérieur qui avait affiché ses ambitions quelques jours auparavant... Rappeler à son ministre de l'Intérieur qui est le chef... Dans une interview accordée à La Provence et parue ce mardi, François Hollande a recadré Manuel Valls après les propos qu'il avait tenus dans le même journal la semaine précédente, affichant clairement son ambition pour Matignon. "Quant à Manuel Valls, il fait du bon travail et il sait que c'est toujours le président de la République qui décide", a déclaré François Hollande..." Celui-ci (Valls) en jetant de l'huile sur le feu par calcul "cynique" (depuis 6 mois), a mis le feu à la forêt, le pompier incendiaire, bonne ou mauvaise séquence ?