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Elections départementales : Il reste 8 binômes à élire en Corse


Nicole Mari le Vendredi 27 Mars 2015 à 19:05

Huit cantons, sur les 26 que compte l’île, sont en ballotage : sept en Haute-Corse et un en Corse du Sud. Au total, 16 binômes s’affronteront, dimanche, lors du second tour des élections départementales, dans sept duels et une triangulaire. La clôture des bureaux de vote est fixée à 18 heures. Les premiers résultats tomberont à partir de 20 heures. Attention : l’heure change dans la nuit de samedi à dimanche. A partir de 2 heures du matin, il faudra avancer les montres d’une heure pour passer à l’heure d’été.



Elections départementales : Il reste 8 binômes à élire en Corse
Sept cantons restent, donc, à pourvoir en Haute-Corse : Bastia I, Bastia III, Bastia IV, Cap Corse, Biguglia-Nebbiu, Golu-Morosaglia, Fiumorbu-Castellu.
 
Dans le 1er canton de Bastia, le binôme de la majorité municipale, Michel Rossi/Vanina Le Bomin affronte le tandem PRG Jean Geronomi/Laura Albertini. L’enjeu pour le maire de Ville-di Pietrabugno et sa colistière d’Inseme per Bastia, qui avaient dépassé la barre des 50 % des suffrages au 1er tour, est de franchir celle de 25% des inscrits.
 
Dans le 3ème canton de Bastia, Lupinu-Saint Joseph, la configuration politique est similaire. Le binôme de la majorité municipale, Joseph Gandolfi/Marie Claire Poggi, arrivé en tête au 1er tour, affronte le tandem PRG, Joseph Martelli/Anne-Marie Piacentini. Le duel s’annonce serré dans ce canton où plus d’un électeur sur deux a boudé les urnes. L’enjeu sera de convaincre les abstentionnistes d’aller voter.
 
Dans le 4ème canton de Bastia Furiani-Montesoru, le binôme Divers gauche, Michel Simonpietri/Coralie Pruneta Leca, arrivé très largement en tête au 1er tour, affronte un autre tandem municipal bastiais, Pierre Pieri/Elisabeth Fratacci Poggi. L’enjeu pour le maire de Furiani, assuré de remporter l’élection, est de réaliser le score le plus haut possible.
 
Dans le canton du Cap Corse, c’est l’heure de vérité dans la confrontation des deux binômes de gauche. Le tandem dissident Jean-Jacques Padovani/Danielle Vincent, en avance d’une courte tête au 1er tour, affronte celui de François Orlandi/Sylvie Retali Andreani, soutenu par la majorité départementale. Dans ce duel fratricide au coude-à-coude et après une campagne au couteau, l’enjeu reste la présidence du Conseil général que les deux adversaires se sont disputés en janvier dernier.
 
Dans le canton Biguglia-Nebbiu, aucun enjeu pour le binôme, Claudy Olmeta/Muriel Beltran, seul en lice et, donc, certain d’être élus.
 
Dans le canton de Golo Morosaglia, une triangulaire oppose trois conseillers généraux sortants. Le binôme Jean-Marie Vecchioni/Catherine Cognetti-Tuchini, arrivé en tête au 1er tour et soutenu par la majorité départementale, affronte un autre binôme de gauche Jacques Costa/Suzanne Giustiniani et un binôme de droite Jean-Baptiste Castellani/Vanessa Buttafoco-Martelli. L’enjeu est le duel fratricide entre les deux binômes de gauche, qui s’annonce très serré, et une recomposition politique de l’actuelle majorité. 
 
Dans le canton de Fiumorbu-Castellu, le binôme de la majorité départementale, Siméon de Buochberg/Marinette Filippi, arrivé en tête, affronte un autre binôme de gauche François Tiberi/Angèle Manfredi. Le duel s’annonce, là aussi, serré. L’enjeu est de convaincre les électeurs de la liste nationaliste qui a raté le podium du 2nd tour pour une poignée de voix.
 
Un canton reste à pourvoir en Corse du Sud : Ajaccio IV.
Dans le canton d’Ajaccio IV, le 2nd tour est une simple formalité pour le binôme de la majorité municipale, Nathalie Ruggeri/Charly Voglimacci, qui a largement remporté la mise dès le 1er tour. Il affronte le binôme du Front National, Marie-Xavière Filippi/Michel Leca. L’enjeu pour les conseillers municipaux ajacciens est de franchir la barre de 25% des inscrits. L’enjeu pour le Front national, qui est, pour la première fois en Corse, présent dans un scrutin de 2nd tour, est d’affermir son assise.
 
L’enjeu, pour les électeurs, est d’aller voter et ne pas se faire surprendre par le passage à l’heure d’été ! Rappelons que, dans la nuit de samedi à dimanche, il faut avancer sa montre d’une heure. A 2 heures du matin, il sera, donc, trois heures.
 
N.M.