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Franciscorsa : Une banque de données privées sur l'histoire de la Corse


le Jeudi 23 Mai 2013 à 22:21

Le colloque de la "Franciscorsa" organisé au conseil général de la Haute-Corse pour célébrer tout à la fois les 40 ans de l'association ainsi que la mémoire de son fondateur, le père franciscain André-Marie, s'est ouvert jeudi après-midi sous la présidence de Lucile de la Piquelière-Gandolfi.



Franciscorsa : Une banque de données privées sur l'histoire de la Corse
Un colloque riche marqué par des interventions de Geneviève Moracchini-Mazel sur la contribution à la localisation des couvents franciscains eb Corse au 13e siècle, d'Alain et  A. Franzini sur les franciscains en Corse au Moyen-Âge, de la légende à l'histoire, de Dominique Devaux - "emploi du sceau au Moyen Âge en Corse " - et de Louis Belgodere de Bagnaja  sur les "archives notariales de Balagne des 16e, 17e et 18e siècles, forme, contenu, méthodes de recherche".
Mais au-delà de ces brillantes communications, qui reprendront  dans le courant de la matinée de vendredi en présence d'un capucin de Cagliari- Jean-Michel Rossini en l'occurrence -, il y a lieu de retenir, et Lucile Lucile de la Piquelière-Gandolfi est fière de le souligner, que la "Franciscorsa est la principale banque de données privées sur l'histoire de la Corse."

Créée en 1973
Une banque de données que le père André-Marie décida de créer en 1973 à l'époque où le fonds culturel de la bibliothèque provinciale des Franciscains de Corse était menacé d'être rattaché à la province franciscaine de Lyon.
Mais le fonds resta à Bastia et le père put, tout à loisir, recenser, archiver, microfilmer et ranger pour à partir de critères précis (familles, lieux, métiers) , tel un moteur de recherche d'aujourd'hui, faire le bonheur des chercheurs.
Ce sont ainsi plusieurs milliers d'ouvrages -  dont 13 000 avec CD - qui peuvent être consultés à la bibliothèque de Bastia où ils sont déposés.
Ce sont aussi plusieurs milliers de mail que l'association, forte de130 adhérents, adresse sur le Continent, en Suisse, aux Etats-Unis et en Amérique Latine à des interlocuteurs à la recherche de leurs racines.
Dans le même temps sur place 
Lucile de la Piquelière-Gandolfi et ses collaborateurs ont repris la collecte des prêts de documents privés. 
Un travail de fourmi comparable à celui du père André-Marie et perpétué par Pierre Spagnoli sauf qu'aujourd'hui le disque dur a pris le relais du microfilm…

Le programme de la journée

Franciscorsa : Une banque de données privées sur l'histoire de la Corse
8 heures 30
GEORGES DE ZERBI : Quand la nouvelle signalétique bilingue rejoint l’histoire de Bastia.
9 heures
EUGENE GHERARDI : Le Tasse et l’Arioste en Corse, reflets d’histoire culturelle.
9 heures 30
JEAN-CHRISTOPHE LICCIA : La bibliothèque des franciscains de Corse.
10 heures
Questions – Pause
10 heures 30
DOTTORE AGOSTO : Lapidi ed iscrizioni in memoria del buon governo dei governatori della Corsica Genovese.
11 heures
EVELYNE LUCIANI : La Giustificazione, son auteur et sa modernité.
11 heures 30
DAMIEN BROC : St Florent et le diocèse de Nebbio entre bas Moyen Âge et période moderne.
12 heures
BUFFET
14 heures
DENIS JOUFFROY : L’oléiculture corse à l’époque moderne.
14 heures 30
PAOLA CAMUFFO : L’architecture religieuse médiévale insulaire : modèles architecturaux et identité historique des bâtisseurs.
15 heures
PHILIPPE OLLANDINI : Onomastique : l'apport des actes notariés dans l'élaboration d'un corpus de formes anciennes.
15 heures 30
JANINE SERAFINI : Contribution de la Franciscorsa à l’histoire de Bastia.
16 heures
Questions – Pause
16 heures 30
JEAN CANCELLIERI : Synthèse du Colloque