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"Quel avenir pour l'agriculture" thème d'un dîner-débat à Santa Reparata-di-Balagna


Jean-Paul-Lottier le Lundi 20 Juin 2016 à 21:04

A l'initiative de Corsica Libéra Balagna, un dîner-débat a été organisé à Sante Reparata-di-Balagna, en présence de représentants de la Collectivité territoriale de Corse, responsables et représentants du monde agricole. Le thème de cette soirée; "Quel avenir pour l'agriculture en Balagne'



"Quel avenir pour l'agriculture" thème d'un dîner-débat à Santa Reparata-di-Balagna

C'est dans la salle polyvalente de la commune de Santa-Reparata-di-Balagna que le monde agricole était invité à participer à ce dîner-débat organisé par Corsica Libera Balagna.
A la tribune, avaient pris place plusieurs représentants de l'Exécutif  de Corse : François Sargentini, président de l'Office de Développement Agricole et Rural de la Corse, "Nanette Maupertuis, présidente de l'Agence du Tourisme de la Corse, déléguée aux affaires européennes et Xavier Luciani, président de l'Office de l'Equipement Hydraulique de la Corse mais aussi Marie-France Simeoni, conseillère territoriale, Joseph Colombani, président de la Chambre d'agriculture de Corse et Sébastien Mercuri, président du Syndicat des jeunes agriculteurs.


Au cours de cette soirée, riche en échanges, chacun à pu s'exprimer sur le devenir de l'agriculture en Balagne où les exploitants agricoles sont au cœur de l'activité.
Il a beaucoup été question de foncier tout au long de cette soirée et des difficultés pour des jeunes à s'installer.
François Sargentini s'est félicité de la tenue de cette réunion qui a permis de faire un point assez précis de la situation mais aussi de soulever des incohérences dans plusieurs domaines.
Sébastien Mercuri a fait état des quelques milliers d'hectares destinés à l'agriculture qui figurent  au PADDUC, tout en mettant l'accent sur la réticence de certaines municipalités. Et de poursuivre en soulignant la nécessité d'accompagner les jeunes dans leurs démarches.
Joseph Colombani a insisté sur la nécessité d'analyser la situation de façon pragmatique. Il a bien évidemment parlé du foncier mais aussi de financements par le biais de subventions mais aussi de prêts privés, tout en regrettant une fois encore que les banques ne jouent pas toujours le jeu.
Parlant de l'Europe, le président de la Chambre d'agriculture s'est montré modéré: " A Bruxelles, il y a des gens qui ont des idées et qui sont à l'écoute. Le problème est de savoir qui se déplace pour défendre nos intérêts".


Nanette Maupertuis a, à son tour, abordé le problème de la concurrence foncière et celui de l'association de l'agriculture et du tourisme.
Sur le premier point, la présidente de l'ATC a martelé  qu'il fallait accentuer la notion de réserve foncière agricole, ajoutant qu'il fallait que la SAFER joue à plein son rôle en allant plus loin dans ses démarches . elle a ensuite insisté sur les besoin de terre dont nos agriculteurs ont besoin tout en dénonçant le prix élevé de celle-ci.
La présidente de l'ATC s'est ensuite exprimée sur la filière Agriculture-Tourisme qu'elle juge compatible avec des pistes intéressantes à explorer.
Le débat s'est poursuivi lors du dîner.