La colère des motards à Ajaccio : "Non au projet de contrôle technique"

« C'est une mesure absolument sans effet en matière de sécurité routière et qui ne sert qu'à faire tourner les centres de contrôle technique», s’est écrié Alain, l’un des meneurs de la grosse mobilisation de smatin matin à Ajaccio et à Bastia (voir par ailleurs). Le porte-parole des motards en colère expliquait que deux études étaient menées par différents pays d’Europe :
- L'une d'elles réalisée dans cinq pays européens il y a une dizaine d’années. Elle avait démontré que 0,3% des accidents mortels avaient pour origine une défaillance technique. Plus récemment, en 2014, la confédération française des experts automobiles s'est emparée du même sujet. Sur les 4500 accidents des deux roues motrices  qu'elle a étudiés, aucun d'entre eux n'avait pour cause un problème d'ordre mécanique.
En Belgique, le contrôle technique qui avait été mis en place pour les deux roues motrices a finalement été retiré, après avoir démontré son inefficacité, assurent les spécialistes moto. Il semblerait que cette mesure soit un marchepied vers davantage de contrainte.
Alain, défenseur des motards explique : « On commence par un contrôle technique à la revente et on finira par un contrôle technique périodique comme cela s'est produit pour la voiture. On ne veut rien de tout cela, personne n’en veut, c’est une énormité qui n’a pas lieu d’être…On veut nous imposer un contrôle technique qui est totalement inutile qui ne sert absolument à rien. Les études l’ont prouve à) diverses reprises et bien des pays européens l’ont tout simplement retiré.  Lorsqu’on est motard, une moto à l’état d’épave, ça n’existe pas, ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais. Cela, le gouvernement ne le comprend pas. C’est carrément du bidon et cela ils le savent mais c’est une manne importante à ramasser. Cela ils le savent… »
J.-F. V.