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Laurent Marcangeli affirme et maintient sa position sur l'hôpital de la Miséricorde


Marilyne SANTI le Lundi 4 Avril 2016 à 20:37

Laurent Marcangeli député-maire de la ville d'Ajaccio et président du conseil de surveillance du centre hospitalier de la Miséricorde réitère sa demande auprès de la ministre des Affaires Sociales pour que soit rapidement organisée une réunion de travail.



Laurent Marcangeli affirme et maintient sa position sur l'hôpital de la Miséricorde
« En tant que président du conseil de surveillance du Centre Hospitalier d’Ajaccio, et compte tenu de la situation actuelle que connait cet établissement, avec un conflit social en cours, il m’est apparu nécessaire de rappeler ma position sur cette question.
J’avais, à deux reprises, au cours de ces derniers mois, attiré l’attention de Madame le ministre des Affaires Sociales sur l’impact préjudiciable de la dégradation financière que connait le CHA sur la prise en charge sanitaire de la population.

J’avais proposé la tenue en urgence d’une réunion de travail au plus haut niveau afin d’envisager, d’une part des mesures urgentes qui sont absolument indispensables, et d’autre part l’élaboration d’un plan réaliste et efficace, assorti d’un engagement de l’ensemble des partenaires qui permette la résolution du véritable problème structurel.

Aujourd’hui, après avoir reçu longuement le personnel de l’établissement, dont des cadres qui ont à nouveau insisté sur les risques potentiels pouvant intervenir si des mesures n’étaient pas prises rapidement,  je persiste à affirmer que l’organisation de cette réunion est plus que jamais urgente.

Sur la base de la connaissance de la situation, clairement actée par les deux directeurs qui viennent de se succéder, il est tout à fait envisageable dans un délai très court d’une part d’acter les besoins en trésorerie et d’autre part de fixer les grandes lignes d’un plan de redressement.

Si je peux partager l’avis du ministre sur le fait que l’établissement devra poursuivre des actions dans le cadre de la maîtrise des dépenses et de l’optimisation des recettes, je reste convaincu que la résorption du déficit actuel trouvera surtout sa solution dans une adaptation du mode de financement d’un hôpital public dans un département de 150 000 habitants et situé dans une île.

Pour être plus précis, cela signifie que si l’on considère qu’une spécialité médicale doit être maintenue dans l’intérêt de la population, après optimisation des recettes et des dépenses, son équilibre financier devra être assuré, par l’octroi de crédits spécifiques.
Je ne jugerai pas les mesures qui seront proposées sur la base de la hauteur des aides accordées, mais sur leur capacité à résoudre durablement la situation critique dans laquelle nous nous trouvons actuellement et dans un délai compatible avec l’ouverture du nouvel hôpital.

Pour ce qui me concerne, je serai donc très attentif à ce qui va se passer dans les prochains jours et notamment lors de la réunion dont je souhaite l’organisation urgente. »