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CGT, FO et FSU : Faible mobilisation à Ajaccio à l’appel de l’intersyndicale


José FANCHI le Jeudi 16 Novembre 2017 à 15:05

La semaine dernière, l’intersyndicale CGT,FO et FSU a appelé au rassemblement devant la préfecture après avoir défilé en ville jusqu’à la préfecture de région. La manifestation avait fortement mobilisé. Jeudi, nouveau rappel pour manifester contre les réformes du gouvernement et rendez-vous devant les grilles de la préfecture, mais il n’y avait pas foule



CGT, FO et FSU : Faible mobilisation à Ajaccio à l’appel de l’intersyndicale
La situation sociale se dégrade, chacun en est conscient. Mais si les manifestations se suivent, elles ne se ressemblent pas. Elles auraient tendance à s’essouffler ! Jeudi, l’intersyndicale FO, CGT et FSU, a appelé à la mobilisation contre la réforme du Code du travail mais le rassemblement organisé devant la préfecture n’a pas attiré les syndicalistes.

Les textes vont être validés dans quelques jours et inquiètent sérieusement les syndicalistes locaux :
 « Avant les lois Macron, le contrat de travail était un élément protecteur du salarié, auquel on ne pouvait rien opposer. Demain c’est fini. On pourra réduire le salaire, supprimer des primes, augmenter le temps de travail, même s’il y a des stipulations contraires dans le contrat de travail », a précisé Marcel Santini, délégué départemental de Force Ouvrière.
 
Le soutien aux grévistes de la faim
 En Corse, les services publics sont particulièrement fragilisés, notamment les hôpitaux, pouvait-on entendre hier matin alors que le rassemblement devant les grilles du Palais Lantivy n’a attiré que quelques dizaines de syndicalistes portant fanion et banderoles de l’intersyndicale :
«A Bastia, les salariés sont encore en grève de la faim et nous les soutenons totalement » a expliqué l’un des grévistes. 


- La revendication a même été élargie certes, mais il n’y a pas grand monde, pourquoi ?  
La difficulté ? Plus les coups bas tombent de la part du gouvernement, plus la mobilisation est freinée. Les questions du pouvoir d’achat sont primordiales lorsqu’il y a une journée de grève. Ce n’est pas une journée de loisir, chacun en est conscient mais plus encore une journée de retenue de salaire ! »
 
- Va-t-on vers un choc social ?
- Il y a une confrontation directe qui est en train de se jouer entre le gouvernement et le patronat, qui sont sur la même longueur d’onde, et la majorité de la population qui souffre des politiques qui sont en train d’être mises en œuvre. »
 J .F.