Corse Net Infos - Pure player corse

Volley Ligue A 3e journée : Le GFCA domine Toulouse


Antoine Astima le Jeudi 3 Novembre 2016 à 22:11

Au terme d’un match plein, le GFCA est venu à bout d’une très coriace équipe de Toulouse. Sous l’impulsion de Simovski, encore une fois grand bonhomme du match (28 points) et meilleur marqueur, les Ajacciens s’imposent 3-1 et occupent la 4e place du classement. Encore une belle perf !



(Photos Marcu-Antone Costa)
(Photos Marcu-Antone Costa)
GFCA-Toulouse 3-1
 25-15 (26’) 23-25 (32’), 25-23 (30’), 25-19 (27’)
Spectateurs : 1 200 environ
Arbitres : MM. Baklouti et Auynh
Six de départ 
GFCA 
Takaniko (2), Petreas (6), Mijalovic (23), Simovski (cap.) (28), Dailey (7), Mineiro (11). Libero : Exiga
Entrés en jeu : Lacassie, Siriila
Ent : F.Ferrandez
Fautes sur service (10), points sur attaque (61), points sur contre (9), aces (7), points sur fautes adverses (23)

Toulouse 
Van Den Dries (17), Chinenyeze (14), Zagonel (cap.) (11), Brizzard (3), Tammemaa (9) Louati (5). Libero : Rossard. Ent : C.Enard.
Entrés en jeu : Darrieux, Manusauaki
Fautes sur service (12), points sur attaque (50), points sur contre (6), aces (3), points sur fautes adverses (21).
 

Face à Toulouse, équipe surprise du début de saison, le GFCA a à cœur de renouer avec la victoire et d’oublier sa déconvenue à Chaumont une semaine plus tôt. Dans une première manche dominée de la tête et des épaules, les locaux donnent vite l’impression de vouloir marquer leur territoire. Sous l’impulsion de Dailey, Mijalovic et Simovski, le Gaz prend vite les commandes (4-1, 5-2, 8-4) au premier temps mort technique. Deux  attaques de Mineiro et Mijalovic, une dehors de Tammemaa et les Ajacciens s’envolent (13-6). Grâce à un jeu cohérent, des attaques qui font quasiment mouche à chaque fois, une très bonne réception et un block solide, ce GFCA-là semble paré pour empocher le premier set sans trop de difficulté. En face, Van Den Bries, artisan de la victoire face à Tours (30 pts) est en dedans et l’ensemble toulousain en faillite totale. (19-9 en moins de 20’, 21-10, 22-11). Une domination concrétisée logiquement par Mineiro (25-15) en moins d’une demi-heure.
Fermement décidé à poursuivre sur le même tempo, le GFCA entame la seconde manche avec la même détermination. Mais il peine à garder le même rythme et se fait piéger par des visiteurs qui, sans être véritablement à leur avantage,  prennent même les devants (5-7, 5-8) pour ne plus jamais les lâcher. Petreas sonne la révolte mais Chinenyeze place une attaque tranchante (6-10, 7-11). Le GFCA semble se relâcher. Dans cette adversité, on s’en remet alors aux coups de boutoirs de Simovski (11-11 et quatre points successifs au terme d’un échange somptueux, suivi de deux aces et d’une attaque gagnante). Mais, dans cette seconde manche indécise, les Toulousains reprennent les commandes (12-15, 13-16, 15-17). Les Ajacciens jouent leur partition par intermittence et les visiteurs n’en demandent pas tant (15-18, 16-19). De sorte que l’adversaire arrive en force au money time (16-20). Encore une fois, Simovski sort le grand jeu (deux attaques gagnantes). Mineiro lui emboite le pas le long de la ligne (19-20). Dans un suspense haletant, le Gaz s’accroche (20-21, 21-22, 22-23). Une attaque de Zagonel donne deux balles d’égalisation (22-24). La première est sauvée par Mijalovic, d’une belle attaque dans l’axe. Mais Takaniko sert dans le filet (23-25 en 32 minutes).

GFCA-Toulouse
  • GFCA-Toulouse
  • GFCA-Toulouse
  • GFCA-Toulouse
  • GFCA-Toulouse
Après la pause, le GFCA s’efforce de corriger le tir (9  points sur fautes directes lors des deux premières manches). Si Mijalovic passe ses attaques, l’inusable Zagonel (40 ans), en fait de même. Costauds dans les têtes, les visiteurs font peu de fautes directes et lâchent peu de points, le Gaz doit soigner ses transmissions s’il veut s’en sortir. Cette fois, c’est Mijalovic l’homme du troisième set (8-5 et 5 points à lui seul à ce moment) qui sort le grand jeu. Si le rythme a baissé et les échanges sont moins fournis, le Gaz s’échappe (11-7 au premier temps mort technique). Et comme Jovica Simovski se rallume, le GFCA s’envole (15-10). Les « rouge et bleu » varient leur jeu et retrouvent celui de la première manche. Un contre de Petreas et une nouvelle attaque de Simovski (son 17e point à ce moment du match) donnent un +7 à un GFCA (17-10). Pourtant, Toulouse ne lâche rien, réplique grâce à Chinenyeze et réduit peu à peu l’écart (17-14). Encore une fois, Simovski réveille le Palatinu, Jef Exiga sort des réceptions monstrueuses et le Gaz arrive en pôle-position au money time (20-16). Mais les Toulousains vont refaire progressivement leur retard ; ils alignent un 3-0 dont un point litigieux qui leur permet de recoller et font douter les Ajacciens (20-19, 21-20, 22-21). Le gain de cette troisième manche se joue dans les têtes. Une attaque de Mijalovic remet le Gaz en selle. Le Serbe offre, d’un contre meurtrier, le gain de la troisième manche à ses couleurs (25-23). Ouf !
Les deux équipes se  retrouvent pour un quatrième set disputé qui va beaucoup se jouer dans les têtes. Costaud sur ses bases arrière, le GFCA domine nettement les premiers échanges (4-1, 6-3, 7-4). Mijalovic perfore de nouveau le block adverse et le Gaz prend les devants au tableau d’affichage (8-4) et dans la tête. Car il en faut pour faire douter cette équipe toulousaine (9-6, 10-7). Mais Van Den Dries et Chinenyeze retrouvent des couleurs (10-9) et le scénario précédent se profile (11-10). Dans une manche où l’on se rend coup pour coup, Mijalovic sort une attaque et un contre qui permettent au Gaz de se donner encore de l’air (16-10). Et comme le public du Palatinu s’en mêle, le Gaz garde l’emprise sur le match (18-11, 19-13, 20-14). Avec six points d’avance au money time, on se dit que le GFCA file vers sa deuxième victoire de la saison. C’est mal connaître un adversaire qui est loin d’abdiquer (20-16). Oui mais voilà, dans les rangs gaziers, le duo Simovski-Mijalovic fait des étincelles (22-16). Avec une telle avance, il ne peut plus rien arriver au GFCA qui s’envole grâce à une nouvelle attaque de son capitaine (23-17). Le Macédonien offre six  balles de match. En bon capitaine, il termine lui-même le travail (25-19). Mais que ce fut dur !