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STC de la Fonction publique hospitalière : « Notre patrimoine hospitalier est en danger »


Marie MAURIZI le Vendredi 20 Octobre 2017 à 22:15

Vendredi matin lors d’une conférence de presse qui sest tenue au centre hospitalier d'Ajaccio, le STC de la Fonction publique hospitalière a attiré l'attention sur les patrimoines hospitaliers de Corse de Bastia, Bonifacio et Ajaccio qui pourraient être bradés à des collectivités ou des promoteurs.



STC de la Fonction publique hospitalière  : « Notre patrimoine hospitalier est en danger »
La Miséricorde ça n’est pas moins de 13 hectares en centre-ville - avec une vue enviable - qui sont concernés. Le futur hôpital du Stiletto sera d’ici quelques mois achevé, et l'avenir de l’ancien site de l’hôpital de la Miséricorde attire les convoitises de plus en plus précises selon le STC.
Le STC, l'a rappelé vendredi matin :  il s’opposera à la braderie du site, aux spéculateurs, à une quelconque vente qui permettrait d’équiper le nouvel hôpital.
 
« Notre organisation syndicale a réaffirmé de nombreuse fois auprès du président du conseil de surveillance du directeur du centre hospitalier d’Ajaccio et du directeur de l’ARS notre position sur le patrimoine.
Victime de gestion désastreuse, de l’application bornée de politiques de santé néfastes au niveau du continent français et catastrophique pour notre territoire insulaire :
Nos hôpitaux sont dans une situation financière difficile.
Aujourd'hui certains ne se comportent pas en garant de l’égalité d’accès aux soins, mais en syndics de faillites et souhaitent masquer les errements de leurs pairs, en voulant vendre les dons et legs des corses , qui composent le patrimoine hospitalier.
Pour notre part, notre position est connue, constante, claire et déterminée :
Il est hors de question de voir notre patrimoine bradé et laissé aux mains de spéculateurs de quelque origine que ce soit, pour assurer les trajectoires professionnelles ascendantes de directeurs.
En aucun cas la vente du patrimoine ne doit se substituer à l’Etat dont le devoir de réparation est historique au vue de la situation qu’il a généré et qui perdure.
La responsabilité de l’Etat est aussi immense en ne répondant pas, ou très partiellement à nos revendications concernant le coefficient géographique depuis plus de 10 ans, il a fait des économies iniques sur le dos des patients et des usagers, plus de 150 millions dus n’ont pas irrigué notre offre de santé sur le territoire.
Nous le réaffirmons aujourd’hui encore :Notre patrimoine hospitalier ne servira jamais les intérêts privés, il est et restera un bien public au service de tous et de toutes. »