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Le directeur de campagne de Marine Le Pen en Corse : Le Front National en ordre de marche


Antoine Astima le Vendredi 24 Février 2017 à 21:25

David Rachline, sénateur-maire de Fréjus et directeur de campagne de Marine Le Pen a donné, ce jeudi une conférence de presse à l’hôtel Best Western, à Ajaccio. L’occasion de faire le point à deux mois du premier tour des élections présidentielles. Mais aussi de préparer la venue de la candidate qui devrait effectuer une visite dans l’île d’ici peu…



Le directeur de campagne de Marine Le Pen en Corse  : Le Front National en ordre de marche
David Rachline, sénateur-maire de Fréjus mais surtout directeur de campagne de Marine Le Pen dans la course à la présidentielle avait convié la presse, ce jeudi. A ses côtés, les responsables locaux, notamment les élus du FN à l’assemblée de Corse. Le premier magistrat de Fréjus a, d’emblée, planté le décor employant les mots forts d’insécurité et « de partis ayant montré leurs limites. La gauche et la droite n’ont pas de différences dans leurs projets. Ils partagent les mêmes lignes politiques. A cela, nous opposons la voie du patriotisme, la protection des Français et l’unité du pays. »
Au cours de cette réunion, il a, bien entendu, été également question de la Corse. L’île fait l’un des meilleurs scores aux élections nationales mais peine encore à l’échelle régionale. « L’implantation locale n’est pas à la hauteur. On doit y travailler. »
L’identité, maître mot de Marine Le Pen a longuement été évoquée. Avec notamment la spécificité corse. Paradoxe ? « Pas le moins du monde, rappelle l’élu, le français reste la langue de la République, une langue unique, une et indivisible. En cela, il n’est pas question de coofficialité. Néanmoins, il n’est pas incompatible, loin s’en faut, de défendre ses traditions, sa culture. Tout ce patrimoine constitue la richesse de nos territoires. De par sa géographie, la Corse mérite un traitement particulier. »
Favorable au rapprochement des prisonniers politiques mais pas forcément à leur amnistie, le maire de Fréjus a de nouveau montré l’actuel gouvernement du doigt, dénonçant « une justice à deux visages. Je ne partage pas les dérives de certains jeunes corses. Cependant, on peut se demander pourquoi on prend 3 mois quand on brûle une voiture à Aulnay-sous-Bois et 8 ans pour le même acte en Corse. »
En revanche, David Rachline n’y a pas été de main morte avec le communautarisme, cheval de bataille du mouvement. « Avec Lionel Jospin, on a noté 20 0000 entrées sur le territoire français, un chiffre qui est monté à 250 000 avec François Fillon. C’est un danger. Si on ne fait rien, l’identité de la nation sera dissoute. Il n’est pas question de remplacer notre culture par d’autres… »
Avant de conclure en annonçant la venue prochaine de Marine Le Pen, le directeur de campagne n’a pas manqué de présenter la chute dans les sondages d’Emmanuel Macron et François Fillon comme un signe…