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Cour des comptes : Les réactions...


Marilyne SANTI le Mardi 13 Septembre 2016 à 17:43



Femu a Corsica "s'interroge, s'inquiète et s'insurge"
"Suite au référé de la Cour des comptes du mois de juin dernier, Femu a Corsica s’interroge, s’inquiète et s’insurge. En effet, ce rapport arrive à contre temps de l’agenda prévu dans le cadre du passage à la Collectivité unique.
On peut se demander légitimement pourquoi. En effet cette problématique aurait pu être intégrée en amont du vote des ordonnances, lors des nombreuses réunions de travail avec les ministres et techniciens du gouvernement.

Rien ne nous empêche de penser que, la Loi de Finance ainsi que le projet de Loi Montagne étant en préparation à la commission des lois de l’Assemblée Nationale, cette initiative n’ait pour but que de dynamiter le contenu financier, fiscal et réglementaire demandé par les élus corses.

La Cour des comptes affirme ainsi l’incompatibilité du taux de fiscalité appliqué en Corse avec la réglementation européenne en matière de tabac. Or « les spécialistes » de la Cour des comptes ne peuvent pas ignorer que la directive 2010/12/CE a été abrogée et remplacée par la directive 2011 qui prévoit une gradation progressive pour l’harmonisation des taux jusqu’en 2020. Le premier pallier a été franchi en 2013.

Concernant le problème de la TVA sur les ventes de vins produits et consommés en Corse, il ne faut pas oublier le contexte historique et les événements graves qui ont marqué la responsabilité pleine et entière de l’Etat dans les années 60-70.
Ne pouvant présumer un manque de compétence de la Cour des comptes, nous sommes obligés de considérer qu’il s’agit d’une manœuvre qui a pour objet de nier notre réalité économique, fiscale et sociale.
Avec la remise en cause de l’arrêté Miot, le refus d’un véritable statut fiscal, c’est une nouvelle agression contre la Corse et ses intérêts collectifs.
Femu a Corsica appelle à la vigilance et à la mobilisation.
Afin de montrer notre détermination et de donner une réponse populaire en vue de la défense des intérêts matériels et moraux du peuple Corse, nous proposons l’organisation d’une manifestation dans le courant du mois d’octobre.
"

Cour des comptes : Le compte n'y est pas pour le FN-RBM Corsica

Si le droit a été dit, la justice est laissée pour compte.

La Corse bénéficie de mesures fiscales dérogatoires. Une nouvelle fois, l’information va laisser croire que la Corse est un paradis 

fiscal peuplé de milliardaires oisifs. Pourtant, ces mesures restent marginales et n’intéressent en rien voire pas du tout le quotidien des insulaires.

Une toute autre réalité

En Corse, un habitant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, avec un niveau de vie de l’ordre de 900 euros mensuels.

La cherté des produits de base étonne plus d’un visiteur. Le panier de la ménagère est digne des épiceries de luxe, son prix est plus élevé en Corse qu’à … Monaco.

Le prix des carburants est le plus cher de France …etc…et l’on pourrait égrener à l’envie les handicaps financiers liés à l’insularité et les idées reçues qui forgent les fausses réputations.

Ainsi, contrairement à une idée répandue, la Corse est la région qui a le moins recours aux prestations sociales.

En revanche, au dernier classement INSEE, la Corse est la région la plus pauvre de France !

Taxes et impôts : Le mal français
Le formatage «psychologique» fiscal français est formidable !

Les hauts fonctionnaires gagneraient en sympathie à s’interroger sur les moyens de baisser une fiscalité qui s’apparente à du racket. 

Mais quand on bénéficie d’un salaire confortable, d’avantages en nature – logement de fonction, personnel de maison, voiture et chauffeur…) - de primes et de gratifications diverses, 

entre autre une PFR (Prime de Fonction et de Résultats) de 30 000 euros annuels, on se demande si l’empressement à faire valoir « l’égalité du citoyen devant l’impôt »  

n’est pas la meilleure garantie pour maintenir un train de vie somptuaire.

Révolution...fiscale !

En 1789, la France a guillotiné à tour de bras. Nous avons tous appris sur les bancs d’école que le peuple croulait sous les impôts. Les impôts, taxes et redevances représentaient 

à l’époque 18 jours de travail d’un ouvrier. Ils en représentent aujourd'hui … 288.

L’appareil de l’Etat est véritablement devenu l’ennemi de la Nation.

Cela ne relève plus de la guillotine mais carrément de la bombe atomique.