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Jean-Christophe Angelini a pris le pouls de l'économie sociale et solidaire


le Mardi 26 Janvier 2016 à 21:54

Depuis sa désignation à la présidence de l'Agence du développement économique de la Corse Jean-Christophe Angelini aborde les dossiers qui font le quotidien de l'Adec à la vitesse de la lumière. L'économie avec les chambres consulaires, l'économie sociale et solidaire : le président de l'Adec enchaîne les rencontres, les réunions de travail, les déplacements. Mardi il était à Bastia pour une journée consacrée essentiellement à l'ESS, l'économie sociale et solidaire. Et y rencontrer, successivement, une dizaine d'interlocuteurs.



Jean-Christophe Angelini l'a rappelé : le conseil exécutif de Corse élu le 17 Décembre dernier a souhaité de faire du riaquistu econimucu è suciale un axe fort de sa politique économique et sociale. Et l'ESS entre pleinement  dans le déploiement  de cette stratégie..
"Ce n'est pas seulement une économie au sens marchand ou "comptable" du terme mais c'est aussi une économie qui crée du sens adossée à un système de valeur en tout point comparable avec ce que nous développons par ailleurs et qui est compatible avec notre projet économique de manière générale" a souligné le président de l'Adec.


"Dès ma prise de fonction  j'ai voulu rencontrer tous les acteurs économiques importants tant il me paraît indispensable, avant même d'avoir actualisé les rapports et les projets qui seront soumis à l'assemblée de Corse, de faire le point et d'échanger avec tous ceux et toutes celles qui, au quotidien, s'investissent dans l'économie qu'ils soient issus de l'administration, de l'entreprise ou de notre éco-système pris au sens large" a t-il précisé mardi après-midi dans les locaux de l'Adec du parc technologique de Bastia où il rendait compte de sa visite avec les acteurs de l'économie sociale et solidaire rassemblés autour de Jean-Pierre Rubini président de la chambre régionale.
Cette rencontre s'est effectuée dans le cadre d'un forum voulu et mené par l'Adec dans  un cadre de "démarches de rencontres individualisées et construites" pour permettre de faire le point "sur ce qui a été engagé,  comment, pourquoi, sur ce qui a été bien fait, qu'est-ce qui n'a pas été bien fait" mais aussi et surtout "de se projeter ensemble pour construire  des dispositifs opérationnels et innovants dans le domaine de l'ESS".


Puis Jean-Christophe Angelini a dit la volonté de l'Adec "d'accompagner l'essor  de ce secteur, une économie qui crée du sens, qui représente 12-15% du salariat de l'entreprise privée, permet de l'activité, des emplois au confluent des efforts consentis par le monde mutualiste, coopératif  et associatif".
Pour l'Adec et son président c'est un  "un sujet économique plein que l'on ne peut laisser en l'état, qu'il faut dynamiser pour être dans une approche opérationnelle et dynamique concernant l'économie de la Corse."
Le président de l'Adec a encore rappelé la politique qui, sur ce plan, sera celle de la nouvelle collectivité avec la diversification des voies de développement car, "le modèle ancien a vécu et on ne bâtira pas l'économie de la Corse des 20 ou 30 prochaines années en reprenant les recettes des 80 ou 90."
"L'innovation, le numérique , le digital, vers les énergies renouvelables, l'économie de la connaissance, vers l'entreprise culturelle vers tout ce qui concourt à un développement partagé et diversifié à rebours des logiques de vente et de spéculation qui ont prévalu jusqu'ici"
a encore martelé Jean-Christophe Angelini. 


Après avoir rappelé le propos tenu récemment à Corse Net Infos, le président de l'Adec a souligné que "l'économie sociale et solidaire est une réponse  pertinente à la crise que nous traversons et pour laquelle on a besoin de mobiliser la totalité des acteurs".
Pierre-Jean Rubini, président de la chambre régionale de l'économie sociale et solidaire, s'est bien sûr félicité de cette rencontre qui a permis de lever les inquiétudes de la chambre qui s'engagera "dans ce nouveau projet de développement pour laquelle elle va s'investir". Même écho favorable de la part de Pascal Vivarelli "sur la méthode de travail, sur la réflexion" qui a dit son espoir de voir l'action se traduire sur le terrain par "le passage de la rente à une autre économie, celle de la production et d'empois".