Au niveau national (France Métropolitaine), le nombre de demandeurs d'emploi dans ces trois catégories a augmenté de 1.3 % en un mois et de 7.9 % en un an. 3,55 millions de personnes sont à la recherche d'un emploi fin mai, soit une augmentation de 16.200 chômeurs.
En incluant ceux qui ont eu une petite activité (temps partiel, CDD, intérim), le nombre de demandeurs d'emploi a fait un bond de 69.600 pour culminer à 5,41 millions (5,71 avec l'Outre-mer), ce que l’on peut considérer comme étant un pic historique.
Il n’y a pas de recette miracle…
La Corse n’échappe pas à la règle même si les chiffres sont moindres et ne manquent pas d’inquiéter les responsables du travail et de Pôle Emploi, à l’image de Pierre Peladan.
« Il n’y a pas de recette miracle. Il faut bien identifier au moment du demandeur d’emploi quelles sont ses problématiques sociales, des problématique d’emploi, est-ce que nous avons segmentation de ces demandeurs d’emploi au regard de leurs difficultés pour retrouver un emploi. Nous avons donc aujourd’hui à Pôle Emploi une offre de service qui va travailler spécifiquement sur ce qu’on appelle l’accompagnement global avec le Conseil Départemental par rapport à des demandeurs d’emploi qui ont des difficultés sociales et de résoudre ces problèmes avant même de les mettre en situation de disponibilité sur le marché du travail , ça c’est pour le premier point. Nous avons ensuite trois grandes typologies de demandeurs d’emploi que nous accompagnons différemment entre ceux qui sont autonomes, qui savent retrouver un emploi, cela permettra de valoriser nos services télématiques. Nous allons ouvrir assez rapidement dès le mois de juillet ce qu’on appelle un « emploi store » pour leur mettre des outils à disposition afin que seuls, ils puissent, par le biais d’internet, trouver des solutions pour leur reprise d’emploi. Nous travaillerons, en ce qui nous concerne, avec des personnes moins autonome qui ont plus de difficulté à travailler sur leur projet professionnel , les formations nécessaires, l’accompagnement plus adapté. »
- Les premiers résultats ont été probants ?
- On a déjà des résultats, de bons résultats, sur des situations spécifique ou problématiques, qui sont bien entendu moins nombreuses, aujourd’hui nous avons des résultats dans l’ensemble de ces catégories de situation et sommes plus dans le schéma microscopique travail plus précis sur les situations très problématiques.
- Et l’apprentissage dans tout ça ?
- En ce qui concerne l’apprentissage, il y a un plan qui a été lancé au niveau gouvernemental et bien entendu Pôle Emploi y est associé avec la Direccte et les autres partenaires. Nous avons réalisé des réunions avec les deux Chambres des Métiers pour justement lancer un plan d’action. Nous avons aujourd’hui mis en pratique un certain nombre de contacts avec les entreprises de plus de 250 salariés avec obligation de recrutement d’apprenti sous peine de pénalité, sinon nous avons identifié ces entreprises pour les sensibiliser sur ces situations là et leur proposer des possibilité de recrutement en apprentissage. Sur l’apprentissage, il y a deux grands sujets : trouver des entreprises et leur présenter le dispositif pour qu’elles soient intéressées et trouver des demandeurs d’emploi qui soient également intéressés par l’apprentissage. Tout un travail est fait entre l’un et l’autre. Un plan d’action est lancé.
J. F.
En incluant ceux qui ont eu une petite activité (temps partiel, CDD, intérim), le nombre de demandeurs d'emploi a fait un bond de 69.600 pour culminer à 5,41 millions (5,71 avec l'Outre-mer), ce que l’on peut considérer comme étant un pic historique.
Il n’y a pas de recette miracle…
La Corse n’échappe pas à la règle même si les chiffres sont moindres et ne manquent pas d’inquiéter les responsables du travail et de Pôle Emploi, à l’image de Pierre Peladan.
« Il n’y a pas de recette miracle. Il faut bien identifier au moment du demandeur d’emploi quelles sont ses problématiques sociales, des problématique d’emploi, est-ce que nous avons segmentation de ces demandeurs d’emploi au regard de leurs difficultés pour retrouver un emploi. Nous avons donc aujourd’hui à Pôle Emploi une offre de service qui va travailler spécifiquement sur ce qu’on appelle l’accompagnement global avec le Conseil Départemental par rapport à des demandeurs d’emploi qui ont des difficultés sociales et de résoudre ces problèmes avant même de les mettre en situation de disponibilité sur le marché du travail , ça c’est pour le premier point. Nous avons ensuite trois grandes typologies de demandeurs d’emploi que nous accompagnons différemment entre ceux qui sont autonomes, qui savent retrouver un emploi, cela permettra de valoriser nos services télématiques. Nous allons ouvrir assez rapidement dès le mois de juillet ce qu’on appelle un « emploi store » pour leur mettre des outils à disposition afin que seuls, ils puissent, par le biais d’internet, trouver des solutions pour leur reprise d’emploi. Nous travaillerons, en ce qui nous concerne, avec des personnes moins autonome qui ont plus de difficulté à travailler sur leur projet professionnel , les formations nécessaires, l’accompagnement plus adapté. »
- Les premiers résultats ont été probants ?
- On a déjà des résultats, de bons résultats, sur des situations spécifique ou problématiques, qui sont bien entendu moins nombreuses, aujourd’hui nous avons des résultats dans l’ensemble de ces catégories de situation et sommes plus dans le schéma microscopique travail plus précis sur les situations très problématiques.
- Et l’apprentissage dans tout ça ?
- En ce qui concerne l’apprentissage, il y a un plan qui a été lancé au niveau gouvernemental et bien entendu Pôle Emploi y est associé avec la Direccte et les autres partenaires. Nous avons réalisé des réunions avec les deux Chambres des Métiers pour justement lancer un plan d’action. Nous avons aujourd’hui mis en pratique un certain nombre de contacts avec les entreprises de plus de 250 salariés avec obligation de recrutement d’apprenti sous peine de pénalité, sinon nous avons identifié ces entreprises pour les sensibiliser sur ces situations là et leur proposer des possibilité de recrutement en apprentissage. Sur l’apprentissage, il y a deux grands sujets : trouver des entreprises et leur présenter le dispositif pour qu’elles soient intéressées et trouver des demandeurs d’emploi qui soient également intéressés par l’apprentissage. Tout un travail est fait entre l’un et l’autre. Un plan d’action est lancé.
J. F.