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Il y a 194 ans, Napoléon 1er décédait à Sainte Hélène : Messe à la chapelle impériale


José Fanchi le Mardi 5 Mai 2015 à 20:44

15 août 1769 Ajaccio - 5 mai 1821 à Longwood, île de Sainte Hélène. 52 ans et un passé glorieux. Comme tous les ans, les Ajacciens se rappellent. Ils n’oublient pas cette date. Une messe commémorative a été célébrée mardi en fin d’après-midi à la Chapelle Impériale superbement rénovée, messe marquant la date d'anniversaire de la mort de Napoléon 1er le 5 mai à Sainte Hélène



(Photos R. Sholler)
(Photos R. Sholler)
La cérémonie commémorative s’est déroulée en présence de Stéphane Sbraggia, premier adjoint et toute l’équipe municipale, en présence de Dominique Bucchini, Président de l’Assemblée de Corse, Pierre-Jean Luciani, Président du Conseil Départemental de la Corse du Sud, André Villanova, président du Comité Central Bonapartiste et de nombreux ajacciens. La messe a été célébrée par l’abbé Micaletti.      

Nous sommes en avril 1821, Napoléon tombe malade et s’affaiblit. Dans son testament, il demande au général Baron de Marbot de continuer à œuvrer dans ses écrits « pour la grandeur de la France ». Dans la seconde moitié de ce mois d’avril maussade, il écrit ses dernières volontés, une quarantaine de pages au total. Ses derniers mots furent : « France, armée, Joséphine », ou, selon les mémoires de Sainte-Hélène : « tête… armée… Mon Dieu ! ». Nerval, dans son poème À la mort de l’Exilé, note : « Les dernières paroles de Napoléon mourant furent : « Mon Dieu et la nation française… française… mon fils… tête armée ». On ne sait ce que signifiaient ces mots. », Napoléon meurt un samedi, le 5 mai 1821, « à 17 heures et 49 minutes », rendant ainsi "le plus puissant souffle de vie qui eut jamais agité l'argile humaine" (Chateaubriand). Cependant, les causes de sa mort ont fait l'objet de controverses, officiellement les médecins ont conclu à une mort des suites d'un cancer de l'estomac, mais il fut avancé l'hypothèse d'un empoisonnement à l'arsenic.
Hudson Lowe, geôlier de Napoléon à Sainte-Hélène, devant son lit de mort, a déclaré : « Messieurs, c’était le plus grand ennemi de l’Angleterre, c’était aussi le mien. Mais je lui pardonne tout. À la mort d’un si grand homme, on ne doit éprouver que tristesse et profond regret. »
J. F.