L'ambiance
Le Sporting, en position de relégable, n'a plus de temps à perdre sur le chemin de ce championnat pour le moins cahotant. Tout le monde avait encore à l'esprit cette obligation samedi soir. Aussi bien sur le terrain, où l'équipe bastiaise s'apprêtait à se mesurer à l'AS Saint-Etienne, que dans les tribunes où Bastia 1905, jamais avare de ses encouragements, n'entend guère baisser pavillon. L'ambiance état, sans doute fraîche dans les travées de Furiani, mais moins qu'on aurait pu le redouter en ce début de soirée placée sous le souvenir de Raymond Kopa.
Le match
Diminué, mais déterminé et appliqué le Sporting de Rui Almedia d'entrée de jeu qui a opposé à Saint-Etienne, durant le premier quart d'heure surtout, un bloc compact qui a incontestablement gêné les Stéphanoi, rapidement montrés dominateurs sans pour autant être décisifs. De l'autre côté, comme le SCB ne se montra pas plus précis, on assista à une première période jeu équilibrée certes, mais un peu fade au cours de laquelle ni Leca ni Ruffier n'eurent guère à s'employer.
La tension monta un peu sur le terrain quand, enfin, Saint-Maximim qui avait été parfaitement muselé jusque-là, parvint à se dépêtrer du marquage de l'adversaire. Le coup-franc qu'il obtint sur le côté droit permit à Bengtsson de se mettre en évidence mais Ruffier se détendait du bon côté et écartait le danger des deux poings.
Ce fut encore Saint-Maximin qui, toujours sur le même côté, permit au Sporting d'obtenir ce corner sur lequel El Kaoutari, au second poteau, plaçait, de la tête, une reprise qui passait au-dessus de la transversale de Ruffier.
Puis survint cette 42e minute. Avec ce pied haut de Saint-Ruf qui atteignit Pajot au niveau du visage.
Furiani craignit alors à ce moment-là le pire pour le Stéphanois qui quitta le terrain sur une civière. Saint-Ruf abandonnait lui aussi la pelouse mais pas pour les mêmes raisons, condamnant, ainsi, le Sporting à jouer encore une fois à 10 !
Restait à savoir s'il allait refaire le coup de Nantes...
Il souffrit comme on le redouta durant une bonne période mais il ne renonça jamais à l'image d'un Saint-Maxim tonitruant devant ses anciens partenaires.
Peu après l'heure de jeu il se mit même à croire en sa bonne étoile quand Nicolas Rainville indiqua à son tour les vestiaires à Lemoine pour une faute identique à celle de Saint-Ruf commise cette fois sur la tête de El Kaoutari.
Les débats redevenaient du coup équilibrés.
Mais malgré une belle débauche d'efforts de part et d'autre, la marque en resta là...
Le Sporting
On ne peut reprocher à ces "bleus" de ne pas mettre du cœur à l'ouvrage pour essayer de sortir leur club de l'ornière dans laquelle il s'est fourvoyé. Mais en football le fameux "quand on veut, on peut" n'est pas toujours de mise. L'équipe de Almeida a sans doute mis les ingrédients pour essayer d'y parvenir d'entrée de jeu, mais alors qu'elle semblait en prendre le chemin elle a été confrontée à la situation que vous savez un peu avant la pause.
Réduite 10 mais toujours autant déterminée, et appliquée, elle a fait longtemps de la résistance face aux déferlantes stéphanoises jusqu'à la 65e minute où l'arbitre redistribua les cartes.
Mais pas suffisamment pour permettre au bleu du Sporting de supplanter le vert de son adversaire.
L'adversaire
Mais où sont passés "Les Verts" ?
Samedi soir encore ils se sont montrés bien pâles face à cette équipe bastiaise où les absents sont légion et qui s'est une nouvelle fois retrouvée à 10 un peu avant la moitié du match.
On pensait alors qu'elle ne ferait qu'une bouchée de son adversaire mais vous l'avez vu : l'équipe de Christophe Galtier fut loin de se montrer à la hauteur de ses illustres devancières, en panne d'imagination et bloquée qu'elle fut, le plus clair du temps, par ce Sporting diminué mais accrocheur et qui n'a finalement pas plus plié que son adversaire.
Le bilan
Encore deux points perdus pour le Sporting : ça commence à faire beaucoup d'autant que ses deux prochaines sorties le mèneront à Guingamp, solide milieu de tableau, et Metz, qui se situe un plus haut au classement. Seule consolation de la soirée la défaite de Dijon face à Nice qui place les Bastiais à seulement deux-points de la place de barragiste
Le Sporting, en position de relégable, n'a plus de temps à perdre sur le chemin de ce championnat pour le moins cahotant. Tout le monde avait encore à l'esprit cette obligation samedi soir. Aussi bien sur le terrain, où l'équipe bastiaise s'apprêtait à se mesurer à l'AS Saint-Etienne, que dans les tribunes où Bastia 1905, jamais avare de ses encouragements, n'entend guère baisser pavillon. L'ambiance état, sans doute fraîche dans les travées de Furiani, mais moins qu'on aurait pu le redouter en ce début de soirée placée sous le souvenir de Raymond Kopa.
Le match
Diminué, mais déterminé et appliqué le Sporting de Rui Almedia d'entrée de jeu qui a opposé à Saint-Etienne, durant le premier quart d'heure surtout, un bloc compact qui a incontestablement gêné les Stéphanoi, rapidement montrés dominateurs sans pour autant être décisifs. De l'autre côté, comme le SCB ne se montra pas plus précis, on assista à une première période jeu équilibrée certes, mais un peu fade au cours de laquelle ni Leca ni Ruffier n'eurent guère à s'employer.
La tension monta un peu sur le terrain quand, enfin, Saint-Maximim qui avait été parfaitement muselé jusque-là, parvint à se dépêtrer du marquage de l'adversaire. Le coup-franc qu'il obtint sur le côté droit permit à Bengtsson de se mettre en évidence mais Ruffier se détendait du bon côté et écartait le danger des deux poings.
Ce fut encore Saint-Maximin qui, toujours sur le même côté, permit au Sporting d'obtenir ce corner sur lequel El Kaoutari, au second poteau, plaçait, de la tête, une reprise qui passait au-dessus de la transversale de Ruffier.
Puis survint cette 42e minute. Avec ce pied haut de Saint-Ruf qui atteignit Pajot au niveau du visage.
Furiani craignit alors à ce moment-là le pire pour le Stéphanois qui quitta le terrain sur une civière. Saint-Ruf abandonnait lui aussi la pelouse mais pas pour les mêmes raisons, condamnant, ainsi, le Sporting à jouer encore une fois à 10 !
Restait à savoir s'il allait refaire le coup de Nantes...
Il souffrit comme on le redouta durant une bonne période mais il ne renonça jamais à l'image d'un Saint-Maxim tonitruant devant ses anciens partenaires.
Peu après l'heure de jeu il se mit même à croire en sa bonne étoile quand Nicolas Rainville indiqua à son tour les vestiaires à Lemoine pour une faute identique à celle de Saint-Ruf commise cette fois sur la tête de El Kaoutari.
Les débats redevenaient du coup équilibrés.
Mais malgré une belle débauche d'efforts de part et d'autre, la marque en resta là...
Le Sporting
On ne peut reprocher à ces "bleus" de ne pas mettre du cœur à l'ouvrage pour essayer de sortir leur club de l'ornière dans laquelle il s'est fourvoyé. Mais en football le fameux "quand on veut, on peut" n'est pas toujours de mise. L'équipe de Almeida a sans doute mis les ingrédients pour essayer d'y parvenir d'entrée de jeu, mais alors qu'elle semblait en prendre le chemin elle a été confrontée à la situation que vous savez un peu avant la pause.
Réduite 10 mais toujours autant déterminée, et appliquée, elle a fait longtemps de la résistance face aux déferlantes stéphanoises jusqu'à la 65e minute où l'arbitre redistribua les cartes.
Mais pas suffisamment pour permettre au bleu du Sporting de supplanter le vert de son adversaire.
L'adversaire
Mais où sont passés "Les Verts" ?
Samedi soir encore ils se sont montrés bien pâles face à cette équipe bastiaise où les absents sont légion et qui s'est une nouvelle fois retrouvée à 10 un peu avant la moitié du match.
On pensait alors qu'elle ne ferait qu'une bouchée de son adversaire mais vous l'avez vu : l'équipe de Christophe Galtier fut loin de se montrer à la hauteur de ses illustres devancières, en panne d'imagination et bloquée qu'elle fut, le plus clair du temps, par ce Sporting diminué mais accrocheur et qui n'a finalement pas plus plié que son adversaire.
Le bilan
Encore deux points perdus pour le Sporting : ça commence à faire beaucoup d'autant que ses deux prochaines sorties le mèneront à Guingamp, solide milieu de tableau, et Metz, qui se situe un plus haut au classement. Seule consolation de la soirée la défaite de Dijon face à Nice qui place les Bastiais à seulement deux-points de la place de barragiste
La fiche technique
A Furiani, SC Bastia : 0 AS Saint-Etienne : 0
Arbitre: Nicolas Rainville
Avertissements : Danic (70e) au SC Bastia; Corgnet (77e)à l'AS Saint-Etienne
Exclusions : Saint-Ruf (42e)au SC Bastia; Lemoine (66e) àSaint-Etienne.
SC Bastia
Leca, Cioni, Saint Ruf, El Kaoutari, Bengtsson, Mostefa, Oniangué, Danic, Raspentino puis Rose (42e), Nangispuis Boulaya (84e), Saint-Maximin
AS Saint-Etienne
Ruffier, Pierre-Gabriel puis Polomat (80e), Théophile-Catherine, Perrin, Maiga, Veretout, Pajot puis Lemoine (42e), Jorghino puis Corgnet (62e), Salvet, Monnet-Paquet, Beric
Arbitre: Nicolas Rainville
Avertissements : Danic (70e) au SC Bastia; Corgnet (77e)à l'AS Saint-Etienne
Exclusions : Saint-Ruf (42e)au SC Bastia; Lemoine (66e) àSaint-Etienne.
SC Bastia
Leca, Cioni, Saint Ruf, El Kaoutari, Bengtsson, Mostefa, Oniangué, Danic, Raspentino puis Rose (42e), Nangispuis Boulaya (84e), Saint-Maximin
AS Saint-Etienne
Ruffier, Pierre-Gabriel puis Polomat (80e), Théophile-Catherine, Perrin, Maiga, Veretout, Pajot puis Lemoine (42e), Jorghino puis Corgnet (62e), Salvet, Monnet-Paquet, Beric
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