Gérard Gavory, comme l'a fait la semaine dernière Bernard Schmeltz en Corse-du-Sud, a réuni lundi après-midi le comité sécheresse de Haute-Corse. Une réunion imposée notamment par l'état de sécheresse provoqué par un déficit pluviométrique qui est de l'ordre de 60% en moyenne sur le Département mais de 70% en Balagne notamment.
Dès lors importe t-il de gérer l'ensemble de la ressource en eau de Haute-Corse.
Certes la situation n'inspire pas pour l'heure d'inquiétude mais comme il vaut mieux prévenir que guérir Gérard Gavory, le préfet de Haute-Corse, a annoncé qu'il signerait rapidement un arrêté qui règlementera l'usage de l'eau entre 10 et 18 heures sur en Balagne et en Plaine Orientale pour commencer.
C'est parce que la situation est "alarmante sur le plan météorologique, notamment en Balagne qui présente un indice d'humidité des sols très faible" que ce comité qui se réunira tous les jours a été rassemblé ce lundi. Mais si la microrégion est au centre des préoccupations avec "un Fangu qui est à un niveau jamais atteint et le Fiume Secu qui se trouve dans un état jamais atteint à cette date auparavant" les "réserves en tant d'EDF que de l'office hydraulique sont dans un état satisfaisant de 90%".
En revanche nombre de cours d'eau présentent un écoulement très inférieur à la moyenne notamment, nous l'avons dit en Balagne, et dans la vallée du Golo.
C'est cela qui imposera la vigilance qui a été décrétée lundi à la préfecture de Haute-Corse.
Mais plus que de restriction il s'agit de préconisations qui seront formulées par des campagnes d'information auprès des maires, des usagers, des touristes. "Nous voulons faire passer le message sur la nécessité qu'il y a à consommer l'eau avec modération" a souligné, le préfet de Haute-Corse en précisant le sens qu'il donnera à l'arrêté qui entrera rapidement en vigueur et qui fixera, comme en Corse-du-Sud, les règles d'utilisation de l'eau sur tous les plans.
"Mais il s'agit d'anticiper en tenant compte bien sûr des activités qui ont cours notamment au plan agricole, afin de ne pas se retrouver dans une situation de crise qui nous amènerait à prendre des décisions brutales et dans la précipitation comme il y a quelques années " a rappelé Gérard Gavory,
Saveriu Luciani, le président de l'office hydraulique, pour lequel il importe que le gestion de l'eau en Corse soit territoriale, a souligné que le taux de remplissage des ouvrages de l'OEHC était de 87% au même niveau que l'année dernière mais bien au-dessus des taux de 2003 et 2007, les précédentes périodes de sécheresse. Un niveau de stockage satisfaisant donc "mais il ne faut pas que ce taux masque les difficultés" a ajouté le président de l'office. "Le stress hydrique constaté sur le terrain est bien réel, il faut donc responsabiliser tous les usagers, y compris le monde agricole, afin de passer la saison dans bonnes conditions avec un stockage à la fin du mois Septembre qui soit à peu près équivalent à celui de l'an dernier".
"Nous préférons prévenir que guérir" a ajouté Saveriu Luciani "même si bien des fois - et c'est la Corse qui le veut, il faut guérir avant de prévenir…"
Dès lors importe t-il de gérer l'ensemble de la ressource en eau de Haute-Corse.
Certes la situation n'inspire pas pour l'heure d'inquiétude mais comme il vaut mieux prévenir que guérir Gérard Gavory, le préfet de Haute-Corse, a annoncé qu'il signerait rapidement un arrêté qui règlementera l'usage de l'eau entre 10 et 18 heures sur en Balagne et en Plaine Orientale pour commencer.
C'est parce que la situation est "alarmante sur le plan météorologique, notamment en Balagne qui présente un indice d'humidité des sols très faible" que ce comité qui se réunira tous les jours a été rassemblé ce lundi. Mais si la microrégion est au centre des préoccupations avec "un Fangu qui est à un niveau jamais atteint et le Fiume Secu qui se trouve dans un état jamais atteint à cette date auparavant" les "réserves en tant d'EDF que de l'office hydraulique sont dans un état satisfaisant de 90%".
En revanche nombre de cours d'eau présentent un écoulement très inférieur à la moyenne notamment, nous l'avons dit en Balagne, et dans la vallée du Golo.
C'est cela qui imposera la vigilance qui a été décrétée lundi à la préfecture de Haute-Corse.
Mais plus que de restriction il s'agit de préconisations qui seront formulées par des campagnes d'information auprès des maires, des usagers, des touristes. "Nous voulons faire passer le message sur la nécessité qu'il y a à consommer l'eau avec modération" a souligné, le préfet de Haute-Corse en précisant le sens qu'il donnera à l'arrêté qui entrera rapidement en vigueur et qui fixera, comme en Corse-du-Sud, les règles d'utilisation de l'eau sur tous les plans.
"Mais il s'agit d'anticiper en tenant compte bien sûr des activités qui ont cours notamment au plan agricole, afin de ne pas se retrouver dans une situation de crise qui nous amènerait à prendre des décisions brutales et dans la précipitation comme il y a quelques années " a rappelé Gérard Gavory,
Saveriu Luciani, le président de l'office hydraulique, pour lequel il importe que le gestion de l'eau en Corse soit territoriale, a souligné que le taux de remplissage des ouvrages de l'OEHC était de 87% au même niveau que l'année dernière mais bien au-dessus des taux de 2003 et 2007, les précédentes périodes de sécheresse. Un niveau de stockage satisfaisant donc "mais il ne faut pas que ce taux masque les difficultés" a ajouté le président de l'office. "Le stress hydrique constaté sur le terrain est bien réel, il faut donc responsabiliser tous les usagers, y compris le monde agricole, afin de passer la saison dans bonnes conditions avec un stockage à la fin du mois Septembre qui soit à peu près équivalent à celui de l'an dernier".
"Nous préférons prévenir que guérir" a ajouté Saveriu Luciani "même si bien des fois - et c'est la Corse qui le veut, il faut guérir avant de prévenir…"
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