Soutenue par la Direction Départementale aux Droits des Femmes et à l'égalité, ainsi que le CIDFF (Centre d’Information des Droits des Femmes et de la Famille) de la Haute Corse, cette journée animée par Dominique Nadaud, déléguée Départementale aux Droits des Femmes et à l'égalité, ainsi qu’une représentante du CIDFF a permis d'aborder collectivement et pour la première fois à Calvi, le sujet des violences faites aux femmes dans ses différentes formes.
Comme l'a souligné d'entrée Patricia Maestracci, le but était de réunir public et professionnels pour aborder ensemble l’isolement de ces femmes, l’aide que l'on peut leur apporter, de faire le point sur les moyens à disposition mais aussi ceux qui font encore défaut à cette micro région de Balagne.
en Balagne.
Rappelons que cette l'origine de cette journée remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les soeurs Mirabal furent assassinées parce qu'elle militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes. A 9h30, face à de nombreuses femmes qui ont le courage de se déplacer pour parler de leurs problèmes et aux représentants des différentes structures d'entraide, Anne Ballereau, sous-préfète de l'arrondissement de Calvi - Conca d'Oru-Haut-Nebbiu souhaitait à toutes et à tous la bienvenue et félicitait l'association Entr'aide et sa présidente Patricia Maestracci, d'avoir anticipé les différentes manifestations qui vont se dérouler demain, avant de poursuivre:
" En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes dans le monde, nous nous retrouvons ce jour pour continuer ce combat qui est encore loin d'être gagné. La société humaine reste encore à ce jour basée sur des rapports de domination et de violence qui sont quotidiennement des outrages et des violations du droit des femmes à vivre normalement.
La multiplicité des violences est un sujet dans lequel il est essentiel de rester vigilante et vigilant.
Vous allez ce jour réfléchir et échanger sur ce fléau dont la société française ne s'est pas encore débarrassée depuis 134 ans d'éducation et d'instruction ....".
ET de conclure:
"J'aurais plaisir à revenir prendre connaissance de vos réflexions cet après-midi . Encore une fois, toutes mes félicitations à l'association "Entr'aide" d'avoir organisé cette manifestation."
Patricia Maestracci donnait ensuite des informations sur le déroulement de cette journée et sur la mise en place de groupes de travail, avant de commenter un diaporama expliquant les différentes étapes de l'association qu'elle dirige depuis sa création et les objectifs de cette journée.
Puis, elle ajoutait:
" Le sujet est toujours difficile à aborder, des femmes souffrent souvent en silence et ne savent pas à qui demander de l'aide et comment.
Cette journée qui est la première organisée à Calvi ouvrira le débat sur toutes les formes de violences présentes aussi en Corse.
En organisant cette journée, nous ne faisons que répondre à une forte demande de nos adhérentes ainsi qu'à une mise en avant de la réalité et du non dit.
Notre but nous l'avons déjà dit est de réunir public et professionnels pour aborder ensemble l'isolement de ces femmes, l'aide que nous pouvons leur apporter, les moyens dont nous disposons mais ce sera aussi l'occasion de faire le point sur les moyens manquants de cette micro région de Balagne qui est comme vous le savez une île dans l'île".
A l'issue de cette présentation, un petit film était présenté avant que chacun puisse s'exprimer sur le sujet et obtenir des réponses concrètes des représentants de la Gendarmerie et représentants des différentes structures d'aide.
Au sein des différents groupes de travail, chacune a pu s'entretenir et aborder ses problèmes avant d'échanger sur leurs droits et sur les solutions proposées.
216 000 femmes victimes chaque année de violences
On retiendra que chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…). Il s’agit d’une estimation minimale. L’enquête n’interrogeant que les personnes vivant en ménages ordinaires, elle ne permet pas d’enregistrer les violences subies par les personnes vivant en collectivités (foyers, centres d’hébergement, prisons…) ou sans domicile fixe. Ce chiffre ne couvre pas l’ensemble des violences au sein du couple puisqu’il ne rend pas compte des violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives. En 2014, 118 femmes ont été tués par leur compagnons ou ex-compagnons (conjoint, concubin, pacsé ou « ex »). A ces décès, il faut ajouter la mort de 16 femmes, tuées par leur partenaire dans une relation non officielle (petits-amis, amants, relations épisodiques…). Le nombre total de femmes tuées dans le cadre de violences au sein du couple en 2014 s’élève donc à 134. 25 hommes ont été tués par leur compagne et 6 ont été tués par leur partenaires dans une relation non-officielle.
Dans le cadre de violences au sein du couple, 35 enfants sont décédés, tués par un parent ou beau-parent. Par ailleurs, il faut savoir aussi que chaque année, 86 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viols.
En fin de journée, dans la salle du Centre social de Cardellu où se déroulait cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un bilan des actions était dressé.
Comme l'a souligné d'entrée Patricia Maestracci, le but était de réunir public et professionnels pour aborder ensemble l’isolement de ces femmes, l’aide que l'on peut leur apporter, de faire le point sur les moyens à disposition mais aussi ceux qui font encore défaut à cette micro région de Balagne.
en Balagne.
Rappelons que cette l'origine de cette journée remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les soeurs Mirabal furent assassinées parce qu'elle militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes. A 9h30, face à de nombreuses femmes qui ont le courage de se déplacer pour parler de leurs problèmes et aux représentants des différentes structures d'entraide, Anne Ballereau, sous-préfète de l'arrondissement de Calvi - Conca d'Oru-Haut-Nebbiu souhaitait à toutes et à tous la bienvenue et félicitait l'association Entr'aide et sa présidente Patricia Maestracci, d'avoir anticipé les différentes manifestations qui vont se dérouler demain, avant de poursuivre:
" En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes dans le monde, nous nous retrouvons ce jour pour continuer ce combat qui est encore loin d'être gagné. La société humaine reste encore à ce jour basée sur des rapports de domination et de violence qui sont quotidiennement des outrages et des violations du droit des femmes à vivre normalement.
La multiplicité des violences est un sujet dans lequel il est essentiel de rester vigilante et vigilant.
Vous allez ce jour réfléchir et échanger sur ce fléau dont la société française ne s'est pas encore débarrassée depuis 134 ans d'éducation et d'instruction ....".
ET de conclure:
"J'aurais plaisir à revenir prendre connaissance de vos réflexions cet après-midi . Encore une fois, toutes mes félicitations à l'association "Entr'aide" d'avoir organisé cette manifestation."
Patricia Maestracci donnait ensuite des informations sur le déroulement de cette journée et sur la mise en place de groupes de travail, avant de commenter un diaporama expliquant les différentes étapes de l'association qu'elle dirige depuis sa création et les objectifs de cette journée.
Puis, elle ajoutait:
" Le sujet est toujours difficile à aborder, des femmes souffrent souvent en silence et ne savent pas à qui demander de l'aide et comment.
Cette journée qui est la première organisée à Calvi ouvrira le débat sur toutes les formes de violences présentes aussi en Corse.
En organisant cette journée, nous ne faisons que répondre à une forte demande de nos adhérentes ainsi qu'à une mise en avant de la réalité et du non dit.
Notre but nous l'avons déjà dit est de réunir public et professionnels pour aborder ensemble l'isolement de ces femmes, l'aide que nous pouvons leur apporter, les moyens dont nous disposons mais ce sera aussi l'occasion de faire le point sur les moyens manquants de cette micro région de Balagne qui est comme vous le savez une île dans l'île".
A l'issue de cette présentation, un petit film était présenté avant que chacun puisse s'exprimer sur le sujet et obtenir des réponses concrètes des représentants de la Gendarmerie et représentants des différentes structures d'aide.
Au sein des différents groupes de travail, chacune a pu s'entretenir et aborder ses problèmes avant d'échanger sur leurs droits et sur les solutions proposées.
216 000 femmes victimes chaque année de violences
On retiendra que chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…). Il s’agit d’une estimation minimale. L’enquête n’interrogeant que les personnes vivant en ménages ordinaires, elle ne permet pas d’enregistrer les violences subies par les personnes vivant en collectivités (foyers, centres d’hébergement, prisons…) ou sans domicile fixe. Ce chiffre ne couvre pas l’ensemble des violences au sein du couple puisqu’il ne rend pas compte des violences verbales, psychologiques, économiques ou administratives. En 2014, 118 femmes ont été tués par leur compagnons ou ex-compagnons (conjoint, concubin, pacsé ou « ex »). A ces décès, il faut ajouter la mort de 16 femmes, tuées par leur partenaire dans une relation non officielle (petits-amis, amants, relations épisodiques…). Le nombre total de femmes tuées dans le cadre de violences au sein du couple en 2014 s’élève donc à 134. 25 hommes ont été tués par leur compagne et 6 ont été tués par leur partenaires dans une relation non-officielle.
Dans le cadre de violences au sein du couple, 35 enfants sont décédés, tués par un parent ou beau-parent. Par ailleurs, il faut savoir aussi que chaque année, 86 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viols.
En fin de journée, dans la salle du Centre social de Cardellu où se déroulait cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un bilan des actions était dressé.
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