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Un bilan positif pour l’ADEC et les entreprises corses


Pierre BERETTI le Mercredi 6 Septembre 2017 à 22:26

Près de 300 entreprises accompagnées et aidées, près de 2 000 emplois préservés, la simplification des aides aux entreprises, la réduction du délai de paiement des aides, un Schéma Régional de Développement Economique élaboré, voté et déjà mis en œuvre à 80%... sur 18 mois à peine. L’équipe de l’ADEC a dressé un bilan positif sur ces deux ans de mandature en présentant des mesures innovantes qui ont porté leurs fruits.



Un bilan positif pour l’ADEC et les entreprises corses
Rentrée atypique pour l’ADEC venue présenter son bilan de mandature. En effet, la conférence de presse n’était pas organisée dans les locaux de la structure mais à l’extérieur et bien que Jean-Christophe Angélini présidait la présentation, il a brièvement introduit celle-ci en donnant le ton : « La principale richesse de l’ADEC c’est son équipe ». C’est donc accompagné d’une partie de la cheville ouvrière de l’Agence de Développement économique de la Corse que le président a choisi de poser en toute transparence le bilan d’une mandature très courte qui sur les réalisations ne s’étend que sur 18 ou 20 mois tout au plus.
L’équipe de l’ADEC était donc composée pour l’exposé du bilan du directeur général Jean-Charles Vallée, d’Olivier Mosconi, Guillaume Guidoni, Paul-François De Zerbi, et Delphine Grimaldi.
Au-delà du bilan c’est donc une mise en lumière sur toute une équipe de travail que Jean-Christophe Angelini a souhaité réaliser. Une équipe qui a posé un bilan démontrant que ses membres avaient su faire du « riacquistu economicu e suciale une réalité ».
 

SRDE2I et amélioration des dispositifs d’aide.
« C’est la première fois que la CTC a pu se doter d’un document achevé et structurant à travers le SRDE2I (Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation), a expliqué Guillaume Guidoni. En a peine neuf mois sur l’année 2016 nous avons réalisé une concertation la plus large possible afin de pouvoir aboutir. Ce schéma n’est pas uniquement une feuille de route indicative, elle comporte des déclinaisons opérationnelles immédiates. 80% des mesures que préconise le schéma sont déjà en cours de mise en œuvre. Par ailleurs, nous avons pu simplifier les dispositifs d’aide en écoutant les difficultés rencontrées par nos entreprises locales. L’ADEC propose ainsi une dizaine d’aides contre 34 auparavant. Nous avons également réduit les délais d’attribution de ces aides. Une entreprise en devenir ou en difficulté devait parfois attendre entre un an et quinze mois pour bénéficier réellement des fonds qui lui avaient été attribués. Aujourd’hui nous avons réduit les délais à trois mois. Notons aussi, l’organisation des assises des TPE qui ont favorisé des débouchés concrets. »
 

SFIDA (Sustegnu, Finanzamentu di Impreze in Difficulta a in Adattazione)
« La Corse est la première région à posséder cette cellule de détection des diverses difficultés rencontrées par les entreprises, a souligné Olivier Mosconi. Nous travaillons avec les services de l’Etat, l’URSSAF et la banque de France. Il s’agit de consolider le tissu économique corse en aidant les entreprises et en les accompagnant de manière personnalisée. Nous maintenons une égalité totale entre les entreprises. Nous les aidons et accompagnons quelque soit le secteur d’activité ou sa taille. Nous les aiguillons aussi en cas de restructuration afin de les aider au mieux à faire face à la concurrence.  Au démarrage du dispositif, nous nous étions fixé un objectif de 200 entreprises locales, cela fait quelques mois que nous avons atteint les 180. Si nous faisons le compte de celles que nous suivons actuellement, à la fin du mois d’octobre nous pourrons dénombrer entre 250 et 300 entreprises soutenues. Nous sommes donc heureux de pouvoir dire que non seulement nous avons relevé les objectifs que nous nous étions fixés mais que nous les avons dépassé. Nous sommes d’autant plus satisfaits qu’en aidant l’ensemble de ces structures, nous avons contribué à préserver près de 2 000 emplois ».
 

Des crédits en augmentation et une transparence totale
Pour réaliser l’ensemble de ces actions, mais aussi soutenir le secteur de l’innovation, l’ADEC a su mobiliser des moyens.
En 2015, les crédits réservés à l’action économique s’élevaient à 9,3M€, sur 2016 et 2017 ce sont près de 29M€ d’autorisation de programme qui ont été comptabilisés. On peut noter également les 20M€ supplémentaires mobilisés dans le cadre du PEI pour soutenir les TPE mais aussi FEDER et dossiers AMO. Au total, ce sont donc près de 62 M€ qui ont été engagés depuis début 2016 dans l’économie corse par l’ADEC.
Autant de fonds ont nécessité aussi un réel contrôle que le directeur général Jean-Charles Vallée n’hésite pas à qualifier de systématique. « Il s’agit d’un contrôle obligatoire et non plus comme auparavant digne d’un tirage au sort. Chaque denier public est contrôlé et vérifié. La transparence est de mise également. Chaque citoyen peut avoir accès aux aides qui ont été attribuées et à quelles entreprises ».
 
Une rentrée sur fond de bilan pour l’ADEC dont le président a choisi de mettre en avant l’équipe et le travail réalisé sur une période très courte mais dont les résultats font apparaître les grandes réformes structurelles de l’outil territorial et la volonté de développer et d’accompagner davantage l’entrepreneuriat insulaire.