Il était déjà patent lors de la privatisation de cette compagnie en 2006, avec une opacité évidente et les super profits, de Butler partenaire, à l’issue du processus; à telle enseigne que Paul Giacobbi, député avait demandé, en Juin 2013, la création d’une Commission d’enquête qui , après un « gâchis épouvantable », a condamné l’action conjointe de l’Etat et de Veolia. ( coût de de 450 millions d’euros !). Sans aucune vague ! Le scandale a perduré.
Des difficultés financières récurrentes ont induit en 2014 des grèves sans que l’Etat ne s’en émeuve, condamnant notre île, déjà en crise économique chronique, à un échec de la saison estivale passée. L’ indifférence de l’Etat, les lenteurs de la justice appelée à se prononcer sur la survie de la Compagnie, incapables de se prononcer sur le choix d’un repreneur et sur la délégation de service public compromettent cette saison touristique.
Derrière les Collectifs « Da Fà » et « Prubia, portu vivu », nous avons protesté… en vain. L’évolution de ce dossier dépend de la population, ici comme sur l’ensemble de la « question corse ». Passive, le pire est à craindre ; engagée de manière large, elle doit permettre de construire une solution conforme aux intérêts du peuple corse et notamment l’examen de la création d’une Compagnie régionale corse dont on attend toujours les résultats de l’expertise.
Envoyer à un ami
Version imprimable
