Pour tous ceux qui souhaitent cultiver en altitude, bio, sans pesticides ni sous-serre, avec un peu de fumier en temps et en heure, voici les conseils précieux de M. Vincensini, jardinier expérimenté.
« Je marche à la Lune, par exemple le 14 mars dernier, j’ai planté des pommes de terre et des carottes et j’ai attendu la deuxième quinzaine de Lune pour planter d’autres légumes, j’attends qu’elle vienne, 3 jours pour qu’elle se renforce, et c’est le moment de planter. A la nouvelle Lune, il est bon de planter tout ce qui est au-dessus de la terre, et en pleine Lune, tout ce qui va à l’intérieur.
je jardine depuis 60 ans, J’ai une grande variété de légumes et fruits dans mon jardin : 130 pieds de tomates, des concombres, oignons, carottes, navets, salades, courge, haricots, framboises.. j’ai même un mandarinier, pêcher, figuier…les arbres fruitiers, je les greffe en novembre et je les installe à l’abri du vent, je les couvre l’hiver s’il fait trop froid. Mon jardin est bien exposé sud-est, j’ai de l’eau qui vient
de la montagne Casabatare…
A 800 mètres, je réussis à récolter mes premières tomates (agora) vers le 15 juin. Je pense aussi à planter des tomates plus tardives pour le mois d’octobre. Mon astuce qui marche : ne pas couper les gourmands de partout, seulement à la base, ne pas laisser traîner les feuilles par terre et puis il ne faut pas trop arroser les tomates une fois qu’elles sont sorties sinon vous leur enlevez le goût. Pour moi, la variété cœur de bœuf, c’est la reine de la tomate »
« Je marche à la Lune, par exemple le 14 mars dernier, j’ai planté des pommes de terre et des carottes et j’ai attendu la deuxième quinzaine de Lune pour planter d’autres légumes, j’attends qu’elle vienne, 3 jours pour qu’elle se renforce, et c’est le moment de planter. A la nouvelle Lune, il est bon de planter tout ce qui est au-dessus de la terre, et en pleine Lune, tout ce qui va à l’intérieur.
je jardine depuis 60 ans, J’ai une grande variété de légumes et fruits dans mon jardin : 130 pieds de tomates, des concombres, oignons, carottes, navets, salades, courge, haricots, framboises.. j’ai même un mandarinier, pêcher, figuier…les arbres fruitiers, je les greffe en novembre et je les installe à l’abri du vent, je les couvre l’hiver s’il fait trop froid. Mon jardin est bien exposé sud-est, j’ai de l’eau qui vient
de la montagne Casabatare…
A 800 mètres, je réussis à récolter mes premières tomates (agora) vers le 15 juin. Je pense aussi à planter des tomates plus tardives pour le mois d’octobre. Mon astuce qui marche : ne pas couper les gourmands de partout, seulement à la base, ne pas laisser traîner les feuilles par terre et puis il ne faut pas trop arroser les tomates une fois qu’elles sont sorties sinon vous leur enlevez le goût. Pour moi, la variété cœur de bœuf, c’est la reine de la tomate »
Et d’ajouter : « je bêche mon terrain en novembre, j’étale mon fumier à 30 cm de profondeur, il ne faut pas casser les mottes, les intempéries se chargeront de vous donner une terre meuble.
L’avantage de cultiver un jardin en altitude, provient de la différence de température entre la plaine et la montagne, on a moins d’humidité, moins de maladies.
Qu’est-ce que j’attends de cette ouverture de mon jardin ? Eh bien, comme disaient les vieux de 100 ans du village, on en apprend tous les jours, j’ai aussi besoin d’échanger sur les techniques des autres jardiniers de Corse."
La visite du jardin s’est terminée par le partage d’un repas offert par M/ Vincensini , composé de tourtes aux herbes, d’oignons, de figatelli, de bons gâteaux au citron confectionnés par son épouse dans une ambiance chaleureuse au cours de laquelle chacun a pu exprimer le plaisir qu’il ressent à consommer des aliments les plus naturels qui soient un plaisir qui, nous l’espérons, sera de plus en plus partagé grâce à l’essor de cette tendance du mieux manger.
J. D.
Pour entrer en contact avec le réseau des jardiniers : Cpie Centre Corse Corte : Stéphanie Burnat.
L’avantage de cultiver un jardin en altitude, provient de la différence de température entre la plaine et la montagne, on a moins d’humidité, moins de maladies.
Qu’est-ce que j’attends de cette ouverture de mon jardin ? Eh bien, comme disaient les vieux de 100 ans du village, on en apprend tous les jours, j’ai aussi besoin d’échanger sur les techniques des autres jardiniers de Corse."
La visite du jardin s’est terminée par le partage d’un repas offert par M/ Vincensini , composé de tourtes aux herbes, d’oignons, de figatelli, de bons gâteaux au citron confectionnés par son épouse dans une ambiance chaleureuse au cours de laquelle chacun a pu exprimer le plaisir qu’il ressent à consommer des aliments les plus naturels qui soient un plaisir qui, nous l’espérons, sera de plus en plus partagé grâce à l’essor de cette tendance du mieux manger.
J. D.
Pour entrer en contact avec le réseau des jardiniers : Cpie Centre Corse Corte : Stéphanie Burnat.