"Au lendemain de la réunion à huis clos du Comité stratégique du 13 novembre, il est apparu dans la presse que « l’ensemble des membres présents avaient acté le principe de la création d'une collectivité unique " indique dans un communiqué Jean-Jacques Panunzi..
"Cette affirmation est fausse. Contrairement aux déclarations d'une poignée d'élus à l'issue de
cette réunion, aucun consensus ne s'est dégagé autour de l'idée de la création d'une collectivité
unique pas plus qu'une majorité ne s'est exprimée sur la procédure ou sur le calendrier à suivre pour y parvenir. Tant le contenu des débats que l'examen du questionnaire transmis aux membres font en réalité état d'une multiplicité de points de vue divergents sur l'ensemble de ces questions" affirme le président du conseil général de Corse-du-Sud.
"J'ai pour ma part clairement indiqué que vouloir lancer un tel chantier dans le contexte fragile que connaît actuellement la Corse, sans études d'impact économiques et sociales préalables, sans concertation sérieuse avec l'ensemble des acteurs concernés (y compris les maires), et à quelques mois seulement d'échéances électorales était insensé.
Outrepassant ces considérations et en dépit de l'absence de majorité, le Comité stratégique a
cependant décidé de poursuivre à marche forcée sa démarche en ne reconnaissant qu'à la seule Assemblée de Corse le droit de se prononcer sur ce projet de collectivité unique. L'avis formel des deux conseils généraux, pas plus que la consultation du peuple n'étant envisagés un seul instant"
"Je dénonce avec vigueur cette tentation du coup de force. Indigné par un tel mépris et par de telles méthodes qui relèvent davantage de la tactique politicienne que de la véritable volonté de réforme, je réunirai donc le Conseil général en séance extraordinaire le 8 décembre afin que la parole des élus départementaux puisse leur être rendue" annonce le sénateur de Corse-du-Sud.
"Cette affirmation est fausse. Contrairement aux déclarations d'une poignée d'élus à l'issue de
cette réunion, aucun consensus ne s'est dégagé autour de l'idée de la création d'une collectivité
unique pas plus qu'une majorité ne s'est exprimée sur la procédure ou sur le calendrier à suivre pour y parvenir. Tant le contenu des débats que l'examen du questionnaire transmis aux membres font en réalité état d'une multiplicité de points de vue divergents sur l'ensemble de ces questions" affirme le président du conseil général de Corse-du-Sud.
"J'ai pour ma part clairement indiqué que vouloir lancer un tel chantier dans le contexte fragile que connaît actuellement la Corse, sans études d'impact économiques et sociales préalables, sans concertation sérieuse avec l'ensemble des acteurs concernés (y compris les maires), et à quelques mois seulement d'échéances électorales était insensé.
Outrepassant ces considérations et en dépit de l'absence de majorité, le Comité stratégique a
cependant décidé de poursuivre à marche forcée sa démarche en ne reconnaissant qu'à la seule Assemblée de Corse le droit de se prononcer sur ce projet de collectivité unique. L'avis formel des deux conseils généraux, pas plus que la consultation du peuple n'étant envisagés un seul instant"
"Je dénonce avec vigueur cette tentation du coup de force. Indigné par un tel mépris et par de telles méthodes qui relèvent davantage de la tactique politicienne que de la véritable volonté de réforme, je réunirai donc le Conseil général en séance extraordinaire le 8 décembre afin que la parole des élus départementaux puisse leur être rendue" annonce le sénateur de Corse-du-Sud.
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