Entré en vigueur le 1er janvier 2009, le régime de l'auto-entrepreneur «offre des formalités allégées de création d'entreprise» et une simplification du mode de paiement des cotisations sociales et impôts sur le revenu, selon la définition de l'INSEE. Renommé régime du micro-entrepreneur fin 2014, celui-ci doit remplir certaines conditions. En 2015, moins de 82.200 euros de chiffre d'affaires étaient exigés pour une activité commerciale, et moins de 32.900 pour les prestations de service et autres activités libérales.
En 2010, en Corse 2400 auto-entrepreneurs se sont immatriculés
Sur les 2 400 auto-entreprises créées en 2010, 65 % ont démarré leur activité. Parmi ces dernières, une sur deux est toujours active cinq ans après. Leur développement diffère selon qu'il s'agit d'une activité principale ou complémentaire. Cependant ce statut reste fragile et aujourd’hui suscite moins d'engouement qu'à ses débuts.
Dans son rapport l’INSEE constate aussi que depuis 2009, les créations d’auto-entreprises ont diminué de 38 % en Corse contre 30 % en métropole. Les auto-entrepreneurs deviennent ainsi minoritaires parmi les créateurs d’entreprise insulaires.
Le secteur du bâtiment est le plus en réussite
En Corse, 48 % des auto-entrepreneurs ayant démarré une activité en 2010 sont toujours actifs, soit 10 points de plus qu'en France metropolitaine. Les auto-entreprises les plus pérennes relèvent du secteur de la construction et sont gérées par les créateurs les plus âgés. La pérennité des auto-entrepreneurs est encore plus élevée pour ceux dont c'est l'activité principale. Lorsque l'auto-entreprise constitue une activité complémentaire, elle résiste moins bien au temps.
La pérennité augmente s’il s’agit de l’activité principale
En 2015 la moitié des auto-entrepreneurs corses toujours actifs le sont en activité principale. Leur activité est essentiellement tournée vers une clientèle de particuliers (81 %), des clients nombreux et locaux. Ces auto-entreprises présentent ainsi les mêmes caractéristiques que les entreprises classiques même si leur chiffre d'affaires reste plafonné. La moitié d'entre elles dégagent plus de 10 000 euros et seulement 18 % moins de 3 000 euros, alors qu'une entreprise sur deux en activité complémentaire ne dépasse pas 3 000 euros de chiffre d'affaires.
La baisse des prestations sociales
Malgré les évolutions faibles de leur chiffre d'affaires, ils sont moins nombreux à déclarer de bénéficier encore de prestations sociales cinq ans après la création alors qu'ils étaient proportionnellement aussi nombreux à en bénéficier avant la création (12 %).
L’INSEE note aussi que le 77 % des auto-entrepreneurs se déclare satisfait de la création d'activité. D'ailleurs, le 22 % d'entre eux prévoient de continuer à développer son entreprise et le 5 % souhaite changer de statut ou passer d'une activité complémentaire à une activité principale.
En 2010, en Corse 2400 auto-entrepreneurs se sont immatriculés
Sur les 2 400 auto-entreprises créées en 2010, 65 % ont démarré leur activité. Parmi ces dernières, une sur deux est toujours active cinq ans après. Leur développement diffère selon qu'il s'agit d'une activité principale ou complémentaire. Cependant ce statut reste fragile et aujourd’hui suscite moins d'engouement qu'à ses débuts.
Dans son rapport l’INSEE constate aussi que depuis 2009, les créations d’auto-entreprises ont diminué de 38 % en Corse contre 30 % en métropole. Les auto-entrepreneurs deviennent ainsi minoritaires parmi les créateurs d’entreprise insulaires.
Le secteur du bâtiment est le plus en réussite
En Corse, 48 % des auto-entrepreneurs ayant démarré une activité en 2010 sont toujours actifs, soit 10 points de plus qu'en France metropolitaine. Les auto-entreprises les plus pérennes relèvent du secteur de la construction et sont gérées par les créateurs les plus âgés. La pérennité des auto-entrepreneurs est encore plus élevée pour ceux dont c'est l'activité principale. Lorsque l'auto-entreprise constitue une activité complémentaire, elle résiste moins bien au temps.
La pérennité augmente s’il s’agit de l’activité principale
En 2015 la moitié des auto-entrepreneurs corses toujours actifs le sont en activité principale. Leur activité est essentiellement tournée vers une clientèle de particuliers (81 %), des clients nombreux et locaux. Ces auto-entreprises présentent ainsi les mêmes caractéristiques que les entreprises classiques même si leur chiffre d'affaires reste plafonné. La moitié d'entre elles dégagent plus de 10 000 euros et seulement 18 % moins de 3 000 euros, alors qu'une entreprise sur deux en activité complémentaire ne dépasse pas 3 000 euros de chiffre d'affaires.
La baisse des prestations sociales
Malgré les évolutions faibles de leur chiffre d'affaires, ils sont moins nombreux à déclarer de bénéficier encore de prestations sociales cinq ans après la création alors qu'ils étaient proportionnellement aussi nombreux à en bénéficier avant la création (12 %).
L’INSEE note aussi que le 77 % des auto-entrepreneurs se déclare satisfait de la création d'activité. D'ailleurs, le 22 % d'entre eux prévoient de continuer à développer son entreprise et le 5 % souhaite changer de statut ou passer d'une activité complémentaire à une activité principale.
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