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Stop à l’austérité : CGT, FO, FSU et Solidaires crient leur ras-le-bol à Ajaccio et Bastia


José Fanchi le Jeudi 9 Avril 2015 à 16:40

Jeudi, salariés et retraités sont descendus dans la rue pour dire non stop à l'austérité et au blocage des salaires mais aussi à la loi Macron qui n’est pas en odeur de sainteté auprès des syndicalistes. Secteurs publics et privés, retraites, pensions sont autant de revendications qui ont été portées dans la rue jeudi matin. Les manifestations se sont déroulées un peu partout en France et bien sûr à Bastia et Ajaccio. Le mouvement de grève interprofessionnel impacte un peu tous les secteurs d’activités au plan national, dont la fonction publique en particulier



Stop à l’austérité : CGT, FO, FSU et Solidaires crient leur ras-le-bol à Ajaccio et Bastia
Il s’agit d’une mobilisation à l’initiative de la CGT, FO,FSU et Solidaires qui condamne toujours le pacte de responsabilité, la rigueur budgétaire et encore plus particulièrement la réforme territoriale et le projet de loi Macron.
A noter également l'appel à la mobilisation lancé par le premier syndicat de contrôleurs aériens mais les transports devraient fonctionner normalement. Au deuxième et dernier jour de grève des contrôleurs, la Corse a été peu touchée. Près de 90% des vols ont été assurés.
Même chose pour les écoles, à de rares exceptions près, peu de perturbation malgré plusieurs organisations d'enseignants, dont le SNUipp-FSU (1er syndicat du primaire) et le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, qui ont appelé à cesser le travail pour dénoncer notamment le gel des salaires des fonctionnaires depuis 2010.
La mobilisation vise à "lutter contre l'austérité et ses impacts destructeurs", dénoncer le pacte de responsabilité ou encore le projet de loi "libérale. »
 
Paul Giacomoni, secrétaire général de Force Ouvrière était de la manifestation de jeudi : « Le mot d’ordre national c’est de rejeter cette austérité qui s’est installée partout en Europe et en même temps de délivrer un message d’émancipation pour essayer de faire prendre conscience à tous les travailleurs et retraités qui sont installés dans la précarité de ce par quoi ils sont asservis. Cet asservissement est le lot qui découle des politiques budgétaires mises en œuvre et qui ont contraint des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie à vivre des situations terribles tant sur le plan des emplois que des salaires.
Le phénomène de précarité s’installe partout aussi bien économique que social. C’est justement pour dénoncer ces politiques là que nous avons décidé de nous rassembler aujourd’hui, de manifester à Paris et en province. Lorsqu’on est dans un cadre budgétaire restreint, dans des politiques difficiles à vivre dans le quotidien, on a en face de nous une administration qui gouverne et non des hommes qui la dirigent. C’est un système qui est aujourd’hui orchestré une sorte d’engrenage dans lesquels se fondent et les Etats et les politiques conduites et l’on voit donc qu’il n’y a plus aujourd’hui de politique franco-française. Il n’y a plus que des politiques européennes contraignantes à tous les points de vue. »
J. F.

(Photos Marilyne Santi)