Il ne fallait pas arriver en retard ce mercredi à l’école pour assister à la deuxième réunion publique concernant le centre ancien et plus particulièrement l’espace Gaudin. Après une présentation rapide de la situation – début des travaux, places de parking, perspectives d’avenir, etc. – les élus laissent la place aux nombreuses questions afin de répondre au mieux aux interrogations et aux inquiétudes des habitants du quartier.
Dans la salle de classe, pleine pour l’occasion, les dessins d’enfants ont remplacé les panneaux de présentation du projet présents lors de la précédente réunion (voir notre article). Et c’est, cette fois, dans une pièce annexe que sont étalés, sur une table, les plans d’architectes du futur parking et autres tracés d’aménagement du quartier. Contrairement à la précédente présentation, les adjoints sont bien là, le maire Pierre Savelli est entouré d’Emmanuelle de Gentili et de Jean-Louis Milani. Plusieurs élus et adjoints sont également présents dans l’assemblée – de Paul Tieri délégué à l’Urbanisme à Philippe Peretti en charge du Patrimoine en passant par Mimi Vivarelli ou Didier Grassi. A noter également la présence, au fond de la salle, de Julien Morganti.
Si l’ambiance est plutôt calme et studieuse, certaines questions, plus sensibles, ont le don d’enclencher la polémique. Comme la reconstruction des nouveaux immeubles dans la Descente des Colonnes, entre Gaudin et Letteron, sujet qui échauffe quelque peu les esprits. Ou encore le quota de places et la répartition aux zones d’habitations adjacentes.
Un des intervenants, en charge de la répartition, explique que sur les 303 places du parkings, contrairement à ce qui se fait habituellement, 2/3 seront réservées aux habitants contre 1/3 aux visiteurs. Ce qui totalise environ 200 places réparties comme il se doit aux résidents du quartier, la zone s’étalant sur environ 400 mètres autour du parking.
Il insiste surtout sur le fait que « l’ouverture des réservations s’effectuera un an avant la fin des travaux. Pas tout de suite parce que ça ne servirait à rien, précise-t-il et qu’il sera alors question d’une voiture par foyer fiscal ».
Malgré ces réponses précises, quelques citoyens qui ne semblent pas satisfaits, tente de relancer le débat. C’est Pierre Savelli qui s’empare alors du micro pour couper court à la discussion.
Il évoque une nouvelle fois, comme lors de la précédente réunion, son idée à long terme de « réduire au maximum le nombre de voitures en centre-ville, de le rendre pratiquement piéton. » Ce qui, en plus, aura comme effet de « dynamiser le centre-ville et les commerces. » Il invite d’ailleurs la population a profiter de la piétonnisation d’une partie des quartiers de Bastia ce samedi, le 23 septembre. Le but étant de « motiver les gens à vivre sans voiture ».
Il rassure aussi précisant que ces futurs quartiers piétons laisseront l’accès aux véhicules « le matin ou pour des demandes exceptionnelles comme les déménagements. Comme ça se pratique déjà rue Napoléon. » Il y aura aussi des zones de recharge dans ce nouveau parking, les véhicules électriques n’ont pas été oubliés. Et il voit plus loin avec une future station de métro sous le Palais de Justice pour accéder encore plus facilement au centre sans voiture. Il insiste : « La ville peut changer et pas seulement avec les élus mais aussi avec vous, avec ses citoyens. Je vous l’assure, ce parking est le dernier prévu en centre-ville. Les prochains se feront à la périphérie. »
Un peu comme « celui de l’Arinella précise Jean-Louis Milani à qui Pierre Savelli tend le micro, qui, même s’il n’a pas le succès escompté, a tout de même transporté plus de 12 000 personnes depuis décembre. Et connaît une accélération depuis février. » Il continue : « 7 000 voitures entrent en ville chaque matin, Bastia aurait besoin de 3 000 places de parking. Impossible. Il faut donc revoir notre façon de fonctionner », appuyant ainsi les propos du Maire qui reprend alors la parole : « Mais recentrons le débat. Concernant les travaux de l’espace Gaudin, nous sommes dans les temps et comptons bien le rester. Nous allons entrer dans "le dur" d’octobre à avril avec des travaux qui vont engendrer plus de nuisances, particulièrement sonores. Nous devons malheureusement en passer par là. »
Il rappelle aussi qu’une réunion participative est prévue le 25 septembre prochain à 17h45 à la Maison du Centre ancien, toujours autour de ce projet et comment les habitants peuvent y participer.
Il conclut, enfin, en remerciant la municipalité et « l’implication visible de la population, votre présence à tous à cette réunion le prouve encore. »
Et, alors que l’assemblée se disperse et que nous souhaitons l’interroger en aparté, Pierre Savelli refuse poliment. « Je suis en campagne électorale » sourit-il et il nous renvoie vers Pierre-Dominique Bouquet, directeur-général délégué chez Bastia Aménagement et délégué aux opérations de construction à qui nous avons posé deux questions :
• M. Bouquet, pourquoi une 2e réunion après celle qui a eu lieu début juillet ?
- Notre but est de continuer à informer la population le mieux possible. Nous essayons d’organiser des réunions publiques tous les trimestres. Ça nous permet également de garder un contact avec les habitants du quartier dont la vie est forcément impactée.
• Le planning prévisionnel a-t-il été modifié ? Pensez-vous respecter les délais ?
- Le planning est parfaitement respecté. Pour le moment. Les travaux ont bien débuté le 4 septembre, comme prévu, et nous sommes dans les temps. La phase démolition est en cours, elle va s’accélérer comme le maire vous la précisé puis elle sera suivie par le terrassement. Mais nous aurons surement l’occasion de nous revoir d’ici là ...
Dans la salle de classe, pleine pour l’occasion, les dessins d’enfants ont remplacé les panneaux de présentation du projet présents lors de la précédente réunion (voir notre article). Et c’est, cette fois, dans une pièce annexe que sont étalés, sur une table, les plans d’architectes du futur parking et autres tracés d’aménagement du quartier. Contrairement à la précédente présentation, les adjoints sont bien là, le maire Pierre Savelli est entouré d’Emmanuelle de Gentili et de Jean-Louis Milani. Plusieurs élus et adjoints sont également présents dans l’assemblée – de Paul Tieri délégué à l’Urbanisme à Philippe Peretti en charge du Patrimoine en passant par Mimi Vivarelli ou Didier Grassi. A noter également la présence, au fond de la salle, de Julien Morganti.
Si l’ambiance est plutôt calme et studieuse, certaines questions, plus sensibles, ont le don d’enclencher la polémique. Comme la reconstruction des nouveaux immeubles dans la Descente des Colonnes, entre Gaudin et Letteron, sujet qui échauffe quelque peu les esprits. Ou encore le quota de places et la répartition aux zones d’habitations adjacentes.
Un des intervenants, en charge de la répartition, explique que sur les 303 places du parkings, contrairement à ce qui se fait habituellement, 2/3 seront réservées aux habitants contre 1/3 aux visiteurs. Ce qui totalise environ 200 places réparties comme il se doit aux résidents du quartier, la zone s’étalant sur environ 400 mètres autour du parking.
Il insiste surtout sur le fait que « l’ouverture des réservations s’effectuera un an avant la fin des travaux. Pas tout de suite parce que ça ne servirait à rien, précise-t-il et qu’il sera alors question d’une voiture par foyer fiscal ».
Malgré ces réponses précises, quelques citoyens qui ne semblent pas satisfaits, tente de relancer le débat. C’est Pierre Savelli qui s’empare alors du micro pour couper court à la discussion.
Il évoque une nouvelle fois, comme lors de la précédente réunion, son idée à long terme de « réduire au maximum le nombre de voitures en centre-ville, de le rendre pratiquement piéton. » Ce qui, en plus, aura comme effet de « dynamiser le centre-ville et les commerces. » Il invite d’ailleurs la population a profiter de la piétonnisation d’une partie des quartiers de Bastia ce samedi, le 23 septembre. Le but étant de « motiver les gens à vivre sans voiture ».
Il rassure aussi précisant que ces futurs quartiers piétons laisseront l’accès aux véhicules « le matin ou pour des demandes exceptionnelles comme les déménagements. Comme ça se pratique déjà rue Napoléon. » Il y aura aussi des zones de recharge dans ce nouveau parking, les véhicules électriques n’ont pas été oubliés. Et il voit plus loin avec une future station de métro sous le Palais de Justice pour accéder encore plus facilement au centre sans voiture. Il insiste : « La ville peut changer et pas seulement avec les élus mais aussi avec vous, avec ses citoyens. Je vous l’assure, ce parking est le dernier prévu en centre-ville. Les prochains se feront à la périphérie. »
Un peu comme « celui de l’Arinella précise Jean-Louis Milani à qui Pierre Savelli tend le micro, qui, même s’il n’a pas le succès escompté, a tout de même transporté plus de 12 000 personnes depuis décembre. Et connaît une accélération depuis février. » Il continue : « 7 000 voitures entrent en ville chaque matin, Bastia aurait besoin de 3 000 places de parking. Impossible. Il faut donc revoir notre façon de fonctionner », appuyant ainsi les propos du Maire qui reprend alors la parole : « Mais recentrons le débat. Concernant les travaux de l’espace Gaudin, nous sommes dans les temps et comptons bien le rester. Nous allons entrer dans "le dur" d’octobre à avril avec des travaux qui vont engendrer plus de nuisances, particulièrement sonores. Nous devons malheureusement en passer par là. »
Il rappelle aussi qu’une réunion participative est prévue le 25 septembre prochain à 17h45 à la Maison du Centre ancien, toujours autour de ce projet et comment les habitants peuvent y participer.
Il conclut, enfin, en remerciant la municipalité et « l’implication visible de la population, votre présence à tous à cette réunion le prouve encore. »
Et, alors que l’assemblée se disperse et que nous souhaitons l’interroger en aparté, Pierre Savelli refuse poliment. « Je suis en campagne électorale » sourit-il et il nous renvoie vers Pierre-Dominique Bouquet, directeur-général délégué chez Bastia Aménagement et délégué aux opérations de construction à qui nous avons posé deux questions :
• M. Bouquet, pourquoi une 2e réunion après celle qui a eu lieu début juillet ?
- Notre but est de continuer à informer la population le mieux possible. Nous essayons d’organiser des réunions publiques tous les trimestres. Ça nous permet également de garder un contact avec les habitants du quartier dont la vie est forcément impactée.
• Le planning prévisionnel a-t-il été modifié ? Pensez-vous respecter les délais ?
- Le planning est parfaitement respecté. Pour le moment. Les travaux ont bien débuté le 4 septembre, comme prévu, et nous sommes dans les temps. La phase démolition est en cours, elle va s’accélérer comme le maire vous la précisé puis elle sera suivie par le terrassement. Mais nous aurons surement l’occasion de nous revoir d’ici là ...
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