(Photos Michela Vanti)
Une équipe de l’émission spin off de Grands Reportages a choisi une des plus anciennes châtaigneraies d'Europe pour raconter aux français son histoire.
Pianellu, village de l’extrême Castagniccia d'une quarantaine d'habitants, garde un véritable trésor. Sur 50 hectares, poussent près de 1 000 arbres dont plus de la moitié ont entre 500 et 800 ans, sous l’œil du patriarche : un arbre avoisinant les 1 000 ans, élu l'année dernière "arbre de l'année" par le magazine "Terre sauvage" et l'Office National des Forêts.
« Ce châtaignier extraordinaire, nous explique Fanfan Mamenti, trésorier de l’association des propriétaires E Bertecchie, qui a pour objectif de sauvegarder et protéger la châtaigneraie et en valoriser le patrimoine culturel et naturel, mesure 15m de circonférence et au moins 12 m de hauteur mais il n'est pas le seul à être si vieux, il y en a des centaines dans cette châtaigneraie. ».
L'arbre à pain, nom qui traduit la place de choix de la châtaigne dans l’alimentation traditionnelle corse, a été une ressource économique précieuse pour les habitants de ce village. Malheureusement, depuis plus de 50 ans, la châtaigneraie était laissée à l'abandon à cause de l'exode rural, mais depuis 2009, l'association syndicale libre Bertecchie a entrepris un travail de revalorisation en favorisant l'exploitation des châtaignes par de jeunes agriculteurs.
Aujourd'hui Emanuele Barbieri, exploite la châtaigneraie après s'être reconverti à l'agriculture biologique et avoir entrepris d'importants travaux de remise en valeur de ce patrimoine.
TF1 a choisi cet ingénieur agricole pour faire le portrait d’un métier qui en Corse connait encore quelque adepte : le castanéiculteur. La troupe du magazine a filmé les différentes étapes de la vie d’un castanéicuteur : de l’entretien des arbres, à la récolte et la transformation des châtaignes.
Après avoir filmé la majestueuse châtaigneraie de Pianellu, les caméras de TF1, qui devraient diffuser l’émission en décembre, ont tourné quelques images à l’atelier de la noisette de San Giulianu où la châtaigne est à partir de cette année l’invitée d’honneur.
Après le succès de la pâte à tartiner made in Corsica, Laurine Serra, responsable production de l’Atelier, et Emanuele Barbieri ont conçu deux produits à base de châtaigne et noisette, en vente à partir de mars 2016, qui seront destinés aux sportifs. « La filière castanéicole connait une grave crise, explique le jeune castanéiculteur, il y a de moins en moins de production à cause du cynips, c'est donc le moment pour innover, pour penser à des nouveaux produits, de façon à utiliser cette crise comme un levier. Nous avons eu l’idée de travailler en collaboration avec la filière noisette qui, au cours des dernières années, a su valoriser les produits des vergers. Nous avons donc conçu deux produits, un pour le petit déjeuner et l’autre, plus facile à transporter, pour les amateurs de sport de pleine nature, pour créer un véritable produit d'excellence qui unisse les fonds des vallons de Cervioni avec les montagnes de Pianellu. ».
Pianellu, village de l’extrême Castagniccia d'une quarantaine d'habitants, garde un véritable trésor. Sur 50 hectares, poussent près de 1 000 arbres dont plus de la moitié ont entre 500 et 800 ans, sous l’œil du patriarche : un arbre avoisinant les 1 000 ans, élu l'année dernière "arbre de l'année" par le magazine "Terre sauvage" et l'Office National des Forêts.
« Ce châtaignier extraordinaire, nous explique Fanfan Mamenti, trésorier de l’association des propriétaires E Bertecchie, qui a pour objectif de sauvegarder et protéger la châtaigneraie et en valoriser le patrimoine culturel et naturel, mesure 15m de circonférence et au moins 12 m de hauteur mais il n'est pas le seul à être si vieux, il y en a des centaines dans cette châtaigneraie. ».
L'arbre à pain, nom qui traduit la place de choix de la châtaigne dans l’alimentation traditionnelle corse, a été une ressource économique précieuse pour les habitants de ce village. Malheureusement, depuis plus de 50 ans, la châtaigneraie était laissée à l'abandon à cause de l'exode rural, mais depuis 2009, l'association syndicale libre Bertecchie a entrepris un travail de revalorisation en favorisant l'exploitation des châtaignes par de jeunes agriculteurs.
Aujourd'hui Emanuele Barbieri, exploite la châtaigneraie après s'être reconverti à l'agriculture biologique et avoir entrepris d'importants travaux de remise en valeur de ce patrimoine.
TF1 a choisi cet ingénieur agricole pour faire le portrait d’un métier qui en Corse connait encore quelque adepte : le castanéiculteur. La troupe du magazine a filmé les différentes étapes de la vie d’un castanéicuteur : de l’entretien des arbres, à la récolte et la transformation des châtaignes.
Après avoir filmé la majestueuse châtaigneraie de Pianellu, les caméras de TF1, qui devraient diffuser l’émission en décembre, ont tourné quelques images à l’atelier de la noisette de San Giulianu où la châtaigne est à partir de cette année l’invitée d’honneur.
Après le succès de la pâte à tartiner made in Corsica, Laurine Serra, responsable production de l’Atelier, et Emanuele Barbieri ont conçu deux produits à base de châtaigne et noisette, en vente à partir de mars 2016, qui seront destinés aux sportifs. « La filière castanéicole connait une grave crise, explique le jeune castanéiculteur, il y a de moins en moins de production à cause du cynips, c'est donc le moment pour innover, pour penser à des nouveaux produits, de façon à utiliser cette crise comme un levier. Nous avons eu l’idée de travailler en collaboration avec la filière noisette qui, au cours des dernières années, a su valoriser les produits des vergers. Nous avons donc conçu deux produits, un pour le petit déjeuner et l’autre, plus facile à transporter, pour les amateurs de sport de pleine nature, pour créer un véritable produit d'excellence qui unisse les fonds des vallons de Cervioni avec les montagnes de Pianellu. ».
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