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Michèle Melgrani-Poli : "La natation corse est sur la bonne voie"


le Samedi 3 Décembre 2016 à 16:41

Les championnats de Corse d'hiver de natation se disputent depuis samedi à la piscine de la Carbonite. Organisés conjointement par l'ASPTT Bastia et le Team de Bastia natation (nous vous en reparlerons) ils ont donné l'occasion à Michèle Melgrani-Poli, la présidente de la toute nouvelle ligue corse de natation aux côtés de laquelle se tenait Jean-Luc Guidicelli, membre du comité directeur, de faire le point sur la situation de la discipline dans l'Île



Michèle Melgrani-Poli, présidente de la ligue de Corse
Michèle Melgrani-Poli, présidente de la ligue de Corse
- Des championnats de Corse d'Hiver pour qui ?
- Pour 150 jeunes gens, représentants de 8 clubs et du club d'Antibes, invité ce samedi par l'ASPTT de Bastia. Ils sont qualificatifs pour les  les championnats interrégionaux de Nationale 2 Hiver qui se dérouleront à Saint-Raphaël (Var).  Dès lors les épreuves donnent lieu à de belles empoignades, de beaux temps et de beaux champions. La compétition a débuté depuis quelques heures à peine, mais il y a, déjà, beaucoup de records qui sont tombés.

- Combien il y a t-il de licenciés en Corse ?
- 1 335. Nous étions tombés à 1 270 mais la tendance est désormais à la hausse. L’objectif est  d’atteindre rapidement es  1400. Mais nous serions toujours en retrait par rapport aux 1 701 licenciés que la natation corse a, à un moment donné, compté.

- Les raisons de cette baisse ?
- Elles tiennent essentiellement dans les rythmes scolaires et dans les infrastructures dont elle  dispose. 

- Quelles sont-elles ?
- Les piscines de la Carbonite et du Fangu à Bastia et du Rossini et des Salines à Ajaccio.

- Et toujours pas de bassin de 50 mètres ?
- C’est l’objectif que nous aimerions atteindre.

- Ce n’est pas un peu de l’utopie ?
- C’est très compliqué, c’st vrai, mais pas utopique du tout; Et nous sommes certains que lorsque l’un des deux départements possèdera une telle structure, l’autre l’imiterait rapidement. Il ne faut pas se placer du seul point de vue corse. Avec la météo et la desserte aérienne et maritime de notre région, un tel bassin constituerait un attrait supplémentaire pour les nageurs mais pas seulement. D’autres disciplines, avec les retombées que l’on imagine sur le plan économique, pourraient profiter de nos bassins.

- Et la natation en eau libre ?
-Nous y pensons, aussi, très sérieusement. Sur ce plan nous avons tout ce qu'il faut. Des sites grandioses que tout le monde nous envie, une météo et une situation exceptionnelles. C'est mieux, on en conviendra, que les lacs et les eaux boueuses où l'on pratique parfois ailleurs. Et comme la discipline a été mise en avant lors des derniers Jeux Olympiques nous avons tout à gagner à nous engager dans cette voie. Pourquoi pas nous aussi, dès lors, que tous les clubs adhèrent à une telle perspective ?

- Qu'est ce qui pourrait faire, un jour, de la Corse un terrain privilégié sur ce plan ?
- L'organisation d'une finale de la coupe d'Europe de la discipline. Pas besoin de structures pour cela. Il nous faudrait uniquement former des officiels.

- Vous ne mettez pas la barre trop haut ?
- C'est faisable. Et quand on veut on peut ! Si tout le monde de la natation corse est soudé, comme il l'est actuellement, il n'y pas de raison pour que cela ne marche pas. Or, aujourd'hui il faut le souligner parce que en Corse ce n'est pas toujours évident, chez nous, tout le monde tire dans le même sens.

- La ligue corse de natation ?
- Elle a quelques heures à peine. Elle succède au comité régional. En fait, son avènement est lié à une mise en conformité avec les textes fédéraux et une exigence du Comité national olympique et sportif, mais les comités départementaux demeurent…


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