Des fonds corses pour une production à l'Américaine
" Hormis les deux producteurs exécutifs, différentes productions ont participé au film, c'est un mode de fonctionnement à l'américaine, explique Paul Rognoni. La société Mareterraniu étant pour sa part le producteur européen." C'est donc ainsi que la délégation corse a été invitée à la projection organisée au sein de la Maison Blanche. "Il y avait une trentaine d'invités sur les 200 personnes présentes, le reste étant des membres de l'administration Obama, raconte le réalisateur. Lorsque que ces derniers ont su que nous avions le président de l'exécutif Gilles Simeoni avec nous, il nous ont réservé un accueil V.I.P avec une voiture pour nous conduire au sein des bâtiments officiels. Nous étions quatre corses lors de la projection puisque j'ai pu convier Sébastien Simoni de Femu Quì, Gilles Simeoni ainsi que Parick Ottomani, le président de l'association des Corses des USA."
Un film au coeur des réserves d'Indiens
Les invités ont pu visiter non sans émotion, l'Indian Treaty Room, salle légendaire situé dans le corps central de la Maison blanche, une pièce qui sert actuellement de bureau exécutif à Barack Obama. Pas de coincidence, puisque ces mêmes indiens sont au cœur du film présenté à la Maison blanche; "The Seventh fire" est en effet un documentaire sans fiction qui propose une plongée vertigineuse dans les gangs présents dans les réserves d'indiens.
"Le documentaire est le résultat de 18 mois passés au coté de deux jeunes indiens appartenant à des gangs et que l'on suit jusqu'à la prison, raconte Paul Rognoni. Un débat de 45 minutes a suivi la projection, un débat houleux où certains indiens ont pu prendre la parole et dénoncer leur situation. Le modérateur du débat n'était autre que le rédacteur en chef du magazine Slate. "Pendant un instant, il a été murmuré que l''arrivée du Président Obama était imminente, puis finalement il n'est pas venu au débat car tout juste rentré d'Argentine", relate le producteur corse. Une rencontre sans Barack donc, mais néanmoins décisive : "Il s'agit d'un investissement dans un projet artistique qui nous permet d'être dans l'ouverture, indique Paul Rognoni. Au delà de la présence à la Maison Blanche, cela permet de revoir nos partenaires et pourquoi pas de penser à de futurs projets. Il y a clairement des perspectives professionnelless et ce dans plusieurs domaines."
Ces perspectives devaient notamment être abordées lors de la réception organisée vendredi soir par L' Association des Corses des États-Unis. Une réunion organisée en l'honneur de la délégation corse et du chef de l'exécutif à l'Hotêl "The Pierre" de New York.
To be continued...
"Le documentaire est le résultat de 18 mois passés au coté de deux jeunes indiens appartenant à des gangs et que l'on suit jusqu'à la prison, raconte Paul Rognoni. Un débat de 45 minutes a suivi la projection, un débat houleux où certains indiens ont pu prendre la parole et dénoncer leur situation. Le modérateur du débat n'était autre que le rédacteur en chef du magazine Slate. "Pendant un instant, il a été murmuré que l''arrivée du Président Obama était imminente, puis finalement il n'est pas venu au débat car tout juste rentré d'Argentine", relate le producteur corse. Une rencontre sans Barack donc, mais néanmoins décisive : "Il s'agit d'un investissement dans un projet artistique qui nous permet d'être dans l'ouverture, indique Paul Rognoni. Au delà de la présence à la Maison Blanche, cela permet de revoir nos partenaires et pourquoi pas de penser à de futurs projets. Il y a clairement des perspectives professionnelless et ce dans plusieurs domaines."
Ces perspectives devaient notamment être abordées lors de la réception organisée vendredi soir par L' Association des Corses des États-Unis. Une réunion organisée en l'honneur de la délégation corse et du chef de l'exécutif à l'Hotêl "The Pierre" de New York.
To be continued...
Diana Saliceti
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