Les récentes déclarations de F.Tatti sont surprenantes et m’amènent à réagir sur trois points.
1. On peut comprendre et respecter le fait qu’il lutte qu’il pour le leadership de la Gauche Bastiaise et qu’il fasse une primaire avec Jean Zuccarelli.
2. Il méconnait l’histoire politique de Bastia lorsqu’il affirme, au cours de son dernier meeting, que je serai « la roue de secours du système que je dénonce ». Ce qui est faux car j’ai toujours été constant dans mon opposition à ce système en accompagnant, dans la fidélité des valeurs qu’incarnait Jacques Faggianelli, Marie Jean Vinciguerra, Pierre-Paul Giacomi, Jean Baggioni, Paul Natali, Jean-Louis Albertini et tant d’autres qui , avant moi, l’ont
combattu.
J’ai été élu (conseiller général du 1er Canton) puis réélu face aux candidats qu’il soutenait et ai gagné avec le député Sauveur Gandolfi Scheit, les législatives de 2007 face à Emile Zuccarelli.
F.Tatti est, donc, mal placé pour porter cette appréciation d’autant qu’il est toujours adjoint au maire au même titre que certains de ses colistiers et qu’il revendique le bilan de l’équipe sortante (y compris ce qu’il dénonce ?).
3. Quand il soutient que la mairie se gagne à gauche, je lui rétorque que ce sont les électeurs, et eux seuls, qui le décideront.
En attendant, je lui suggère de se référer au très sérieux journal « Le Monde » qui dans un article en date du 7/02/2014 cite Bastia comme étant une des 85 villes pouvant basculer à Droite.
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