Un paysage de cendres et de désolation.
En contournant par le haut le lotissement du hameau de Suare et en redescendant vers le lit de la Figarella, ce n'est que cendres et désolation. Tout est calciné ! On se croirait dans un paysage lunaire. A l'angoisse, à l'inquiétude de voir son bien partir en fumée, c'est la colère et la haine que ressentent, désormais, les riverains.
" Cela fait 20 ans que, régulièrement, en moyenne tous les deux ans, le feu est allumé. Cette fois, ces criminels ont tout fait pour faire encore plus mal. Le feu n'est pas parti de l'endroit habituel, mais d'un peu plus haut, afin qu'avec le vent, il prenne de la vitesse et fasse encore plus mal ! Sans le travail extraordinaire et plein de sang-froid des pompiers et sans les risques pris par les pilotes des Canadair, Tracker, Dash et autres, c'était la catastrophe assurée ! Certains, malheureusement, ont perdu des biens. Ce hameau pourtant si paisible est devenu un cauchemar, à un point tel que certains envisagent de partir" , nous disent, excédés, des riverains. Ils en appellent à tous pour que ce ou ces pyromanes soient interpellés et traduits devant la justice. Le parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête et met tout en oeuvre pour connaître l'origine de ce feu.
Protéger la forêt de Bonifato
Lundi, si le feu était maîtrisé, il était loin d'être terminé. Il a déjà ravagé 125 hectares, et la vigilance s'impose, comme en témoigne les quelques reprises de la nuit dernière.
" C'est un travail de longue haleine, mais aussi une course contre la montre que nous avons engagée. Aujourd'hui, notre souci est de traiter toutes les lisières et de faire en sorte que ce feu ne reprenne pas et ne se dirige pas vers la forêt de Bonifato. La nuit dernière effectivement, il a fallu traiter quelques reprises, notamment dans le secteur de la Figarella.
Les bulldozer et les chars M113 ont effectué un travail remarquable en créant des pistes, nous ouvrant ainsi des voies d'accès pour que des commandos et des pompiers, notamment ceux de l'Ardèche venus en renfort, puissent progresser et traiter le feu à la base. Ce matin, nous avons fait à nouveau appel aux Canadair pour traiter les reprises de la nuit. Actuellement, 95 personnels sont encore mobilisés sur le terrain" précise le Capitaine Stéphane Orticoni au PC Mobile installé au croisement de la route de l'aéroport et du col de Marsolinu.
" Cela fait 20 ans que, régulièrement, en moyenne tous les deux ans, le feu est allumé. Cette fois, ces criminels ont tout fait pour faire encore plus mal. Le feu n'est pas parti de l'endroit habituel, mais d'un peu plus haut, afin qu'avec le vent, il prenne de la vitesse et fasse encore plus mal ! Sans le travail extraordinaire et plein de sang-froid des pompiers et sans les risques pris par les pilotes des Canadair, Tracker, Dash et autres, c'était la catastrophe assurée ! Certains, malheureusement, ont perdu des biens. Ce hameau pourtant si paisible est devenu un cauchemar, à un point tel que certains envisagent de partir" , nous disent, excédés, des riverains. Ils en appellent à tous pour que ce ou ces pyromanes soient interpellés et traduits devant la justice. Le parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête et met tout en oeuvre pour connaître l'origine de ce feu.
Protéger la forêt de Bonifato
Lundi, si le feu était maîtrisé, il était loin d'être terminé. Il a déjà ravagé 125 hectares, et la vigilance s'impose, comme en témoigne les quelques reprises de la nuit dernière.
" C'est un travail de longue haleine, mais aussi une course contre la montre que nous avons engagée. Aujourd'hui, notre souci est de traiter toutes les lisières et de faire en sorte que ce feu ne reprenne pas et ne se dirige pas vers la forêt de Bonifato. La nuit dernière effectivement, il a fallu traiter quelques reprises, notamment dans le secteur de la Figarella.
Les bulldozer et les chars M113 ont effectué un travail remarquable en créant des pistes, nous ouvrant ainsi des voies d'accès pour que des commandos et des pompiers, notamment ceux de l'Ardèche venus en renfort, puissent progresser et traiter le feu à la base. Ce matin, nous avons fait à nouveau appel aux Canadair pour traiter les reprises de la nuit. Actuellement, 95 personnels sont encore mobilisés sur le terrain" précise le Capitaine Stéphane Orticoni au PC Mobile installé au croisement de la route de l'aéroport et du col de Marsolinu.
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